Les Capitales surveillent le dossier Malo

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 23 février 2012

(Québec) Même si le voltigeur Goefrey Tomlinson cogne à la porte de la retraite, les Capitales de Québec pourraient se retrouver avec un surplus de vétérans si l'arrêt-court Jonathan Malo ne déniche pas sous peu du boulot dans le baseball affilié.

Photo ci-dessus : Jonathan Malo fait partie de l'organisation des Mets de New York depuis 2003, mais il n'a pas encore signé de contrat avec la formation de la Ligue nationale pour la saison 2012. Ci-dessus, Malo glisse au marbre pendant un match présaison contre les Braves d'Atlanta en mars 2009. (AP)

«Il est le genre de joueur qu'on s'est toujours fait un devoir de ne pas laisser passer», admettait Patrick Scalabrini, le gérant de l'équipe de la ligue Can-Am de baseball indépendant. Vétéran de sept saisons dans les filiales des Mets de New York, Malo n'a toujours pas signé de contrat en vue de la prochaine saison avec l'organisation qui l'a sélectionné en 48e ronde en 2003.

Âgé de 28 ans, le natif de Joliette a disputé 74 matchs à Buffalo au niveau AAA lors des trois dernières saisons, où il a présenté une moyenne offensive de ,184. En carrière, celle-ci s'établit à ,233, sa meilleure à vie étant de ,261 en 2008 dans le AA, à Binghamton.

«Je lui ai parlé assez souvent, dont une dernière fois récemment au Colloque des entraîneurs de Baseball Québec. À la blague, il me disait qu'il m'appellerait pour jouer à Québec s'il n'avait pas de job dans le baseball affilié. J'adorerais l'avoir dans mon équipe, mais je lui souhaite de se trouver un poste avec un club-école des majeures», ajoutait Scalabrini.

Cases remplies
En excluant Tomlinson, qui deviendrait un entraîneur adjoint avec l'équipe en 2012, les Capitales ont déjà rempli leurs quatre cases de vétérans avec Sébastien Boucher, Karl Gélinas, Pierre-Luc Laforest et T.J. Stanton. Il n'y aurait donc pas de place pour cet arrêt-court pouvant jouer à plusieurs positions.

«Nous aurions une décision importante à prendre. Jonathan possède le profil de l'emploi, il est charismatique, tout le monde l'aime. En jouant à tous les jours, il ferait bien dans notre ligue. Si la situation se présentait, je ne sais pas encore ce que je ferais. Michel [Laplante] a déjà dit non à Pierre-Luc [Laforest] et Éric Gagné, mais on avait trouvé des solutions par la suite pour les attirer ici», notait Scalabrini, qui avait lui-même renoncé à son poste de vétéran au profit de Laforest.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.