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Baseball: Mathieu Vallières a le feu vert

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 6 avril 2011

Mathieu Vallières (Québec) Le purgatoire de Mathieu Vallières est terminé. Le joueur de baseball a reçu la confirmation, hier, qu'il pouvait retourner sur le terrain avec ses coéquipiers après avoir été retiré de toutes les activités des Knights de l'Université Neumann, en banlieue de Philadelphie, le temps d'une enquête boursière de la NCAA, comme l'expliquait Le Soleil dans sa livraison de lundi.

Après une réunion émotive et productive, en fin de semaine, entre la direction de l'école, l'entraîneur-chef des Knights, le joueur concerné et ses parents, la situation a trouvé un dénouement positif au cours des dernières heures. Ainsi, l'Université a choisi de modifier le statut de boursier de l'ancien arrêt-court des Alouettes de Charlesbourg en le considérant désormais comme un étudiant-athlète et non pas comme un étudiant canadien.

Pour ce faire, la famille de Mathieu a dû débourser une somme d'argent raisonnable pour combler la différence avec les bourses distribuées aux étudiants ne venant pas du Canada, et ce, même si le clan de L'Ancienne-Lorette n'y était pour rien dans l'imbroglio administratif. De son côté, l'Université Neumann a reçu la bénédiction de la National Collegiate Athletic Association pour régler le dossier et la situation du numéro 20.

«La bonne nouvelle, c'est que Mathieu puisse jouer au baseball tout en poursuivant ses études. Les 10 derniers jours n'ont pas été faciles, mais l'important, c'est que tout soit réglé», disait Luc Vallières, le père du joueur qui était déjà de retour sur le losange, hier après-midi. Mathieu Vallières en est à sa dernière saison d'admissibilité dans le baseball universitaire américain et son club, qui vise les grands honneurs ce printemps, pourra compter sur ses services dans sa quête de championnat. L'an prochain, il pourrait agir à titre d'entraîneur adjoint avec les Knights, le temps qu'il termine son cours en gestion d'organisations sportives.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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