6
Juin/12
0

Poble Espanyol : une promenade dans toute les régions de l’Espagne… ou presque!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 19e d’une série de reportages relatifs à un superbe périple qui nous a menés à Barcelone en Espagne… puis dans le sud de la France au printemps 2012!

Poble Espanyol, Barcelone, EspagneBarcelone, Espagne, samedi 28 avril 2012 – Wow! Cet après-midi nous nous sommes baladés dans toute l’Espagne!

Simple, nous nous sommes rendus au Poble Espanyol, un site de 40,000 mètres carrés où ont été installées des répliques de rues, d’édifices et de monuments provenant de 15 des 17 communautés autonomes d’Espagne. Qui plus est, nous nous sommes extasiés devant des œuvres de Picasso, de Miró, de Dali, de Tàpies et de Barceló dans la superbe salle d’exposition de la fondation Fran Daurel, sise au cœur du Poble Espanyol.

Finalement, nous avons conclu cette journée de magnifiques découvertes par l’exploration du pavillon Mies van der Rohe… la seule petite déception de cette étape de notre périple!

Photo ci-dessus : Nous sommes à Barcelone, et pourtant cet après-midi nous avons déambulé dans cette petite rue d’un village blanc d’Andalousie!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après notre belle découverte du CaixaForum, nous voici devant les guichets du Poble Espanyol, un site érigé « temporairement » pour l’Exposition universelle de 1929… et qui accueille, encore aujourd’hui, son lot de touristes.

La raison de l’engouement pour cet endroit est simple : l’idée est tout simplement géniale. Un concept d’ailleurs mis de l’avant par l'architecte catalan Josep Puig i Cadafalch, dont nous avons souvent fait référence dans nos textes précédents !

Le Poble Espanyol est une exposition qui présente les recoins les plus typiques de l’Espagne, et ce, en reconstituant des monuments ou des paysages urbains.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : « Poble Espanyol », un village espagnol construit pour l'Exposition universelle de 1929. Il s'agit de la reconstitution de certains édifices, monuments et paysages les plus caractéristiques des différentes régions d'Espagne. D'ailleurs, la porte principale du site est une copie de la porte médiévale que l’on retrouve dans la vieille ville d'Avila!

Le prix d’entrée est de 19€ par personne, mais avec nos Barcelona Cards, le prix chute à 14,20€. Notre économie nous sert à nous procurer deux audio-guides à 3€ chacun. Nous devons toutefois laisser un dépôt de garantie de 20€.

Nous entrons à 13 h 15 et nous nous retrouvons sur une grande « Plaza Mayor »… entourée de cafés, bistrots et restaurants, une place comme on en retrouve tant en Espagne. Celle-ci est une copie de la « Plaza Mayor » de Ségovie et nous pouvons y admirer un mirador, une loggia et le clocher d’une église médiévale.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photos ci-dessus : La « Plaza Mayor » et des édifices qui l’entourent!

« Le village a été l’attraction la plus visitée lors de l’Exposition universelle de 1929 », nous apprend l’écoute du texte introductif de nos audio-guides.

Le projet fut réalisé par deux architectes, Francesc Folguera et Ramon Reventós, et par deux artistes Xavier Nogués et Miquel Utrillo, qui ont parcouru l’Espagne, de long en large, s’arrêtant dans quelque 1,600 localités, pour en reconstituer les éléments les plus caractéristiques. C’est le roi Alfonse XIII qui a inauguré le village.

Nous amorçons notre visite en empruntant la Calle Rincon Del Triste, une petite rue de Galice, puis la calle del Alcalde de Zalaméa, celle-ci étant une copie d’une rue de la région de l’Estrémadure.

Nous voyons des répliques du El Palacio de Fefiñanes, de Galice, des Gradas de Santiago de Saint-Jacques-de-Compostelle, et de petites maisons que nous pourrions admirer en Galice et dans les Asturies.

Nous croisons la « Place de l’église des Carmélites », fondée en Aragon par Sainte-Thérèse de l’enfant Jésus, puis le couvent des Clarisses de Santa Isabella, en Castille-et-León!

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photos ci-dessus : L’église des Carmélites et une des plus belles tours de style mudéjar d’Espagne, la «Tour des Miroirs ». L’originale, qui est située dans le village d’Utebo dans la province de Saragosse en Aragón, compte plus de 8 000 carreaux de céramique.

Il est 13 h 45 et la faim nous tenaille depuis un certain temps. Nous entrons dans un restaurant, le « Taoes tapas ». Céline et moi partageons une pizza au jambon et ananas. Délicieuse!

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Un capucino servi dans une charmante tasse pour terminer notre repas du midi!

Nous poursuivons notre tournée des lieux à 14 h 35.

Nous voici sur la Plaza Aragones, où il y a des orangers! Nous revoyons la Torre de Zaragossa, toute en briques et céramiques, puis la Plaza del Carmen, d’Andalousie.

La fondation Fran Daurel
Nous arrivons devant une bâtisse nettement plus moderne que toutes les autres des lieux. Il s’agit d’une salle d’exposition, celle de la fondation Fran Daurel, où sont exposées quelque 200 œuvres d’art contemporain, des peintures, des sculptures, des céramiques, d’artistes tels Picasso, Miró, Dali, Tàpies, Barceló, etc.

Nous y entrons.

Les œuvres sont mises en évidence dans de belles grandes salles ultramodernes.

