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Quel avenir pour Alexandre Périard?

Revue de Web

Traduction libre, par Jacques Lanciault, d’un texte de Jim Breen publié dans le quotidien Journal Sentinel de Milwaukee

Alexandre Périard

Milwaukee, Wisconsin, le 6 mars 2011 - La saison 2011 marquera la septième année d’Alexandre Périard au sein de l’organisation des Brewers de Milwaukee de la Ligue nationale de baseball et pourtant l’artilleur droitier originaire de la région des Laurentides au Québec n'est âgé que de 23 ans. Les Brewers l'ont repêché au 14e tour de la séance de repêchage des joueurs amateur de 2004.

Périard possède une balle rapide qui file régulièrement aux alentours des 90 mph, une balle rapide qui bouge allègrement. Sa balle courbe est dans la moyenne et son changement de vitesse est en développement. Avec ses tirs, il manque rarement la cible. Ce qu’il tente de faire, c’est de lancer des prises et de s’assurer que les balles frappées demeurent à l’intérieur du terrain de balle.

Avec plus de 400 manches à son actif dans les ligues mineures. Quelle que soit l’équipe avec laquelle il s’est aligné, le lanceur québécois n’a jamais accordé plus de huit coups de circuit à ses rivaux! Et alors qu’il était avec le club-école des Brewers en Virginie-Occidentale, il était reconnu comme la terreur des frappeurs de la ligue qu’il retirait assez facilement sur des prises.

Toutefois, le jeune lanceur droitier a été ralenti par les blessures au cours des dernières saisons. L’an dernier, à son retour au jeu, il a affiché une moyenne de points mérités assez élevée à 5,08, alors que son ratio de retraits sur des prises par neuf manches de travail chutait à 4.

À la fin de la saison, contrairement aux années passées, les rapports des recruteurs n’étaient pas élogieux à son endroit. Tous espéraient que la saison morte fasse des merveilles pour la santé de son bras de sorte qu’il puisse revenir en force en 2011.

À son meilleur, Périard pourrait viser le poste de cinquième partant de la rotation de l’équipe des ligues majeures! Mais avant tout, il devra prouver à son employeur qu’il peut toujours faire fendre l’air aux frappeurs adverses.

Son futur immédiat n’est toutefois pas avec le grand club! Il serait mieux pour lui de retourner faire ses preuves à un plus bas échelon.

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