Martin dans la jungle new-yorkaise

Revue de presse

Marc-André Perreault, Radio-Canada, le 30 mars 2011

La saison 2011 s'amorcera jeudi au baseball majeur. Ce sera donc le début de l'aventure new-yorkaise pour Russell Martin.

À sa première journée à New York dans son nouvel uniforme, mercredi, le receveur québécois a pu constater l'engouement des médias pour les Yankees.

« Il y a plus de journalistes que de joueurs, a-t-il lancé, sourire en coin. Tu réalises que tu es à New York. Quand je suis arrivé ici, j'ai senti l'air et ça m'a rappelé Montréal. Je me sens bien, j'ai hâte que ça commence. »

Martin n'en pouvait plus d'attendre ce début de saison. Il espère racheter ses deux dernières années, qui ont été très difficiles en raison de ses performances en déclin et des blessures qui se sont multipliées.

« C'est sûr que j'ai des choses à prouver, reconnaît-il. J'essaie d'oublier et d'apprendre de mes deux dernières années. Je me sens en forme en ce moment. »

Martin assure qu'il n'est pas intimidé par la pression qui pèse sur l'équipe année après année.

« J'aime ça la pression, dit-il. J'ai toujours voulu être dans une situation comme celle-là. »

Les vétérans des Yankees connaissent bien cette pression. Parmi eux, Jorge Posada, qui a été derrière le marbre au cours des 16 dernières années. Il cède maintenant son poste de partant à Martin.

« Amuse-toi, c'est la meilleure façon d'apprécier un séjour à New York, souhaite-t-il simplement à son successeur. C'est différent de jouer à New York. Les partisans connaissent plus le baseball qu'à Los Angeles. »

Fait plutôt rare au mois de mars, les Yankees ne sont pas favoris pour remporter la Série mondiale cette année.

Le gros point d'interrogation : les lanceurs partants. C'est pour cette raison qu'on dit que Martin pourrait avoir un gros impact dans les succès des Bombardiers du Bronx.

« Un receveur a beaucoup à voir avec les succès des lanceurs, estime le gérant Joe Girardi. Il doit développer une bonne relation avec les lanceurs, ce que Martin a fait jusqu'à maintenant.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.