24
Sep/10
0

Nijni Novgorod vue de la Volga!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 17e d'une série de reportages sur une féerique odyssée en Russie au tout début de l’été 2010.

Église de-la-Nativité, Nijni Novgorod, Russie.

Nijni Novgorod, Russie, samedi 26 juin 2010 — C’est à un train d’enfer que nous explorerons l’une des villes les plus dynamiques de la Russie, Nijni Novgorod! Nous ne sommes que de passage dans la cité qui vient au cinquième rang en Russie quant au nombre de ses habitants, mais notre guide ambitionne tout de même de nous permettre d’en découvrir un large pan.

Bien que nous reprenions le train en direction de Kazan à 15 h 45 en après-midi, nous aurons la chance d’y admirer de superbes églises, de voguer sur la Volga, de découvrir l’appartement du physicien et dissident russe Andreï Sakharov, d’explorer son kremlin… tout comme de suer à grosses gouttes alors que le mercure grimpera à 40 degrés Celsius lors de notre randonnée dans les rues de l’ancienne Gorki!

Notre photo : Hallucinante de beauté! C’est le moins que l’on puisse dire de cette église de style baroque Stroganov, celle de-la-Nativité sise à Nijni Novgorod.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n'importe laquelle des photos.

Malgré l’heure tardive de notre arrivée à l’hôtel hier (minuit), le réveil se fait entendre très tôt ce matin, car nous amorçons notre visite de Nijni Novgorod dès huit heures!

Encore un ciel tout bleu! Nous sommes vraiment bénis des Dieux. Et déjà, lorsque nous grimpons dans l’autocar, il fait chaud. Le mercure indique 23 degrés Celsius.

Église de la Nativité
Nous sommes dans la partie haute de la ville, sur les bords du fleuve Oka qui, à un jet de pierre d’ici est en confluence avec la Volga. Nous descendons du car à 8 h 10 devant une superbe église, toute en couleur, comme nous n’en n’avions pas vu jusqu’à présent dans notre périple en terre russe.

C’est l'église de-la-Nativité, elle fut construite par la famille Stroganov, une grande famille de commerçants, d'industriels et de grands propriétaires fonciers de Russie.

Elle est de pierre blanche sculptée. Elle est considérée comme un véritable musée des beaux-arts, ici à Nijni Novgorod. Toutes les icônes qui s’y trouvent sont d’origine, sauf une, qui est récente et qui représente Nicolas II.

Église de-la-Nativité, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Une église multicolore!

Église de-la-Nativité, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : L’église de-la-Nativité est d’un style dit baroque Stroganov, notamment dans la décoration de ses fenêtres!

Nous entrons dans l’église… où il est malheureusement interdit de photographier.

L’iconostase est de facture traditionnelle. Elle est de bois de tilleul, entourée de colonnes du même matériau sculptées et dorées. La porte centrale ne s’ouvre que lors des offices de Noël et de Pâques. Le plafond est de toute beauté.

L’édifice est divisé en deux parties : l’église de la partie basse qui est utilisée l’hiver, tandis que celle de la partie haute l’est l’été.

Notre guide, Najda, nous mentionne qu’on ne peint pas les icônes… mais plutôt qu’on les écrit!

Rappelons ici qu’une icône est une peinture religieuse généralement peinte sur un panneau de bois et qui représente des personnages et des scènes bibliques.

Et d’ailleurs, les dires de notre guide sont confirmés sur le site Internet de Joséphine Puget, une artiste-peintre d'icônes installée dans le sud de la France, où l’on peut lire : « L'iconographie est un art sacré. L'iconographe doit se préparer à “écrire” son icône dans le jeûne et la prière. »

Église de-la-Nativité, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Le clocher de l’église de-la-Nativité compte plusieurs étages!

Église de-la-Nativité, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Icône ornant le clocher de l’église de-la-Nativité de Nijni Novgorod!

Nous remontons dans le car à 8 h 30.

Chemin faisant, nous constatons que les maisons qui bordent les rues de ce quartier sont vieilles et délabrées, mais toujours habitées. Elles sont en bois et le tour des fenêtres est sculpté. Toutefois, nous croisons également quelques immeubles à appartements plus modernes.

