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Juin/12
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Arles : du pont des Lions à l’église Notre-Dame la Major, en passant par la superbe rue Ernest-Renan!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 41e d’une série de reportages relatifs à un superbe périple qui nous a menés, au printemps 2012, à Barcelone en Espagne… puis dans le sud de la France, tout d’abord à Avignon, puis à Arles…

Pont des Lions, Arles, France

Arles, France, mercredi 9 mai 2012 – Nous en sommes à notre troisième jour à Arles! La ville nous a séduits. Pour l’heure, il s’agit de notre coup de cœur du périple. Ce matin, avant d’entreprendre une excursion qui nous mènera à 5 kilomètres au nord-est d’Arles pour visiter une abbaye bénédictine, celle de Montmajour, nous y allons d’une promenade dans Arles où nous découvrons le pont des Lions, un pont détruit lors de la Deuxième Guerre mondiale, la superbe fontaine Amédée Pichot, une magnifique petite allée, la rue Ernest-Renan et finalement la vieille église Notre-Dame-de-Major!

Photo ci-dessus : Un pont qui était décoré de quatre lions a été détruit lors de la Guerre 1939-1945! Aujourd’hui, les quatre magnifiques lions réalisés par le sculpteur français Pierre Louis Rouillard sont encore dressés sur leur pile.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

À notre réveil ce matin, vers 7 h 30, nous constatons que le ciel est d’un beau bleu avec seulement, ici et là, quelques nuages.

Après un autre excellent petit déjeuner à l’hôtel du Musée, nous sortons avec l’intention de nous rendre tranquillement au terminus d’autobus George-Clémenceau d’où nous prendrons le bus qui nous amènera à l’abbaye de Montmajour.

Il est 9 h 30 et il fait déjà chaud, ce qui est très plaisant. Le départ de notre car n’est prévu que pour 11 h 10. Nous pouvons donc errer dans la vieille ville d’Arles à la découverte de mille merveilles!

Le pont des Lions
Nous longeons tout d’abord le Rhône en direction de gare de la SNCF, celle où nous sommes arrivés. Dans les environs, il y aurait les restes d’un pont détruit durant la guerre en 1944.

Nous le trouvons facilement. De chaque côté du fleuve, nous pouvons apercevoir d’imposants lions qui prenaient place à l’époque aux deux extrémités du tablier. Nous voyons également deux grosses piles dans l’eau.

Ce pont, dit de Lunel ou le pont aux lions, supportait une voie ferrée. Il a été inauguré en 1868 et a été utilisé jusqu’à sa destruction lors d’un bombardement le 6 août 1944.

Pont de Lunel ou pont aux lions, Arles, France

Pont de Lunel ou pont aux lions, Arles, France

Pont de Lunel ou pont aux lions, Arles, France

Photos ci-dessus : Les quatre lions décorant l’ancien pont de Lunel ont été réalisés par le sculpteur français Pierre Louis Rouillard (1820-1881)

Nous poursuivons notre promenade en entrant dans l’ancienne ville.

La fontaine Amédée Pichot
Nous arrivons rapidement à l’angle des rues Amédée-Pichot et de la Cavalerie où il y a un beau monument.

Il s’agit d’une fontaine érigée depuis 1887 et nommée en l’honneur de l’écrivain et journaliste Amédée Pichot, qui vécut à Arles au tournant du XVIIIe siècle. En raison de son médaillon central, elle évoque la piété filiale.

Fontaine Amédée Pichot, Arles, France

Fontaine Amédée Pichot, Arles, France

Photo ci-dessus : Le site Internet du Patrimoine d’Arles décrit ainsi la Fontaine Amédée-Pichot : « L’édifice se présente comme une fontaine adossée, inspirée de celle de la place Saint-Michel à Paris. Son architecture s’ordonne autour de la mise en valeur du médaillon central, émail sur carreaux de faïence. Deux colonnes engagées à chapiteau corinthien, surmontées d’un double entablement, encadrent l’œuvre de Paul Balze. À leur base se déploie le bassin de la fontaine, en forme de vasque. L’attique de l’édifice est décoré d’un lion de profil, signé Auguste Cain, élève de Rude et l’un des meilleurs sculpteurs animaliers du XIXe siècle. À son côté figure l’emblème de la ville.»

