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L’histoire des Expos: suite et fin

Revue de presse

Benoit Rioux, Agence QMI, le 9 novembre 2011

Rodger Brulotte, Jacques Doucet et Marc RobitailleMONTRÉAL - L’héritage de Jacques Doucet laissé aux amateurs de baseball québécois est maintenant complet avec la parution du deuxième tome de l’oeuvre «Il était une fois les Expos».

«Le but était de créer un ouvrage de référence, a reconnu le journaliste et commentateur lors du lancement du livre, mardi, dans une taverne du Vieux-Montréal. Il n’y a rien de physique à Montréal, aucun logo, nulle part, qui rappelle les Expos. Sauf peut-être la mascotte Youppi! au Centre Bell. Maintenant, il y a aussi ça.»

Photo ci-dessus de Ben Pelosse de l’agence QMI : De gauche à droite: Rodger Brulotte, Jacques Doucet et Marc Robitaille.

Le nouveau bouquin s’attarde à l’époque allant de 1985 jusqu’au départ de l’équipe, en 2004. On y redécouvre, parmi tant d’autres, les Dennis Martinez, Marquis Grissom, Vladimir Guerrero et le célèbre gérant Felipe Alou.

Comme pour le premier tome (1969-1984), publié en novembre 2009, la suite a été écrite par l’auteur Marc Robitaille. Encore une fois, on revisite chacune des saisons des Expos. On traite, dans les plus pertinents détails, des exploits sur le terrain, mais aussi des multiples rebondissements à l’extérieur.

«Sans Jacques, il n’y aurait pas eu de livre, a toutefois convenu Robitaille. Il représente l’ange gardien, le témoin privilégié de l’histoire des Expos. C’est lui qui apporte toute la crédibilité et l’assurance de la qualité de l’oeuvre.»

Préface d’Alou
Signant la préface, Felipe Alou écrit justement: «Je ne connais pas beaucoup de gens mieux placés que Jacques Doucet pour raconter l’histoire des Expos. Peu de gens ont suivi l’équipe pendant 36 ans comme il l’a fait et, sauf erreur, personne n’a passé autant de temps à côtoyer les gérants de l’histoire de l’équipe».

Alou en sait quelque chose, lui qui participe encore aujourd’hui à certaines parties de pêche avec son ami Doucet.

«Les amateurs de baseball du Québec ont de la chance que Jacques ait entrepris de leur laisser cet héritage que constituent ces volumes sur l’histoire des Expos», d’ajouter Alou.

Que reste-t-il de nos Amours?
Le bouquin trouve sa chute dans un épilogue des plus touchants. Plutôt que de chercher les coupables de la mort des Expos, les auteurs s’interrogent sur les circonstances ayant scellé la durée de vie de l’équipe.

Si le retour d’une concession du baseball majeur semble improbable à Montréal, on rappelle habilement aux lecteurs la chance qu’ils ont eu de suivre les Expos, ne serait-ce que durant quelques années.

«Évidemment, c’est une histoire qui finit mal, a noté Robitaille. Mais d’avoir eu une équipe du baseball majeur à Montréal, c’est quelque chose d’exceptionnel. C’était parfois un peu croche, mais on a eu la chance de faire marcher ça pendant plusieurs années. Dans un certain sens, c’est déjà un triomphe.»

Un nouveau projet pour Doucet
Maintenant que l’histoire «Il était une fois les Expos» est complète, Jacques Doucet prévoit publier ce qui pourrait davantage se rapprocher d’une autobiographie.

«Ça risque de s’appeler "Les mémoires d’un micro", avance Doucet. Cette fois, c’est moi qui vais écrire et Marc Robitaille supervisera le projet.»

«Je vais surtout raconter des anecdotes reliées à ma carrière derrière le micro», précise-t-il, notant toutefois que le projet devrait voir le jour dans quelques années seulement.

«Pas avant 2013», croit Doucet, lui qui se tient toujours occupé avec, notamment, la description des matchs des Blue Jays de Toronto sur les ondes de TVA Sports.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

Rodger Brulotte, Jacques Doucet et Marc Robitaille

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