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Roy et Lachance se souviennent de Maxime St-Pierre

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 3 septembre 2010

Maxime St-Pierre(Québec) Maintenant entraîneur-chef des Diamants de Québec, Jean-Philippe Roy était l'un des vétérans de l'équipe lorsque Maxime St-Pierre a disputé quelques matchs avec eux en 1996. «Pour le baseball québécois, sa promotion dans les majeures démontre que la persévérance peut rapporter», disait-il, hier après-midi.

Photo ci-dessus : Le Québécois Maxime St-Pierre aura joué 978 matchs dans les ligues mineures avant d'avoir la chance de faire ses preuves dans le baseball majeur. (Photo AP)

Roy n'a jamais dirigé le nouveau receveur des Tigers. Il garde le souvenir d'un jeune espoir talentueux, doté d'un bras puissant. Après avoir joué dans le midget AAA avec les Condors de Charlesbourg, St-Pierre s'était aligné avec les Canonniers de Québec, une formation de l'ancien réseau sélect de développement qui permettait aux joueurs de profiter d'une année de transition entre le midget et le junior. «Il avait disputé quelques matchs avec nous, cette année-là. Par la suite, les Diamants l'avaient échangé aux Orioles d'Ahuntsic parce qu'ils savaient que Maxime ne jouerait pas dans la LBEQ, qu'il signerait un contrat professionnel à 17 ans.

Les chemins de Roy et St-Pierre se sont croisés à nouveau quand les Brewers de Milwaukee ont mis le receveur sous contrat en qualité de... releveur. «J'avais posé quelques questions, mais il avait un canon dans le bras. C'est un peu pour cela qu'il est encore à ce niveau», soutenait le recruteur des Brewers au Québec. Roy se réjouit de son rappel par les Tigers. «Max n'a pas eu une vie facile, mais il n'a jamais lâché. Ça prouve qu'avec de l'effort, tout peut arriver. Ça fait aussi du bien de voir un joueur de position du Québec faire le saut dans les majeures, ce qui est plutôt rare.»

Joint à Ottawa, le directeur technique de Baseball Canada, André Lachance, accueillait la nouvelle avec joie. Il avait sélectionné le jeune St-Pierre avec le premier choix régional des Diamants, à l'époque. «Dans le temps, nous avions mis en marche le baseball d'automne et il venait recevoir les balles de lanceurs de 21 ans alors qu'il n'en avait que 14», racontait-il à propos de celui qui a grandi sur la Rive-Sud de Québec.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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