Nous traversons la place Voltaire et arrivons devant l’église Saint-Julien, elle qui date du XVIe siècle et qui est toute noircie.

Les Arènes et la magnifique rue Ernest-Renan
Puis, nous voici devant l’amphithéâtre d’Arles, les Arènes, que nous contournons.

Arènes, Arles, France

Arènes, Arles, France

Arènes, Arles, France

Photos ci-dessus : L’amphithéâtre romain que nous avons visité dès notre arrivée à Arles.

Nous empruntons ensuite une magnifique petite allée, la rue Ernest-Renan, anciennement nommée « rue des Baptêmes », qui nous mènera à l’église Notre-Dame-la-Major.

Rue Ernest-Renan, Arles, France

Photo ci-dessus : La magnifique petite rue Ernest-Renan, elle qui relie les Arènes d’Arles à l’église Notre-Dame-la-Major

Lors de nos recherches relatives à la rédaction de ce texte, nous avons trouvé sur Internet un reportage réalisé par TF1 portant justement sur la rue Ernest-Renan, « une toute petite rue à laquelle les Arlésiens sont très attachés », précise le texte sous la présentation. Pour regarder cette petite vidéo, cliquez sur le lien ci-contre : Reportage TF1

Puis, nous arrivons sur place de la Major, là où se trouve l’église Notre-Dame-la-Major, datant du XIIe siècle et bâtie à l’emplacement d’un ancien temple romain. L’église tire son nom de sa situation, au plus haut de la colline de l’Hauture.

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Photos ci-dessus : L’église Notre-Dame-la-Major a été construite à partir du XIIe siècle et elle a été remaniée à de nombreuses occasions depuis.

En 1944, le quartier fut bombardé et le clocher ainsi que la voûte de l’église furent endommagés. Le lieu saint a été le théâtre de grands travaux de restauration pour en assurer sa conservation.

Aujourd’hui, l’église de la Major est principalement le siège religieux de la confrérie des gardians de Camargue. Ceux-ci s’y rendent, annuellement, le 1er mai, pour rendre hommage à Saint-Georges et pour faire bénir leurs chevaux!

Nous arrivons devant l’église au moment même où une dame, justement, est à ouvrir les portes.

Nous y entrons.

C’est une belle petite église, bien décorée. Il y a un bel autel et, derrière celui-ci, trois grandes peintures. L’allée centrale est recouverte en partie par des mosaïques. Il y a également huit jolies chapelles latérales.

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Photo ci-dessus : La nef centrale et le maître-autel de l’église Notre-Dame-la-Major.

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Photo ci-dessus : Une des chapelles latérales de l’église Notre-Dame-la-Major.

Nous sortons et poursuivons notre promenade en direction de l’Office du tourisme où nous désirons nous arrêter avant de prendre notre autobus pour consulter les divers documents qui sont mis à la disposition des touristes.

Église Notre-Dame-la-Major, Arles, France

Photo ci-dessus : Nous traversons de nouveau la place de la République où nous admirons une autre fois la tour de l’Horloge de l’Hôtel de Ville!

À suivre…
L’abbaye de Montmajour!

Abbaye de Montmajour, Arles, France

Photo ci-dessus : Au Moyen-âge, l'abbaye Saint-Pierre de Montmajour était une abbaye bénédictine. Elle a été fondée en 948 ! Dès notre descente du car, nous apercevons un monumental édifice.

Bibliographie
Arles, Éditions PEC, 1997, 32 pages;

Atlas en fiches, Provence-Alpes et Côte d’Azur, le Rhône et le tourisme en France, Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre WikipédiaArles, la place de la République, les arènes d’Arles, le théâtre romain d’Arles et plusieurs autres pages;

Guide Lonely Planet, Provence, Élodie Rotham, Isabel Ros et als, Lonely Planet, 2011, 520 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages.

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