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Commentaire : Russell Martin saura rebondir

Revue de presse

Denis Poissant, Journal de Montréal, le 15 décembre 2010

Russell Martin0C’était juste avant la pause du match des étoiles, l’été dernier. Dans le vestiaire du vétuste Dodgers Stadium, Russell Martin rangeait ses trucs dans son casier après une autre difficile soirée à la plaque. Sa moyenne de puissance ne cessait de dégringoler depuis deux saisons. Toujours aussi fiable en défensive, Russell voulait en faire plus, contribuer encore plus aux succès de l’équipe.

«Je veux redevenir une étoile», avait-il dit au Journal, frustré de sa moyenne au bâton de ,244 en première moitié de saison.

Ses coéquipiers Rafael Furcal, Andre Ethier, Jonathan Broxton et Hong- Chih Kuo s’en allaient disputer le match réunissant les meilleurs joueurs du baseball majeur, à Anaheim.

Pas Russell, lui qui avait participé à la classique en 2007 et 2008. C’est pourquoi le receveur était en beau fusil. Martin aime les réflecteurs et carbure à la pression.

Alors, il a choisi le bon endroit pour poursuivre sa carrière ! S’il hérite comme prévu du poste de receveur numéro un, il dirigera une armada de lanceurs incroyable et ses moindres gestes seront épiés à la loupe par les médias et les partisans new-yorkais.

Vas-y pour le double...
Un conseil à Russell, maintenant : il ne doit plus chercher la longue balle à tout prix.

Son entraîneur des frappeurs à Los Angeles, Don Mattingly, soutenait que Martin n’était pas un frappeur de circuits, mais un gars pouvant y aller pour le double et la moyenne au bâton ; une stratégie qui pourrait quand même lui rapporter une bonne vingtaine de circuits.

Think small, gain big, en résumé, diraient les Américains. C’est d’ailleurs la stratégie employée par Josh Hamilton, un redoutable frappeur qui ne s’élance jamais plus qu’à 80 % de ses capacités.

Surutilisé
Je ne suis pas inquiet pour Russell. Il saura rebondir. À Los Angeles, Joe Torre l’adorait. Et il le faisait jouer à toutes les sauces. Trop, peut-être.

À New York, on slaquera sans doute la poulie, d’autant plus que Russell se remet d’une sérieuse blessure à la hanche.

Receveur, il n’y a pas de métier plus difficile au baseball. Surtout à New York ! Mais entouré de vedettes, il s’amusera comme un gamin sur la plus grande scène dans le monde du baseball.

Bonne chance, Russell. Et vas-y pour le double dans l’allée...

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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