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Juin/12
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Au hasard de Toulouse: l’église Saint-Aubin, la façade de La Dépêche, les places Saint-Georges et Wilson!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 69e d’une série de reportages relatifs à un superbe périple qui nous a menés, au printemps 2012, à Barcelone en Espagne… puis dans le sud de la France, tout d’abord à Avignon, puis à Arles, à Nîmes, au pont du Gard, à Toulouse, à Carcassonne et à Albi!

Ancien siège social de La Dépêche, Toulouse, France

Toulouse, France, dimanche 27 mai 2012 – Nous sommes à Toulouse depuis maintenant douze jours et nous avons arpenté ses rues du matin au soir durant dix de ses douze journées. Évidemment, il reste pas mal moins d’endroits à découvrir dans la Ville Rose. Mais, malgré tout, nous trouvons le moyen de visiter une autre église, Saint-Aubin, autour de laquelle nous découvrons un magnifique marché aux puces. Puis, après une promenade en bordure du Canal du Midi, nous nous rendons admirer la façade d’un édifice… celle de l’ancien siège social du quotidien « La dépêche ». Finalement, nous terminons notre journée en dégustant une glace dans une toute petite boutique du centre historique : «Ô Sorbet d’Amour»!

Photo ci-dessus : La façade résolument Art Déco de l’ancien siège social du journal « La Dépêche » est décorée d’une superbe mosaïque figurative réalisée par les céramistes Gentil et Bourdet en collaboration avec Léon Jaussely, et ce, en 1925.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Encore deux jours à Toulouse et ce sera le retour au Québec! C’est fou comme notre périple a passé vite.

Donc, pour notre avant-dernière journée de visite dans la « Ville Rose », nous nous levons à 8 heures. Encore une fois, nous déjeunons à l’appartement… de succulents croissants tout juste sortis du four de nos voisins boulangers. Hmm comme c’est bon!

Nous quittons l’appartement à 9 h 40 pour nous rendre à l’église Saint-Aubin, elle que nous avons tenté de visiter lundi dernier, jour hebdomadaire de fermeture de ce lieu de prière.

Pour nous y rendre, nous prenons le métro à la station Patte d’Oie et nous descendons à la station Jean-Jaurès, d’où nous marchons, tout d’abord sur les Allées Jean-Jaurès avant de bifurquer vers la droite sur la rue Bachelier que nous suivons jusqu’à l’église.

L’église Saint-Aubin et son marché aux puces dominical!

Église Saint-Aubin, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Église Saint-Aubin, d’inspiration romano byzantine, a été construite entre 1857 et 1858 sur l’emplacement d’un ancien cimetière.

Nous y arrivons à 10 h 05 et y entrons alors qu’une messe est en cours.

C’est une jolie église. Il y a une belle croix derrière l’autel et un remarquable chemin de croix. Le plafond est en bois.

Étant donné la messe, nous ne prenons aucune photo.

Assez curieusement, l’église qui est catholique romaine, accueille des offices orthodoxes de temps à autre.

Nous sortons.

Tout autour de l’église prend place un immense marché aux puces. On nous informe que le marché se tient tous les dimanches.

Il y a de tout pour tous, tant pour les jeunes que pour les moins jeunes. Le marché occupe tout le parvis de l'Église et les exposants sont nombreux et variés. On y voit des comptoirs de nourriture, de fruits et légumes, de boulangerie et de pâtisseries, de rôtisserie, de vin, de vêtements, de bijoux, de montres, de livres, de disques, d’outils, de jouets et même de matelas!

Marché aux puces de l’église Saint-Aubin, Toulouse, France

Marché aux puces de l’église Saint-Aubin, Toulouse, France

Marché aux puces de l’église Saint-Aubin, Toulouse, France

Photos ci-dessus : Le marché aux puces dominical de l’église Saint-Aubin attire son lot d’acheteurs!

En suivant le Canal du Midi
Nous quittons le marché et marchons jusqu’au Canal du Midi tout près, que nous longeons un peu au hasard.

Canal du Midi, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Le Canal du Midi.

Nous voyons qu’il y a un départ pour une petite croisière d’une heure et demie sur le Canal du Midi à 15 h 30. Le bateau est amarré au port Saint-Sauveur et la balade est d’une durée de 1 h 30. Ça pourrait être intéressant, mais, il y a trois écluses à traverser, ce qui ne nous plaît guère, nous ne cédons pas à la tentation.

La gare Toulouse-Matabiau
Nous continuons plutôt notre promenade. Nous passons devant la gare Toulouse-Matabiau. Le ciel est bleu, il n’y pas de nuages.

Gare Toulouse-Matabiau, Toulouse, France

Gare Toulouse-Matabiau, Toulouse, France

Photos ci-dessus : L'élément central du réseau ferroviaire de Toulouse… la gare de la SNCF Toulouse-Matabiau. Le bâtiment actuel a été construit entre 1903 et 1905. Le nom de la gare vient du fait qu’elle est construite sur l’emplacement de l’ancien marché au bœuf, Matabiau, un mot occitan qui signifie « tuer le bœuf ».

Nous nous engageons sur le boulevard des Minimes, toujours en suivant le Canal du Midi, dans un quartier résidentiel.

Il y a des canards colverts sur le canal. Nous profitons de l’endroit pour y aller d’une petite pause sur un banc sur le bord du canal. Nous sommes pratiquement seuls en ce dimanche matin.

Nous reprenons notre balade et arrivons à la station de métro Canal du Midi. Ce n’est qu’alors que nous réalisons que nous avons longé le canal, comme il y a quelques jours, mais dans l’autre direction!

Dîner sous les chauds rayons du soleil
Nous reprenons le métro et descendons à la station Esquirol où nous nous mettons à la recherche d’un restaurant.

Nous arrivons à 12 h 10 sur la place de la Trinité, celle de la fontaine des trois femmes ailées, devant la maison Lamothe.

Place de la Trinité, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Sur la place de la Trinité, une superbe fontaine prend place. Il s'agit de la fontaine des trois femmes ailées»!

Place de la Trinité, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Toujours sur la place de la Trinité, derrière la fontaine, nous pouvons admirer cette superbe façade d'habitation, c'est la maison Lamothe.

Il est 12 h 10 lorsque nous décidons de prendre place sur la terrasse du restaurant « Trinity’s ».

Place de la Trinité, Toulouse, France

Photo ci-dessus : La terrasse du restaurant Trinity’s.

Céline choisit une salade césar et moi une salade de foie de volaille… un repas que nous accompagnons d’un demi-litre de vin rosé.

Le repas est bon, le temps superbe et l’ambiance agréable. Il y a un accordéoniste qui joue pour les clients!

Nous repartons à 13 heures alors que le mercure indique 24 degrés Celsius.

Façade de « La Dépêche »
Nous prenons la rue Alsace-Lorraine… où tout, mais absolument tout, est fermé.

Nous nous rendons au numéro 42… suite à une recommandation de notre guide « Lonely Planet ». Il soulignait que la façade de l’édifice ayant abrité jadis les bureaux du quotidien « La Dépêche » valait le coup d’oeil. Wow! Notre guide ne nous a pas induits en erreur.

Rappelons que « La Dépêche » est un quotidien français diffusé dans les huit départements de la région Midi-Pyrénées, soit : l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que dans les départements voisins de Lot-et-Garonne en Aquitaine et de l'Aude en Languedoc-Roussillon.

La Dépêche, Toulouse, France

Photo ci-dessus : La façade résolument Art Déco de l’ancien siège social du journal « La Dépêche » est décorée d’une superbe mosaïque figurative réalisée par les céramistes Gentil et Bourdet en collaboration avec Léon Jaussely, et ce, en 1925.

La Dépêche, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Une déesse qui y apparaît est vêtue d’un péplum bleu. Les nombreuses rubriques qui font resplendir la notoriété du journal sont indiquées dans les rayons du soleil : écho, mode, politique, littérature, tourisme, imprimerie, TPSF, arts, sports, commerce industrie, publicité, agriculture, information et sciences.

En poursuivant notre balade, nous trouvons, par hasard, un commerce que nous cherchions depuis notre arrivée à Toulouse, le petit kiosque de « Ô Sorbet d’Amour », maître artisan glacier…, mais la boutique est fermée!

Nous nous rendons ensuite sur la place Wilson, puis à la place Saint-Georges où, Céline achète un sorbet à la mangue! Pour savourer sa glace, nous nous installons à la terrasse « Unik »… où je commande une bonne bière fraîche.

Nous repartons à 14 h 30 en direction de notre appartement où nous arrivons 30 minutes plus tard.

Nous repartons à 18 heures, en métro cette fois-ci, pour nous rendre à la place Saint-Georges où nous avons repéré un restaurant où il pourrait être agréable de souper.

Mais, celui-ci est bondé et il y a beaucoup d’enfants, car il y a un petit parc tout à côté! Qui plus est, ils ne servent pas de repas avant 19 h 30.

Nous nous rendons donc à la place Wilson… et chemin faisant nous passons devant « Ô sorbet d’Amour... qui cette fois-ci est ouvert. Céline se promet bien d’y revenir pour le dessert!

Toulouse, France

Photo ci-dessus : Chez «Ô Sorbet d’Amour», 83 crèmes glacées et sorbets se partagent la vedette.

Nous nous installons finalement à la terrasse du restaurant Pizza Pino… qui sert des repas en continu. C’est très agréable, car c’est une soirée superbe pour dîner sur une terrasse… il n’y a absolument aucun vent!

Le repas terminé, nous retournons « Ô sorbet d’Amour » et revenons à pied vers notre appartement… Sous le pont neuf, il y a tout plein de monde sur les terrasses! Une vraie belle soirée!

À suivre…
Tentative infructueuse de croisière sur le Canal du midi et le magnifique Jardin botanique Henri-Gaussens.

Jardin botanique Henri-Gaussens, Toulouse, France

Photo ci-dessus : Le superbe Jardin botanique Henri-Gaussen situé au cœur du Jardin des plantes de Toulouse.

Bibliographie
Albi, Danièle Devynk, Éditions Sud Ouest, 2011, 77 pages;

Atlas en fiches, Ville de Toulouse, Région Midi-Pyrénées, la Garonne, les canaux de France et le tourisme en France, Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre WikipédiaToulouse, Carcassonne, Albi et plusieurs autres pages;

Guide Lonely Planet, Toulouse en quelques jours, Hervé François, Lonely Planet, 2010, 160 pages;

Toulouse, Éditions MSN, 2003, 32 pages;

Carcassonne et les châteaux cathares, Éditions Bonechi, 2010, 64 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages.

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