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Un seul mot : Venise!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 5e d'une série de reportages relatifs à un inoubliable périple dans le nord de l’Italie réalisé à l’automne 2009.

Venise, Italie.

Venise, dimanche 11 octobre 2009 – Venise, nous y voilà! De tous les noms de villes mythiques enchâssées au trajet de notre périple en Italie du Nord, Venise, la Cité des Doges, la Sérénissime, est certes celle qui exerçait sur nous, bien avant notre départ, une fascination à nulle autre pareille. Et dès notre premier regard sur elle, ce fut l’emballement! Arrivés en fin d’après-midi sous un ciel céruléen, nous avons grimpé dans une charmante petite embarcation qui a vogué sur de superbes canaux irradiés par les chauds rayons du soleil, et ce, jusqu’à l’île de la Giudecca, notre pied-à-terre pour les trois prochaines nuits! Eh oui seulement les nuits, car évidemment nos jours vont être occupés à des balades en vaporetti sur les canaux et à l’exploration d’endroits de rêve, dont entre autres la place San Marco, le palais des doges, les îles de Burano, de Murano et de Torcello, etc.!

Notre photo : Un premier regard sur Venise!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Durant le trajet nous menant de Vérone à Venise, Jean-Marc Lechat, notre guide-accompagnateur, nous a longuement parlé de la riche histoire de la Cité des doges et aussi des us et coutumes de l’endroit.

Une de ses recommandations est la suivante : « Il faut flâner dans Venise lorsque nous avons du temps libre, il faut s’y perdre, pour mieux se retrouver. À Venise, pas besoin de carte géographique, il y a des flèches au-dessus des noms des rues indiquant toutes les directions : Per San Marco, Per Rialto, etc. »

Il nous a aussi dressé le faste plan des visites pour les deux prochains jours :

Demain, nous naviguerons sur le grand canal, en vaporetto, pour avoir une vue d’ensemble de Venise. Puis, nous visiterons le palais des doges et sa prison, la basilique San Marco et le palais vénitien, un musée.

Pour notre dîner libre, il nous met en garde face aux prix exorbitants pratiqués sur la place Saint-Marc, comme au « Café Florian » par exemple. Mais, il y a une petite cafeteria libre-service près du pont Rialto… où il nous conduira. En soirée, nous aurons l’occasion de découvrir les petites trattorias de notre île, le souper étant libre.

Après demain, nous visiterons le musée de l’Académie, l’église Santa-Maria-de-la-Salute, l’église des Franciscains. Puis, nous irons en excursion, en bateau privé, sur l’île de Murano, pour le verre, avec une petite escale à Torcello, pour sa culture et pour visiter la toute première cathédrale de Venise. Ensuite, nous irons à Burano, voir des dentelières à l’oeuvre. Finalement, nous retournerons à Torcello pour un souper privé dans un restaurant très chic! À cet endroit, nous aurons la chance de déguster un « Bellini », un apéro purement vénitien créé par monsieur Cipriani, le propriétaire de grands restaurants, dont celui où nous serons.

Après nous avoir donné l’eau à la bouche avec la promesse de si belles découvertes, Jean-Marc nous laisse rêver pour le reste du trajet! Et ce, en écoutant la merveilleuse musique du film « Mort à Venise », le long métrage réalisé par Luchino Visconti en 1971.

Mer en vue
Soudain, nous apercevons une usine de construction de bateaux de croisière. C’est certain, Venise doit être tout près!

Autre indice, nous apercevons d’immenses parcs de stationnement… tous affichant complets. Le car s’immobilise à 16 h 05. Le chauffeur doit aller acheter son billet de stationnement… et payer les droits d’entrée dans Venise. Pour nous, le coût des droits est de 240 euros. Et si par malheur nous n’avions pas couché à Venise, les droits auraient été de 370 euros!

En conséquence, pour une prochaine visite en solitaire, il est préférable de se rendre à Mestre et d’utiliser plutôt le train pour entrer à Venise.

Nous repartons. Le car emprunte un pont construit en 1959. La lagune est présente de chaque côté… déjà nous sommes sous le coup de l’émerveillement. Nous descendons du car à 16 h 25.

C’est fantastique d’être à Venise. Tous les membres du groupe s’activent avec leur appareil photographique… Je ne suis pas en reste!

Nous sommes sur la piazza Roma. Il fait beau et chaud et évidemment, il y a beaucoup de monde.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Piazza Roma, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Premiers clichés à Venise sur la Piazza Roma!

Après ces quelques minutes de pur bonheur, nous remontons en car pour nous rendre à Tronchetto, ou l’Île nouvelle, une île artificielle dans la lagune de Venise située à l'extrémité occidentale de la cité des doges à laquelle elle est reliée par un pont

Nous y arrivons rapidement et montons dans un petit bateau pour une courte balade d’une dizaine de minutes.

En route pour la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Nous voilà, tout le groupe au grand vent sur le pont, en route pour la Giudecca.

Nous débarquons sur l’île de la Giudecca. Notre hôtel est à deux minutes de marche. L’endroit où nous logerons durant notre séjour à Venise est une ancienne demeure du quartier de la Giudecca. L’endroit est très peu touristique, même s’il n’est situé qu’à une dizaine de minutes en vaporetto de la place Saint-Marc! L’île est habitée en majorité par des Vénitiens.

