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Russel Martin brille

Revue de presse

Denis Poissant, Le Journal de Montréal, le 1er avril 2011

Russell Martin NEW YORK - La glace est brisée pour Russell Martin. Le receveur montréalais a brillé hier lors du match inaugural de sa nouvelle équipe, les Yankees, qui ont défait les Tigers 6 à 3.

Martin a marqué deux points, frappé un coup sûr, volé un but et défié un tir vers le marbre.

Photo ci-dessus : À son premier match régulier dans l’uniforme des Yankees de New York, Russell Martin a obtenu un coup sûr, croisé le marbre deux fois et il a volé un but. (Reuters)

Il a surtout démontré qu’il pouvait évoluer sur la plus grande scène du baseball dans le monde, le Yankee Stadium, et son atmosphère pressurisée à l’extrême.

« Il y a toute une énergie dans ce stade », a confié Martin après le match, en français d’abord, devant une vingtaine de reporters quelque peu intrigués.

Ceux-ci l’ont taquiné, le félicitant pour ce premier « scrum » dans la langue de Molière dans l’histoire du clubhouse…

« Toute cette agitation dans les estrades, c’est impressionnant au début et j’avais des papillons dans l’estomac, a poursuivi Martin. Mais dès que la balle a été en jeu, je me sentais en contrôle. Seule chose, j’avais les mains gelées, il faisait super froid. Mais c’était la même chose pour les deux équipes. »

Malgré le froid crispant (4 degrés Celcius), c’était salle comble dans le Bronx pour la grande rentrée 2011. Et les 48226 spectateurs ont apprécié l’agressivité de leur nouveau receveur numéro un. Martin a de gros souliers à chausser cette saison, lui qui remplace Jorge Posada derrière le marbre.

Vitesse
Complètement remis de ses blessures à la hanche et au genou qui ont miné sa dernière saison, Martin n’a pas mis de temps à revenir au style l’ayant si bien servi à ses débuts avec les Dodgers.

Frappant au dernier rang de l’alignement, il accusait un retard d’aucune balle, deux prises, contre le lanceur Justin Verlander, à sa première apparition au bâton en troisième manche.

Il est revenu dans le compte avant de frapper une solide flèche dans le champ gauche, ce qui constituait le premier coup sûr de la saison pour les Yankees.

« Un coup sûr à ma première présence, ça fait du bien, dit Martin. Cela m’avait pris pas mal plus de temps d’avoir mon premier ces dernières années. »

Brett Gardner l’a fait avancer au deuxième coussin sur un amorti.

Puis, sans avertissement, Martin a bondi vers le troisième coussin pour le voler avec succès. Un but sur balles subséquent à Derek Jeter et un circuit de trois points de Mark Teixeira ont propulsé les Yankees en avant 3 à 1.

Relève solide
Plus tard, en septième manche, Martin s’est de nouveau illustré avec sa vitesse, quand les Yankees menaient 4 à 3. Installé au troisième but, il a défié le bras du champ centre Austin Jackson sur un court ballon de Derek Jeter. Il a battu le tir de justesse en plongeant au marbre.

« As-tu un surnom ? », lui a demandé un journaliste. « Non », a répondu Martin.

« Pourquoi pas Wheels », a suggéré le reporter en riant.

Pour le reste, Martin a bien dirigé les lanceurs derrière le marbre. CC Sabathia n’avait pas son étoffe habituelle, mais s’est quand même bien débrouillé en six manches de travail, accordant trois points sur six coups sûrs.

La grande force des Yankees cette saison, c’est la relève, et ils l’ont prouvé hier. Joba Chamberlain (qui a signé la victoire), Rafael Soriano et Mariano Rivera (premier sauvetage) ont ensuite fermé les livres, n’accordant aucun coup sûr en une manche de travail chacun.

« C’est une belle victoire, je ne pouvais demander mieux avec mes parents qui sont descendus de Montréal pour me voir », a conclu Martin.

Le champ centre Curtis Granderson a réalisé deux attrapés spectaculaires, dont un en neuvième manche, en pleine course, le dos au marbre.

Martin a terminé le camp d’entraînement avec une moyenne au bâton de ,262. Pas mal, considérant qu’il n’était pas à 100 % au début, lui qui se remettait d’une blessure. Si on ne tient pas compte des quatre premiers matchs (0 en 9), il a frappé pour ,333 (11 en 33) par la suite. « L’important était de retrouver la santé durant le camp d’entraînement, dit Martin. Durant la dernière semaine, j’ai senti que j’étais revenu au sommet de ma forme. En ce moment, je suis top shape

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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