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J.-F. Ricard tourne le dos au baseball universitaire

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 11 août 2011

Jean-François Ricard (Québec) La première discussion n'avait pas abouti à sa venue à Québec, mais la seconde a été plus productive. Après avoir tourné le dos à ses deux dernières années dans les collèges américains, le lanceur Jean-François Ricard célèbre finalement son baptême du baseball professionnel. Le gaucher de 22 ans sera inséré dans l'alignement aujourd'hui, et il accompagnera l'équipe à Newark et à Brockton, où l'on déterminera s'il pourra compléter la saison avec les champions en titre de la ligue Can-Am.

Photo ci-dessus : Le lanceur Jean-François Ricard dans son nouvel uniforme. (Photo Le Soleil, Erick Labbé)

«J'ai jasé avec des gens qui ont déjà joué avec les Capitales et on me demandait pourquoi je n'y allais pas, que je n'avais pas d'affaire dans le senior. Mon objectif est de finir la saison ici, même si mon équipe senior n'aimerait pas trop ça. Mais pour ma carrière, ce serait mieux que je joue dans la Can-Am», disait-il en découvrant le vestiaire de l'équipe.

Ricard montrait des chiffres à faire peur avec le Big Bill de Coaticook, dans la LSBEQ, soit 10 victoires, un revers, trois sauvetages et une moyenne de points mérités de 1,34.

«J'avais déjà discuté avec Patrick Scalabrini, l'hiver dernier, mais il me restait deux saisons à l'Université [Faulker, en Alabama]. Sauf que la semaine passée, j'ai décidé de ne pas y retourner parce que je devais débourser un certain montant d'argent pour avoir mes bourses d'études et ça ne m'intéressait pas», racontait l'ancien des Bisons de Saint-Eustache.

Plusieurs personnes lui ont alors conseillé de tenter l'aventure des Capitales. «Je ne suis pas le genre à lancer des balles de feu, mais je possède quatre bons lancers et je fais travailler ma défensive», précisait celui qui connaît tous les Québécois du club ainsi que le voltigeur Mitch Delaney, puisqu'il a joué avec celui-ci dans la Ligue Inter County de l'Ontario, l'été dernier.

Le gérant Patrick Scalabrini aimerait que Ricard soit en mesure de terminer la saison avec son club. «Pour battre Brockton et New Jersey, ça prend de la profondeur et nous sommes la seule équipe à ne pas avoir deux gauchers. Ce serait le fun de ne pas juste compter sur Dexter [Bobo].»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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