Fondation Fran Daurel, Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Sculpture qui décore l’entrée de la salle d’exposition de la fondation Fran Daurel.

Fondation Fran Daurel, Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Une représentation du logo de la fondation, réalisée en 2010 par José-Luis Pascual et en arrière-plan une toile d’Antoni Tàpies datant de 1980 et dont la petite affichette précise «Sans titre».

Fondation Fran Daurel, Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Une œuvre intitulée « Sardana Oberta » de Manuel Alvares.

Nous sortons. Le soleil brille maintenant de tous ses feux. Il fait beaucoup plus chaud.

Nous poursuivons notre balade en empruntant une petite rue nommée Calle de los Arcos. À l’évidence, nous sommes en Andalousie!

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photos ci-dessus : Petite « calle » des villages blancs d’Andalousie.

Nous entrons dans une petite boutique où on nous offre de déguster une Sangria.

Après avoir longé plusieurs maisons blanchies à la chaux, nous aboutissons sur un patio où il y a un restaurant offrant des spectacles de flamenco.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Charmante Andalouse qui nous a offert un verre de sangria!

Nous traversons la Plaza de Hermandad, où il y a une sculpture d’une Vierge au quatre lanternes. Il y a aussi un atelier de verre soufflé.

Nous poursuivons sur la calle de Levante, une petite rue que l’on retrouve sur l’île de Majorque. Puis, nous croisons la Casa del Marquès et arrivons sur la Plaza de la Font de Prades, une place de Catalogne!

Derrière cette place se trouve un « Jardin de sculptures ». Les œuvres qui y prennent place appartiennent à la fondation Fran Daurel.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : « Un soldat de métal », une sculpture de Cyril Mendjisky.

Poble Espanyol, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : « Mujer durmiendo », une femme endormie, de Xavier Garces, une sculpture datant de 2003.

Nous amorçons le chemin du retour en prenant la calle Mercaders, également une rue de Catalogne, puis nous bifurquons sur la calle de Vallade, elle qui nous vient de Gérone. Nous voyons une fontaine, la Fuente de San Miguel, le saint patron du Poble Espanyol.

Finalement, nous empruntons la calle principe de Viana, une petite rue de la Navarre, puis la Baja de Cervantes et la calle de Rius y Taulet, de Valence, qui débouche sur la plaza mayor d’où nous avons commencé la visite!

Nous terminons notre tournée à 15 h 40.

Le pavillon Ludwig Mies van der Rohe
En sortant du Poble Espanyol, nous continuons notre balade sur le Montjuïc. Nous nous rendons au pavillon Mies van der Rohe, l’ancien pavillon de l’Allemagne à l’exposition universelle de 1929.

C’est un bâtiment qui a été entièrement démonté lorsque l’exposition de 1929 a pris fin. Ce n’est qu’au début des années 1980 que la mairie de Barcelone a décidé de reconstruire le bâtiment, car, peut-on lire dans le document publicitaire de l’endroit, « c’est un bâtiment essentiel de l’architecture moderne, une œuvre majeure d’un des plus grands architectes du XXe siècle! »

Nous y entrons à 15 h 45.

Nous sommes étonnés, car c’est un pavillon entièrement à aire ouverte où il y a des parois de marbre, d’autres de verre, un bassin d’eau, des espaces vides, une copie d’une statue d’un artiste berlinois, Georg Kolbe, et des chaises dites « Barcelone », conçues en 1927 expressément pour l’exposition universelle de 1929… par Ludwig Mies van der Rohe lui-même. C’est tout, il n’y a rien d’autre!

Pavillon Ludwig Mies van der Rohe, Barcelone, Espagne.

Pavillon Ludwig Mies van der Rohe, Barcelone, Espagne.

Photos ci-dessus : Parois de marbre, parois de verre, bassin d’eau et espaces vides.

Pavillon Ludwig Mies van der Rohe, Barcelone, Espagne.

Pavillon Ludwig Mies van der Rohe, Barcelone, Espagne.

Photos ci-dessus : Statue intitulée « Lever du jour » de l’artiste Georg Kolbe.

Pavillon Ludwig Mies van der Rohe, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Chaise « Barcelone »!

Nous quittons à 15 h 55 et reprenons le métro dans lequel nous croisons des policiers tenant en laisse des chiens muselés!

Finalement, épuisés, nous entrons dans notre chambre une heure plus tard!

À suivre…
Le monument à Christophe Colomb et le Musée d'histoire de la Catalogne!

Monument à Christophe Colomb, Barcelone, Espagne.

Photo ci-dessus : Le monument à Christophe Colomb prend place à l'extrémité de la Rambla, tout près du port. La statue du découvreur de l'Amérique se dresse à 60 mètres de hauteur. Le monument comporte de nombreuses statues racontant les voyages de Colomb. Un ascenseur mène les touristes au sommet.

Bibliographie
Atlas en fiches, Barcelone, Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Barcelone, Las Ramblas, Antoni Gaudí, Îlot de la discorde, Antoni Tàpies et une foule d’autres pages;

Guide Lonely Planet, Barcelone, Damien Simonis, Lonely Planet, 2011, 308 pages;

Barcelone Viva, Géocolor, 2011, 128 pages.

Casa Batlló , Dos de Arte Ediciones, 2010, 111 pages.

Gaudì, toute l’architecture, Taschen, 2005, 238 pages.

Remplis sous: Espagne, Voyages Mots clés: ,
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant