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Les Capitales de Québec : la fièvre de la grande danse

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 13 septembre 2010

Pierre-Luc Laforest

(Little Falls, New Jersey) Jamais deux sans trois, dit le proverbe. Pour une troisième année de suite, les Capitales de Québec participent à la grande danse du mois de septembre dans la Ligue Can-Am de baseball indépendant.

Photo ci-dessus : Pierre-Luc Laforest fait partie des très bons joueurs québécois dont la contribution assure le succès des Capitales. (Photo : Le Soleil, Steve Deschênes)

«Notre présence en finale représente un mélange de soulagement et d'excitation», admet le gérant, Patrick Scalabrini.

Au lendemain de leur victoire en trois matchs aux dépens des New Jersey, l'heure était au repos et à la réflexion à l'aube de la série trois de cinq qui déterminera qui, des Capitales ou des Colonials de Pittsfield, inscrira son nom sur le trophée Arthur E. Ford. Aucune équipe n'a réussi à remporter deux titres consécutifs depuis 2003 et 2004 (New Jersey) dans la défunte Ligue Northeast, devenue la Can-Am depuis.

«Pour avoir vécu le championnat, l'an passé, c'est sûr qu'on veut répéter l'expérience. Je ne pensais pas qu'on l'emporterait en trois matchs, mais là, c'est concret et ça repose entre nos mains», estimait celui qui en est à sa première année au poste de gérant.

Scalabrini avait de gros souliers à chausser, cette saison. Il a remplacé le gérant le plus victorieux de l'histoire de l'équipe, soit Michel Laplante, qui était aussi le personnage le plus en vue de la formation. En cinq ans à la barre des Capitales, Laplante avait mené sa troupe à quatre participations à la finale, dont deux conquêtes en 2006 et 2009.

Cinq présences en finale en six ans, dont trois de suite, voilà un exploit qui n'a rien d'anodin, peu importe la ligue dans laquelle on évolue.

«Ça s'explique par plusieurs choses, dont le talent de nos joueurs et la chance que nous avons de pouvoir ramener les mêmes gars importants à chaque année. Nous alignons des vétérans, comme Goefrey Tomlinson, qui comprennent ce qu'on essaie de faire. Grâce à eux, et à plusieurs autres, l'identité des Capitales n'est jamais perdue», affirme celui qui avait justement cédé son poste de vétéran à Laforest, en 2009.

La défensive est également un élément de satisfaction dans le bureau des entraîneurs. Le retour en santé du deuxième-but Josh Colafemina a stabilisé l'avant-champ, il n'y a pas beaucoup de balles qui tombent au champ extérieur et Pierre-Luc Laforest est solide comme le roc derrière le marbre. «On a toujours été chanceux. Honnêtement, je ne pensais pas que Thompson, Leveret et Wagner se débrouillaient aussi bien en défensive.»

La filière québécoise
Les Capitales connaissent aussi beaucoup de succès avec leur filière québécoise. Dans la Ligue Can-Am, le nom des Laforest, Boucher, Naccarata, Gélinas et Simard est synonyme d'excellence.

«Les autres équipes de la Ligue savent depuis plusieurs années qu'il y a de très bons joueurs au Québec et nous avons le luxe de choisir les meilleurs. Et vous savez quoi? Il va y en avoir d'autres lorsque ceux-ci prendront le chemin de la retraite», prédisait-il.

En 2001, lorsqu'il avait été mis sous contrat à titre de recrue, Scalabrini ne faisait pas partie de la majorité dans le vestiaire. «Les temps ont changé. À part Michel [Laplante], les Québécois étaient souvent le 11e joueur de position ou le 10e lanceur. Ce n'est plus le cas, ils sont maintenant nos meneurs. Mais plus important encore, ils ne font qu'un avec les autres joueurs venus du reste du Canada ou des États-Unis.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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