Sep/100
Le mot du jour : subsidiarité (le principe de)
Textes et recherches de Jacques Lanciault
On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...
Source de la recherche : la phrase suivante, tirée d’un texte de Guillaume S. Leduc, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 septembre 2010 : «Tout comme les idées de gauche, les idées de droite ont évolué. Le conservatisme d'aujourd'hui s'aligne avec des valeurs comme la liberté individuelle, la responsabilité citoyenne, la défense de l'identité québécoise et la subsidiarité. Les idées sont là et semblent plus pertinentes que jamais pour refaire du Québec une province riche, qui arrêterait de se nourrir des paiements de péréquation et qui assumerait pleinement et fièrement son autonomie financière.»
Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit comme suit le principe de la subsidiarité : « Principe selon lequel une autorité centrale ne peut effectuer que les tâches qui ne peuvent pas être réalisées à l'échelon inférieur.»
Mais, c’est encore une fois l’encyclopédie libre « Wikipédia » qui propose la définition qui m’apparaît la plus complète, c’est-à-dire :
« Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, doit être allouée à la plus petite entité capable de résoudre le problème d'elle-même. Il va de pair avec le principe de la suppléance, qui veut que quand les problèmes excèdent les capacités d'une petite entité, l'échelon supérieur a alors le devoir de la soutenir, dans les limites du principe de subsidiarité.
C'est donc le souci de veiller à ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l'être avec plus d'efficacité à une échelle plus faible, c'est-à-dire la recherche du niveau pertinent d'action publique.
La signification du mot latin d'origine (subsidiarii= troupe de réserve, subsidium= réserve / recours / appuis) reflète bien ce double mouvement, à la fois de non-intervention (subsidiarité) et de capacité d'intervention (suppléance). »
La photo ci-dessus : le logo de l’encyclopédie libre « Wikipédia »… la solution de plusieurs casse-tête.
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23 septembre 2010
Excellent et très informatif! Il aurait été intéressant par contre de savoir qui était l’auteur de la citation 🙂
Bonne journée !
23 septembre 2010
Réponse au commentaire de Marc-André :
C’est précisé dans « Source de la recherche » : la phrase suivante, tirée d’un texte de Guillaume S. Leduc, publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 septembre 2010. Toutefois, spécifions que monsieur Leduc écrivait dans la section « Libre opinion » du Devoir à titre de Membre fondateur du Réseau Liberté-Québec.
Jacques