Le car emprunte un pont tout neuf. Il a été ouvert à la circulation il n’y a que quelques mois. Il est à deux étages. L’étage du bas est réservé au métro.

Nous croisons une rue où des bâtiments ont été construits à la fin du XIXe siècle… Ils étaient destinés à accueillir les gens lors de l’exposition russe de l'industrie et du commerce de 1896.

Notre guide indique qu’il y a plusieurs monastères qui ont été construits autour de la ville au cours des siècles précédents, et ce, afin d’assurer la défense de la cité. Outre leur mission religieuse, ils jouaient donc également un rôle militaire. Le monastère le plus ancien de la ville est celui de l’Annonciation. Il a été construit en 1213.

Nijni Novgorod vue de la Volga
Nous descendons du car à 8 h 45 pour nous installer sur un petit bateau qui nous permettra de découvrir Nijni Novgorod de son principal cours d’eau, la Volga.

Embarquement pour une mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Embarquement pour une mini croisière sur la Volga!

Embarquement pour une mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Céline, avec son carnet de notes bien en main, est déjà installée sur le bateau qui nous fera découvrir Nijni Novgorod de la Volga.

La Volga coule sur plus du tiers de la surface de la Russie d'Europe. Le fleuve parcourt 3 700 kilomètres avant de se jeter dans la mer Caspienne. C’est le plus long fleuve d’Europe.

Avant même que note embarcation ne prenne le large, du pont du bateau nous avons une vue remarquable sur la cathédrale Alexandre Nevsky, toute de jaune et de noir. C’est la troisième cathédrale la plus imposante de Russie. Celle qui ressemble étrangement à un château médiéval a été construite à la fin du XIXe siècle grâce au financement des marchands de la foire de Nijni Novgorod.

Notre guide nous précise que la Volga était la route principale qu’utilisaient les marchands pour le commerce. À mi-chemin de leur trajet, ils s’arrêtaient ici à Nijni Novgorod pour se reposer et pour apporter les réparations requises à leurs embarcations. C’est ainsi qu’est née une grande foire qui s’amorçait annuellement le 25 juillet pour durer quelques semaines. Elle prenait place devant un des monastères de la ville, le monastère Saint-Macaire. Une large part des profits de la foire étaient remis au monastère.

En 1816, le bâtiment où se tenait cette grande rencontre annuelle a été incendié, puis reconstruit. Nous nous y rendrons après notre petite croisière.

Cathédrale Alexandre Nevsky, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : La cathédrale Alexandre Nevsky vue de la Volga.

Nous quittons le quai et avançons sur le fleuve qui est plutôt large comparativement aux autres fleuves que nous avons pu voir en Europe!

Mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Il y a un peu de vent sur la Volga et Céline doit tenir son chapeau.

Mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Une de nos compagnes admire le magnifique paysage.

Mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Pendant qu’un de nos compagnons vérifie que ses dernières photos sont bien présentes sur la carte mémoire de sa caméra.

Mini croisière sur la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Un oiseau nous a suivis durant quelques minutes. J’en ai profité pour le prendre en photo en plein vol.

Nous apercevons l’église que nous avons visitée ce matin, puis la partie historique de la ville, les remparts du kremlin en briques rouges (autrefois, ils étaient en bois) et un escalier gigantesque qui mène au kremlin tout en haut. Il commence au bord du fleuve et monte jusqu’au sommet de l’escarpement. Notre guide ajoute qu’au sommet il y a un monument rendant hommage à Valery Skova, un aviateur qui a survolé le pôle Nord.

L’encyclopédie en ligne Wikipédia nous en apprend plus sur ce héros : « Citoyen de Nijni Novgorod, Valéry Skova, était aviateur et du 18 au 20 juin 1937 il a réalisé un vol sans escale de Moscou à Vancouver au Canada en passant au-dessus du pôle Nord, franchissant une distance de 12 000 km, dans des conditions météo épouvantables, et ce, en 65 h 25 min, établissant ainsi un nouveau record de vol longue distance sans escale. »

Escalier du kremlin vu de la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Escalier du kremlin vu de la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Escalier du kremlin vu de la Volga.

Notre guide nous confie que l’escalier d’apparat est composé de 445 marches d’un côté… et de 443 de l’autre! Trouvez l’erreur?

Nous voyons également l’hôtel où nous avons passé notre dernière nuit, l’Hôtel Alexandrovsky Garden, un bâtiment construit il y a quelque six ans.

Malgré l’heure hâtive de la journée, il y a beaucoup d’activité sur l’eau. Nous croisons plusieurs petites embarcations où ont pris place des pêcheurs du dimanche. Un traversier, qui relie les deux rives de la Volga, passe devant nous. Il y a également des aéroglisseurs qui filent très rapidement sur l’eau.

Fort utile d’ailleurs l’aéroglisseur nous précise Najda, puisqu’en hiver le fleuve est gelé de novembre à avril. Les traversiers sont donc en cale sèche pour cette période. La navigation ne reprend que vers le 15 mai. Toutefois, durant tout l’hiver l’aéroglisseur aura assuré la liaison entre les deux rives.

Nous voyons un port de plaisance.

Avant que nous ne rebroussions chemin sur la Volga, notre guide attire notre attention sur de longues pistes, dont une très haute, qui descendent du haut de la colline vers le fleuve. Il s’agit, dit-elle, d’un site d’entraînement pour les sports de glisse… dont la construction n’est pas encore terminée.

Site d’entraînement pour les sports de glisse en construction sur les berges de la Volga, Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Site d’entraînement pour les sports de glisse… en construction sur les berges de la Volga.

Nous remettons les pieds sur la terre ferme à 10 h 15 et reprenons le car. Notre véhicule affiche en permanence la température qui prévaut à l’extérieur. Pour l’heure, il indique 30 degrés Celsius!

Quelques minutes plus tard, nous nous immobilisons devant un bâtiment avec des fenêtres en forme d’arc qui représenteraient différents types de marchands. C’est le nouvel édifice de la foire des marchands qui se tient en juillet. Depuis que le bâtiment a été reconstruit, une partie des profits de l’événement annuel sont versés au gouvernement et non plus au monastère.

À l’époque, l’entrée du bâtiment avait été aménagée pour permettre à deux chevaux tirant un chariot d’entrer dans l’édifice pour y entreposer sa marchandise, diminuant ainsi les risques de vol.

Nouvel édifice de la foire de Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Nouvel édifice de la foire de Nijni Novgorod.

Nous reprenons la route, cette fois-ci en direction du musée Sakharov. Nous passons devant la gare, celle où nous sommes arrivés hier et d’où nous repartirons en fin d’après-midi.

Dans la partie basse de la ville, il y a deux lignes de métro. Notre guide admet que les stations du métro de Nijni Novgorod sont loin d’être aussi belles que celles du métro de Moscou. Elle explique cette situation par le fait que sa ville a été fermée aux touristes durant de nombreuses années, en fait de 1932 à 1991. La beauté n’était pas importante pour les Soviétiques, c’était plutôt l’efficacité qui était recherchée.

Nous traversons le centre-ville et voyons la grande place du marché et plusieurs parcs. Puis, nous entrons dans une zone industrielle.

À l’époque soviétique, on a construit une usine géante de montage d’automobiles. Sa construction a nécessité quatre années de travail, sans qu’il y ait d’arrêt des travaux… même l’hiver lorsque la température descendait sous les 20 degrés Celsius. Et situation assez surprenante, des ingénieurs américains de la compagnie Ford sont venus ici pour aider à la mise en place des installations. L’usine d’automobiles de Gorki, connue sous le nom de GAZ, puisque c’est d’elle que nous parlons, a été inaugurée en 1932. Il fut un temps où pas moins de 120 000 travailleurs y oeuvraient.

Héritage de l’époque où la ville était fermée, Nijni Novgorod abrite également plusieurs instituts de recherche, surtout quant à l’énergie nucléaire.

Le musée Sakharov
À 11 heures, nous descendons devant un imposant « bloc appartement ». C’est dans cet immeuble que nous pourrons visiter l’appartement où Andreï Sakharov a été sous étroite surveillance de 1980 à 1986.