Les chambres de notre hôtel le Domina Prestige de la Giudecca sont petites, mais confortables et surtout très calmes. Une des raisons de ce calme est qu’il n’y a que 30 chambres!

Nous avons la chambre 002. Nous avons deux fenêtres en coin donnant sur le canal.

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Nos deux fenêtres sur le canal !

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Un lit qui nous semble fort confortable!

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Me voilà, tous près de l’eau!

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Le hall d’entrée de l’hôtel Domina Prestige situé sur l’île de la Giudecca!

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : En route pour retrouver le groupe. Céline pose dans une porte donnant… sur le canal !

Nous retrouvons le groupe dans le hall d’entrée à 19 heures.

Pour notre premier repas à Venise, nous souperons dans un restaurant tout près de notre hôtel. Nous nous y rendrons à pied. C’est un restaurant vénitien, non touristique, la Trattoria di Cacciatore.

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Hôtel Domina Prestige de la Giudecca, Venise, Italie.

Photo ci-dessus : Le devant de l’hôtel et les environs ! On ne peut plus typique.

Le repas est excellent! Entrée de risotto aux fruits de mer (viande pour Céline), assiette de fruits de mer (escalope de veau pour Céline), salade mixte, flanc de caramel, vin blanc. Succulent.

Méli-mélo
La ville de Venise se vide graduellement de sa population, car ici le coût de la vie y est exorbitant. Toutefois, les Vénitiens qui y habitent encore affichent une grande fierté pour leur ville.

Aujourd’hui, le tourisme est la clef de voute de la survie de Venise. Sans le tourisme, la Cité des doges serait tout simplement en faillite.

La plupart des « palais » de Venise appartiennent et sont entretenus par la commune. Et lorsqu’ils sont privés, rares sont les propriétaires qui y demeurent, car peu d’entre eux auraient les moyens de les entretenir.

Il y a beaucoup de pollution et beaucoup de déchets sont déversés dans le grand canal, des déchets qui finalement se retrouvent dans la mer Adriatique.

Napoléon Bonaparte a été le premier conquérant à envahir Venise.

Il y a longtemps, à Venise on fabriquait du sel. C’est d’ailleurs ce produit qui a fait la fortune de la Sérénissime. Il faut dire qu’à l’époque le sel était d’une absolue nécessité pour conserver les aliments.

Les noms de villes en Italie font souvent référence au nom de la tribu gauloise qui y vivait. Ici à Venise vivaient les Venettes, ce qui a donné son nom à Venise.

Il y a une plage à Venise, sur l’île Lido.

Si l’on souhaite déguster un verre de vin blanc typiquement vénitien, il faut commander un ombra.

Il y a beaucoup moins de pigeons que par le passé sur la place Saint-Marc, car depuis peu, il est strictement interdit de les nourrir. La raison est que la pollution qu’ils répandent est fortement dommageable pour l’architecture.

Un tour de gondole d’environ 45 minutes coûte entre 60 et 100 euros! Jean-Marc nous avise de négocier notre prix avant le départ.

À Venise, une seule femme œuvre comme gondolière!

La lagune est en fait un grand lac salé, dont la longueur est de 50 kilomètres et la largeur de 20 kilomètres.

En octobre, c’est-à-dire actuellement, c’est la période des grandes marées. L’eau peut monter jusqu’aux genoux. C’est pourquoi partout nous remarquerons des tables de bois sur les places publiques. Si l’eau monte trop, c’est sur les tables que nous marcherons.

Mais la marée haute n’a pas que des inconvénients, elle est nécessaire pour nettoyer Venise.

Le nom Rialto du fameux pont, signifie rive haute! C’est donc dire qu’il est insubmersible.

Les îles composant Venise ont été créées de toutes pièces de la main de l’homme.

Jean-Marc profite du trajet entre Vérone et Venise pour nous distribuer une pile d’articles tout aussi intéressants les uns que les autres sur l’Italie et son histoire, et ce, pour parfaire nos connaissances.

Avant d’amorcer notre périple en Italie du Nord, nous étions particulièrement attentifs aux articles de journaux publiés sur des villes où nous devions nous rendre. Nous publions dans les pages suivantes, deux textes parus au cours de l’été 2009, un dans Le Devoir et l'autre dans La Presse :

Venise - Sur les pas du commissaire Brunetti, Louise Gaboury, Le Devoir, 13 juin 2009;

Venise pour tous, de Marie-Christine Blais, La Presse, le 4 juillet 2009.

Bonne lecture!

À suivre
La place San Marco et ses environs!

L’île Saint-Georges, Venise, Milan, Italie.

Photo ci-dessus : L’orage se prépare au-dessus de l’île Saint-Georges… vu de la Place San Marco.

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie. L’Adige, le Pô, Venise) , Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, Pavie, Milan, Vérone, Venise et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Venise et ses îles, Office de tourisme de Venise, 2007, 60 pages;

Venise reine de la mer, Edizioni Storti, 1972, 79 pages.

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