Sep/100
Le mot du jour : manga
Textes et recherches de Jacques Lanciault
On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...
Source de la recherche : la phrase suivante, tirée d’un texte de Fabien Deglise, publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 septembre 2010 : «L'univers ultracoloré, populaire et hautement ludique des mangas, ces bandes dessinées d'origine japonaise, a-t-il sa place dans la salle du Trône et autres Grands Appartements du château de Versailles?»
Définition :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit le nom manga comme suit : Un manga est une bande dessinée japonaise.
Puis, on explique ce qui distingue ce type de bande dessinée : Manga souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », est composé de ga, qui désigne la représentation graphique (« dessin », « peinture » ou toute image dessinée - comme l'estampe), et man, « involontaire », « divertissant », « sans but », mais aussi « exagérer », « déborder » (qui peut être interprété comme caricature, ainsi qu'« au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie », « image malhabile » ou tout simplement caricature.
Le mot a pris le sens précis de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. Lorsqu'elle y devient très populaire, après 1945 et grâce à Osamu Tezuka, le terme s'impose pour ne finir par ne plus désigner qu'elle. C'est ce terme qui a été utilisé à l'étranger (France, États-Unis, Allemagne, etc.), pour caractériser la bande dessinée japonaise, dont il est devenu un synonyme, et parfois grossièrement ramené à un genre.
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