Immeuble abritant le musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Immeuble abritant le musée Sakharov.

C’est un drôle d’endroit pour un musée! Celui-ci prend place dans un seul appartement, le reste de l’immeuble est occupé par des résidents! D’ailleurs, pour entrer, le concierge de la bâtisse a dû être mandé pour nous ouvrir.

Nous entrons dans l’appartement devenu musée. Nous nous installons dans une petite pièce, où il y a des chaises le long des murs, pas en quantité suffisante pour tout le groupe toutefois. Sur les murs, il y a plusieurs photos illustrant le travail de Sakharov. Le droit de photographier est de 50 roubles. Notre guide accompagnatrice, Roxanne, achète quelques permis, dont un pour nous.

Puis, notre guide nous dresse un bref portrait de monsieur Sakharov :

« Andreï Sakharov a été un physicien nucléaire russe qui, après avoir contribué, en 1960, à mettre au point une bombe à hydrogène de 57 mégatonnes, une bombe qui est encore à ce jour la plus importante bombe à avoir explosé dans l’histoire de l’humanité, est devenu militant pour les droits de l'Homme, les libertés civiles et la réforme de l'Union soviétique. D’ailleurs, il a mérité le Prix Nobel de la paix en 1975.

C’est en 1962 qu’Andreï Sakharov a pris conscience des conséquences de ses travaux sur le futur de l'humanité. À compter de ce moment, il a tenté de faire prendre conscience du danger de la course aux armements nucléaires.

Après avoir épousé, en 1972, l'activiste pour la défense des droits de l'homme, Elena Bonner, Sakharov accorde en 1974 une interview à un journaliste canadien. Débute alors une longue série de convocation par le gouvernement de son pays qui le sermonne sur ses agissements et l'avertit des conséquences de ses prises de position vis-à-vis de l'étranger.

En 1979, suite à ses critiques dirigées contre les autorités de son pays, l’URSS lui retire ses privilèges et ses fonctions. Il est déchu de ses distinctions honorifiques obtenues en tant que père de la bombe soviétique. Il est assigné à résidence dans la ville fermée de Gorki et est étroitement surveillé par le KGB de 1980 à 1986.

Andreï Saharov a fait deux grèves de la faim, mais pour la deuxième, l’information n’a jamais filtré hors des murs de Gorki!

Mikhaïl Gorbatchev met fin à l’exil du savant et à celui de son épouse en 1986. En 1988, après avoir été réhabilité, Sakharov est élu au présidium de l’Académie des sciences.

Libre, il décède le 14 décembre 1989. Son épouse, Elena Bonner vit aujourd’hui aux États-Unis. »

P.-S. – Le discours de notre guide a été enrichi de quelques précisions retrouvées sur le site de l’encyclopédie libre Wikipédia.

C’est donc ici que Sakharov a été exilé! Il fut logé, avec sa deuxième épouse, dans un appartement qu’on disait de luxe à l’époque!

Nous visitons les pièces de l’appartement. C’est pauvre et surtout déprimant, comme en témoignent les quelques photos suivantes :

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Une peinture représentant Sakharov alors déjà âgé.

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Musée Sakharov, Nijni Novgorod, Russie.

Photos ci-dessus : Assez déprimant!

À 11 h 30, nous regrimpons dans le car et quittons ce quartier, qui est vieux et très pauvre. Nous reprenons la route vers le centre-ville en empruntant le boulevard Gagarine.

Nous traversons la cité universitaire. Chemin faisant, nous entrevoyons une statue de Maxime Gorki. Elle a été sculptée par une artiste russe.

Gorki est né à Nijni Novgorod en 1868. Il a été un des grands écrivains russes. Durant la révolution, il était un des proches de Lénine. Sa proximité du régime lui a d’ailleurs valu, un peu avant sa mort, de voir son nom immortalisé lorsqu’il est devenu le nouveau patronyme de la ville de Nijni Novgorod.

Dans son roman le plus célèbre, « La mère », qu’il a publié en 1907, il a créé le personnage principal de son oeuvre en se basant sur une personne qu’il avait connue à Nijni Novgorod.

