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Du baseball au Canadien

Revue de presse

Rodger Brulotte, Le Journal de Montréal, le 6 juin 2012

Michel TherrienAu Québec, pendant de nombreuses années, il y a eu un lien étroit entre le baseball et le hockey chez les jeunes. Plusieurs athlètes québécois excellaient dans les deux sports.

Photo ci-dessus : Tout comme Michel Therrien à l’époque, plusieurs jeunes athlètes ont plutôt opté pour une carrière de hockeyeur même s’ils avaient beaucoup de talent pour le baseball.

Je me souviens d’un jeune homme que j’ai vu évoluer dans les rangs de Baseball Québec. Il était le meilleur joueur de deuxième-but du réseau. Il était aussi un excellent frappeur qui ne possédait pas beaucoup de puissance au bâton.

Son père, Gerry, était un entraîneur de baseball et de hockey à Saint-Léonard. Hier, son fils a été nommé l’entraîneur du Canadien : Michel Therrien.

À l’époque où j’étais attaché au secteur du recrutement et du développement des joueurs des Expos, plusieurs jeunes ont choisi de faire carrière dans le hockey, même s’ils avaient aussi du talent pour faire carrière au baseball.

Du talent à revendre
Le directeur du recrutement et développement, Mel Didier m’a réveillé un matin pour m'inviter à me joindre à lui pour nous rendre à Ottawa.

Il avait l’intention de rencontrer un talentueux joueur de premier but afin de lui offrir un contrat.

Mais le jeune homme en question a préféré tenter sa chance au hockey. Je parle ici de Denis Potvin.

Plus près de nous, il y avait un magnifique terrain de baseball qui longeait la rivière à Joliette.

Le recruteur des Expos, André Pratte, avait convié les dirigeants des Expos, espérant faire signer un contrat à un excellent receveur de la région.

Ce gars-là possédait un puissant bras sans oublier un coup de bâton redoutable. Finalement, au repêchage amateur de la Ligue nationale de hockey en 1977, il a été un choix de première ronde des Rangers de New York.

Et en 1986, il devait remporter la coupe Stanley avec les Canadiens. C’était Lucien Deblois, aujourd’hui recruteur avec les Canucks de Vancouver.

Bonsoir elle est partie…
La présence de Gary Carter chez les Expos, a aussi beaucoup influencé deux joueurs de hockey.

Lors de son arrivée au camp d’entraînement des filiales des Expos, Blair Mackasey, l’actuel directeur du personnel des joueurs du Wild du Minnesota, devait livrer bataille pour le poste de premier but avec le Kid. Blair a excellé et Gary est devenu un receveur. L’autre Québécois, lui, a décidé de faire carrière comme gardien de but et non comme receveur : Michel Dion, ancien gardien de but des Nordiques.

Il y a aussi eu un talentueux frappeur gaucher de Rouyn-Noranda qui impressionnait les observateurs à cause de sa puissance. Une fois qu’il eût atteint l’âge où il devait prendre une décision importante dans sa vie, bien qu’il eût le potentiel de jouer avec les Expos, je lui ai conseillé de jouer au hockey. C’était l’ancien capitaine de Canadien, Pierre Turgeon.

Il y avait également un excellent joueur d’avant-champ qui évoluait à Ville-Émard. Ce joueur avait tous les atouts pour réussir : le talent, le gabarit et le désir de gagner. Avec un brin d’humour, je crois bien qu’il a fait le bon choix de s’orienter vers le hockey : Mario Lemieux.

Enfin, le prochain aurait pu changer l’histoire des Expos, comme il l’a fait avec les Nordiques. Malheureusement, les Expos n’avaient pas confiance aux francophones.

Je persiste à croire qu’après un séjour dans les mineures, il aurait pu être le gérant des Expos après le départ de Dick Williams.

Sans aucun doute, il aurait été meilleur que Jim Fanning. Je vous parle ici de Michel « le Tigre » Bergeron.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Remplis sous: Baseball et softball Mots clés:
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