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La carrière d’Alexandre Périard comme joueur de baseball est compromise (Revue de presse)

En raison d’un problème récurrent aux oreilles

Stéphane Proulx, La Concorde, le 6 novembre 2010

Alexandre Périard Victime de malaises aux oreilles depuis trois ans, Alexandre Périard sait maintenant de quoi il souffre. Après avoir consulté, selon ses dires, pas moins de 6 à 7 réputés spécialistes de Los Angeles, tous sont arrivés sensiblement à la même conclusion. Pour le reste de ses jours, visiblement, il devra composer avec le syndrome de Meunière.

Dans son cas, lorsque les symptômes apparaissent, ses oreilles se bouchent et se mettent à siller. Peu de temps après, les étourdissements surgissent. Si cet état pathologique ne peut disparaître à jamais, en revanche, ce syndrome se contrôle plutôt bien si on parvient à limiter les excès de stress et de fatigue, de même qu’en réduisant l’apport de sel dans l’alimentation au quotidien. Un bon moyen pour diminuer l’apparition des symptômes est d’éviter aussi les mouvements prononcés de la tête.

Dans le cas de Périard, c’est là que sa condition médicale et son job de lanceur au baseball ne font pas bon ménage. Soit dit en passant, pour cet athlète eustachois, les premiers signes de ce syndrome ont fait leur apparition en 2007, où il avait été forcé de rater trois semaines d’activités. L’année suivante, il a de nouveau commencé à éprouver certains malaises, mais tout est rentré dans l’ordre rapidement, de sorte qu’il n’a pas eu à séjourner sur la liste des blessés.

Puis, en 2009, c’est une blessure au niveau de l’épaule et non aux oreilles qui l’a forcé à rater une très grande partie de l’année.

Malheureusement pour lui, la malchance s’est poursuivie au cours des derniers mois alors qu’il s’est de nouveau retrouvé, à compter de la fin mai, sur le carreau en raison de ces problèmes d’oreilles. Se sentant mieux après quelques semaines de repos, Alexandre Périard a recommencé à lancer dans un match. Loin d’être au sommet de sa forme, il a obtenu des résultats guère reluisants, tout comme dans la Ligue de l’automne. Pour contrer les effets perturbateurs de cette maladie, il a même essayé la prise de médication. Cependant, avoir comme effet secondaire la somnolence, ce n’est rien pour aider quand on veut être le plus explosif possible sur le monticule.

Il songe à être transformé en releveur
Depuis ses débuts chez les professionnels, utilisé plus souvent comme partant que comme releveur, c’est un peu à regret que le joueur de 23 ans a l’intention de signifier à l’état-major de l’organisation des Brewers de Milwaukee, que compte tenu de son état de santé, il serait peut-être mieux de le convertir en releveur, limitant le nombre de lancers potentiels à chaque sortie.

De retour au Québec depuis quelques semaines, même si son moral a déjà été bien meilleur, au moins, pour le moment dans la vie de tous les jours, il n’est pas contraint de limiter ses déplacements. Entre autres, il se rend régulièrement au gym, dans le but d’accroître et renforcer sa masse musculaire. Reste à voir si, une fois qu’il recommencera à s’entraîner à lancer, comment son corps réagira.

Soit dit en passant, aux dernières nouvelles, il avait suivi de près l’action en séries d’après-saison dans le baseball majeur, se réjouissant notamment pour Darren Ford, ce dernier, un porte-couleur des Giants, avec lequel il a joué dans les mineures il y a deux ans.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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