L’église de l’Assomption
Nous descendons du car à midi sur une petite rue où il y a une maison construite en bois et en brique. Elle a été bâtie par un marchand ayant connu le succès en affaires. Le rez-de-chaussée servait d’entrepôt, alors que l’étage du dessus était le lieu d’accueil des invités. Ces deux étages étaient de brique. Le troisième, qui était fait en bois, abritait la famille. C’était chaud en hiver et frais en été. Il y a quelques carreaux en terre cuite de plusieurs couleurs.

En face de la maison, il y a une église construite par ce même marchand. C’est l’église de l’Assomption de-la-Vierge. Elle date du XVIIe siècle.

Église de L’Assomption, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Église de L’Assomption.

Sur cette photo, nous voyons, tout juste devant l’église, un immeuble de plusieurs étages. Celui-ci aurait été construit à cet endroit pour tenter de cacher l’église… et ainsi la sauver de la destruction des bâtiments religieux ordonnée par Staline avant que ne s’amorce la Deuxième Guerre mondiale!

Église de l’Assomption, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Après la déprime de l’appartement d’Andreï Sakharov, il fait bon respirer l’odeur suave des glaïeuls!

Église de L’Assomption, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Une belle couleur pour les coupoles!

Nous marchons jusqu’à un petit promontoire d’où nous avons une vue magnifique sur l’Oka… sur l’église visitée ce matin et sur le pont Kanavinski qui traverse le fleuve Oka, un des deux cours d’eau majeurs de Nijni Novgorod.

Église de-la-Nativité, le pont Kanavinski et l’Oka, Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : Église de-la-Nativité, le pont Kanavinski et l’Oka qui se jette dans la Volga.

Nous remontons dans le car à 12 h 30… il fait 35 degrés.

Méli-mélo
Nijni Novgorod est l’une des 13 villes de Russie qui comptent plus d’un million d’habitants.

En Russie, le métro est obligatoire dans les villes qui comptent plus d’un million d’habitants.

À Nijni Novgorod, la partie industrielle de la ville est la partie qui occupe la plus grande superficie de la ville. On y retrouve des usines de construction d’autos, d’avions, de sous-marins, de bateaux, etc.

Bien que Nijni Novgorod soit baignée par la Volga, on y note que de très rares inondations. Pourtant, au printemps, le niveau de l’eau monte de deux mètres.

Pour se rendre en bateau de Nijni Novgorod à Saint-Pétersbourg…, il faut compter 15 jours de navigation.

Les habitants de Nijni Novgorod sont des Nijégorodiens et des Nijégorodiennes.

À suivre
Le kremlin de Nijni Novgorod, la superbe petite rue piétonne Bolchaïa Pokrovka et un périple de huit heures en train en direction de Kazan.

Entrée du kremlin de Nijni Novgorod, Russie.

Photo ci-dessus : À l’entrée du kremlin de Nijni Novgorod, on peut voir une exposition de véhicules militaires ayant servi durant la Seconde Guerre mondiale.

Bibliographie
Atlas en fiches, (Russie, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg et grandes villes russes) , Éditions Atlas, 2008;

Cap sur la Russie : Moscou – l’Anneau d’Or – Saint-Pétersbourg, Martin Gostelow, JPM Publications, 2000, 79 pages;

Contes populaires russes, Éditions P2, Saint-Pétersbourg, 2000, 97 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia, Moscou et une foule d’autres pages;

Guide Voir, Moscou, Éditions Libre Expression, 2007, 264 pages;

Le russe avant de partir, Éditions Harrap’s, 2008, 112 pages et trois cédéroms;

Moscou, Édition d’art Amarante, Moscou, 2009, 136 pages;

Russie, Catherine Zerdoun, Éditions du Chêne, 2008, 272 pages;

Russie, Belarus-Ukraine, Bibliothèque du voyageur Gallimard, 2007, 390 pages;

Souzdal – Vladimir - Boglioubovo, Éditions d’Art « Ivan Feodorov », Saint-Pétersbourg, 2004, 33 pages.

Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant