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Août/10
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Le palais des armures, une mini croisière sur la Moskova et belle flânerie sur la rue Arbat!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 7e d'une série de reportages sur une féerique odyssée en Russie au tout début de l’été 2010.

Édifice de style stalinien vu de la Moskova, Moscou, Russie.

Moscou, Russie, lundi 21 juin 2010 — Déjà une troisième journée de visites à Moscou. Et aujourd’hui encore, le programme semble être tout aussi intense que pour les deux premières journées. Tout d’abord en matinée, le palais des Armures et ses trésors, puis la magnifique cathédrale du Christ-Sauveur reconstruite au début des années 1990 à l’image exacte de celle détruite par Staline en 1931. Un dîner sur la Moskova dans le cadre d’une petite croisière d’où Moscou nous révèlera ses plus beaux édifices… vus de la rivière. Puis une belle petite flânerie sur la rue piétonne oulitsa Arbat et finalement un retour à l’hôtel, en métro. Ouf!

Notre photo : L’architecture stalinienne dans ses lignes les plus pures… très impressionnant!

Pour agrandir la photo, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n'importe laquelle des photos.

Au son du réveil ce matin, nous bondissons du lit pour vérifier si le soleil est toujours de la partie. Oui, fantastique!

Après nous être régalés de notre petit déjeuner à l’hôtel, nous grimpons dans le car et quittons l’hôtel dès 9 heures. Le premier bonjour de Tatiana, notre guide moscovite, est de nous aviser que les météorologues russes prévoient que le mercure atteindra les 30 degrés Celsius aujourd’hui. Ouf. C’est un peu chaud pour visiter!

Le car file en direction du Kremlin où notre réservation pour les visites du palais des Armures et du fonds diamantaire est prévue pour 10 heures.

Le palais des Armures regroupe les trésors accumulés par les princes et les tzars au cours de leurs règnes. Quant au fonds diamantaire, il présente une foule de diamants, dont les plus gros du pays.

Nous arrivons au Kremlin à 9 h 30. Nous entrons, comme pour nos précédentes visites, par la place du Manège et par le jardin d’Alexandre.

Après quelques minutes d’attente durant lesquelles de nombreux touristes prennent place derrière nous dans la file, nous entrons dans le palais des Armures. Il est 9 h 50.

Malheureusement, les photos ne sont pas permises à l’intérieur. Et contrairement aux œuvres du Musée Tretiakov, dont nous avons retrouvé des photos en grande quantité sur Internet, la grande toile recèle de très peu de clichés d’objets exposés au palais des Armures. Nous en avons toutefois récupéré quelques-uns, pas toujours de très bonne qualité, mais ces photos permettent tout de même de nous rappeler les merveilles que nous avons admirées.

Des robes
En tout premier lieu, nous découvrons une magnifique collection de robes qui ont été portées par des Boyards, c’est-à-dire des nobles de haut rang de Russie. Les robes présentées ici sont tout autant pour les femmes que pour les hommes.

Nous voyons, entre autres, une robe ayant appartenu à Pierre Le Grand (1672-1725), lui qui mesurait 2 m 4 cm à une époque où les gens mesuraient en moyenne à peine 1 m 57 cm. C’est d’ailleurs autant pour sa grandeur physique que pour ses grandes réalisations qu’on le désigne sous le vocable de «Le Grand».

Puis, de belles robes de femmes se suivent de vitrine en vitrine: certaines venues d’Europe, dont une de couleur framboise ayant appartenu à l’impératrice Anne 1re (1693-1730), la fille d’Ivan IV, une autre qui est magnifique et dont la traîne brodée d’argent pesait huit kilogrammes. Puis, encore une autre, celle-ci dont la traîne est en hermine. Tatiana nous précise que 600 petites bêtes ont été nécessaires pour créer cette traîne.

Il y également tout plein d’accessoires.

Notre guide nous signale que tout ce qui se trouve ici est authentique. D’ailleurs quand il manque une pierre précieuse sur un vêtement ou sur un objet, on ne la remplace pas!

Il y a de nombreuses robes de prêtres serties de pierres précieuses.

Nous voyons également la robe de Catherine II (1729-1796), avec souliers assortis, qu’elle a portée le jour où elle est devenue impératrice.

Plusieurs vêtements que nous voyons dans les vitrines ont plus de 300 ans.

Des trônes
Puis, nous passons devant des vitrines renfermant des trônes, toutes sortes de trônes et de toutes les couleurs. Il y a entre autres celui d’Ivan-le-Terrible… en plaque d’ivoire et un de ceux où s'assoyait Pierre Le Grand. Celui-ci est énorme et devait être utilisé pour des cérémonies d’apparat. Derrière ce trône, il y a une cache, où la sœur de Pierre Le Grand prenait place lors des audiences, pour souffler à son frère, alors âgé de dix ans, les réponses à offrir aux visiteurs.

Des couronnes
Il y a de belles « chapkas » décorées de magnifiques pierres précieuses et de zibeline. Pour orner la chapka d’un noble, la fourrure devait être choisie en Sibérie, c’est là qu’il y a la fourrure la plus solide qui soit. Elle dure de nombreuses années.

Chapka de Vladimir Monomaque, Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Au XIII ou XIVe siècle, le tsar de Kiev, Vladimir Monomaque, a reçu de l’empereur Konstantin Monomaque, son grand-père, une chapka en fourrure de zibeline ornée d'une croix en or et décorée de pierres précieuses.

Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Et d’autres chapkas richement ornées.

Des carrosses
Nous entrons dans la salle des carrosses. Ceux qui y sont exposés sont très grands, leurs roues sont très hautes.

Les carrosses que nous voyons ont les fenêtres à l’air libre. À l’époque les fenêtres des carrosses étaient en mica, ce n’est que beaucoup plus tard que la vitre est apparue.

Autre constatation, il n’y a pas de siège pour le cocher. Toutefois, Tatiana nous informe qu’il y avait du chauffage à l’intérieur. Et nous pouvons voir qu’il y a beaucoup de décoration en fil d’or partout sur ces beaux carrosses.

Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Un des carrosses que nous avons vu.

Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Un autre magnifique carrosse exposé au palais des Armures de Moscou.

Nous arrivons devant le traîneau que l’impératrice Élisabeth, qui a précédé Catherine sur le trône, a utilisé lors d’un voyage l’ayant mené de Moscou à Leningrad, une distance de 650 km franchie en… 38 heures. Durant cette expédition réalisée à tombeau ouvert, 800 chevaux seraient morts de fatigue ou blessés.

De véritables bijoux
Puis, nous montons au deuxième étage où se trouvent les salles présentant l’art russe appliqué datant d’aussi loin que le XIIe siècle. Les objets que l’on voit ici avaient été, à l’époque, enterrés avec les dépouilles de leurs propriétaires sur des collines, dans des tumulus, probablement comme ceux que nous avons eu la chance de visiter en Grèce.

Il y a de grands médaillons qui pendaient aux chapeaux des dames, comme des boucles d’oreilles. Ces médaillons contenaient des herbes qui servaient à parfumer… l’ancêtre des parfums!

Nous voyons de magnifiques encadrements pour icône… en or.

Des vitrines de vaisselles en or ou en argent. Il y a même des pierres précieuses, de l’ambre et de l’onyx à l’intérieur des coupes ou des plats.

Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Quelques couverts provenant du palais des Armures de Moscou qui ont été exposés au Musée du Louvre lors de l’exposition « La Sainte Russie au Louvre ».

Le XVIIe siècle représente l’époque des derniers artistes purement russe, par la suite, l’art russe s’est inspiré de ce qui se faisait en occident.

D’énormes richesses sont exposées : des calices, des couvertures de livres, des crucifix, des icônes, des croix orthodoxes, etc.

Des armures
Nous voici maintenant dans une salle exposant un grand nombre d’armures. Celles-ci ont été portées par des guerriers russes. Il y a aussi des vêtements en cotte de mailles, dont certains comptent plus de 20 000 anneaux… ayant nécessité chacune une année de travail de confection.

Avec la cotte de mailles, les soldats étaient plus habiles, car leurs costumes étaient plus souples que ceux des soldats occidentaux, dont l’armure était beaucoup plus lourde.

Il y a des vitrines où sont exposées des armes : des fusils de différentes grandeurs, des sabres, des épées, des pistolets, certains décorés de nacre et de pierres précieuses.

Palais des Armures, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Pauvre cheval devant transporter un tel poids.

D’autres très beaux objets
Nous voyons quelques cadeaux offerts aux princes, tzars et impératrices russes par des ambassadeurs venus de Pologne, de Suède, d’Allemagne, etc.

Et un bon nombre de perruques… Celles-ci auraient été inventées pour cacher les poux! Car à cette époque, les gens avaient horreur de se laver. Et dans le même ordre d’idée, nous voyons plusieurs objets servant de réceptacle pour des herbes que l’on faisait fumer dans les salons… pour masquer les odeurs.

Il y a de grandes vitrines exposant des ensembles de vaisselles en porcelaine de Sèvre. Et il y a une vitrine qui est immense. Elle renferme un ensemble de plus de 2 500 pièces, toutes en argent... un cadeau du compte Orlov à Catherine II!

C’est incroyable la richesse qui est exposée ici… et pourtant pendant la révolution, deux tiers des richesses des tzars ont été pillées pour subventionner l’armée.

Il y a une vitrine présentant des œuvres de Fabergé, un Français qui vivait en Russie.

Ce dernier ayant constaté que la plus grande fête célébrée en Russie était celle de Pâques, il a imaginé et confectionné des œufs de Pâques pour la famille du tzar. De véritables chefs-d'œuvre d’orfèvrerie.

Les œufs sont montés sur des bases en or. Un représente le Kremlin, un autre contient les portraits des Romanov, un autre renferme une réplique en miniature du train transsibérien avec une locomotive en platine!

Une magnifique horloge trône sur un meuble, elle a été confectionnée par un artisan anglais et a été donnée à Catherine la Grande. Elle fonctionne toujours aujourd’hui. Elle possède un petit cadran en son centre, comme un soleil. De l’objet s’émane une musique mystérieuse. Cette horloge était destinée à célébrer le rayonnement de Catherine.

Voilà, il est 11 h 30 et notre visite du palais des Armures est terminée. Wow!

Avant la visite du fonds diamantaire, nous prenons une petite pause… bien méritée. Nous en profitons pour visiter la boutique de souvenirs… merveilleuse!

Le fonds diamantaire
Nous entrons à 12 h 15 dans l’antre du diamant, le roi de toutes les pierres et la pierre des rois!

Tatiana nous précise qu’un diamant dont le poids est de plus de 20 carats porte un nom.

Nous voyons une carte géographique de la Russie en diamants… avec un rubis pour indiquer la capitale Moscou.

Il y a de multiples diamants à l’état brut de différentes tailles. De magnifiques parures pour les tzarines et impératrices décorées de diamants, d’émeraude, de rubis, etc.. Ce sont de très beaux bijoux.

Il y a aussi des couronnes, des diadèmes, dont entre autres, la couronne de Catherine II, une pièce affichant un poids de deux kilogrammes.

Puis, un peu plus loin, un magnifique diadème portant le nom de « La récolte » qui imite les tiges de blé. Il est en deux tons, or et blanc!

Plusieurs grosses pépites d’or sont exposées à l’état brut et mystérieusement elles peuvent être assimilées à des formes connues, par exemple : un soulier, un cerveau, un chien, un chameau, un cheval, etc.

Nous sortons éblouis de notre visite. Il est 13 heures, une visite planifiée comme du papier à musique!

Dehors, il fait très chaud, mais une petite brise rafraîchissante souffle. Il n’y a pas d’humidité, pas de nuages dans un ciel tout bleu où brille le soleil. Nous sommes merveilleusement bien.

La cathédrale du Christ-Sauveur
Nous reprenons le car pour nous rendre à la cathédrale du Christ-Sauveur située sur une colline non loin du Kremlin.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : La Cathédrale du Christ-Sauveur est entourée de très beaux jardins.

La construction de la cathédrale originale a été commencée en 1839 et elle s’est terminée en 1883. Elle a été érigée sur ordre d’Alexandre 1er pour remercier « le Sauveur » d’avoir libéré Moscou de la Grande Armée de Napoléon. Toutefois, Staline l’a fait démolir en 1931. Il voulait y construire un « palais des Soviets », un projet qu’il n’a jamais réalisé.

Dans les années 1960, une immense piscine extérieure a été construite en lieu et place.

Ce n’est qu’au début des années 1990 que le maire de Moscou, Iouri Loujkov, — il est d’ailleurs toujours en poste à la mairie aujourd’hui —, a lancé le projet de reconstruction de l’église… à l’identique de celle détruite par Staline.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une cathédrale impressionnante.

La cathédrale a été inaugurée le 7 janvier 2000, soit le jour du Noël orthodoxe, cinq ans jour pour jour après que le patriarche Alexis II eut placé la première pierre de la nouvelle cathédrale du Christ-Sauveur. L’église fut consacrée le 19 août de la même année.

C’est la plus grande église du pays, elle est surnommée l’église du président. Elle compte 9 000 mètres carrés de peinture et 200 kilogrammes d’or la décorent. Elle est de type byzantin. L’iconostase est de forme octogonale.

La coupole fait 30 mètres de diamètre! Il y a quelque 27 espèces de marbre multicolore venant d’Italie qui décorent son intérieur.

Selon notre guide, le coût de la reconstruction a été astronomique, quelque dizaines de milliards de roubles. Le guide « Voir » sur Moscou précise que son coût a été de 200 millions de dollars américains.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des nombreuses portes permettant d’accéder à la cathédrale du Christ-Sauveur

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Photos ci-dessus : Tout autour de la cathédrale du Christ-Sauveur il y a de superbes sculptures.

Plusieurs ouvriers travaillent encore à la finition de la structure extérieure de l’église. Il y a plusieurs échafaudages sur la façade.

Nous y entrons par le côté, mais c’est une entrée tout aussi imposante que celle du devant. Il est 13 h 20. C’est un autre endroit où les appareils photo sont interdits. Dommage.

Vue de l’intérieur, l’église est encore plus imposante. Il y a beaucoup de décorations. En fait, il y a des peintures partout, sur les murs, au plafond et même sur les colonnes. Il est évident que tout est neuf. Il n’y a rien d’authentique, mais avouons que c’est très beau à contempler.

Nous descendons au sous-sol, où il y a une autre église et où se trouve l’icône de Saint-Sauveur datant du XIXe siècle qui elle, est authentique. En haut, nous avions vu une copie.

Nous voyons une « image » de Saint-Nicolas avec des turquoises sur métal.

Le plafond est voûté comme un vrai palais du XVIIe siècle. Il y a un petit musée au rez-de-chaussée, que nous visitons très rapidement.

Trente minutes nous aurons été nécessaires pour visiter la cathédrale. Nous remontons dans le car à 14 heures et prenons la route pour les berges de la Moskova où nous embarquerons sur un petit bateau pour y dîner.

Vogue vogue mon petit navire
Nous arrivons à destination à peine cinq minutes plus tard. Nous débarquons sur le quai. Notre bateau est le « Davidov ». Nous y montons.

Aussitôt que nous sommes confortablement installés, le repas nous est servi. La nourriture est plus qu’ordinaire. Nous avons droit à une darne de saumon avec du brocoli, autant le saumon que le brocoli sont trop cuits. Céline, qui ne mange ni poisson ni fruits de mer, reçoit une pièce de viande qui semble être du bœuf, beaucoup trop cuit comme nos plats. Toutefois, l’entrée de tomates, tout comme la soupe et le dessert aux fruits, sont délicieux.

Après le repas, nous montons sur le pont où nous avons l’occasion d’immortaliser plusieurs superbes édifices de la ville de Moscou. Il fait chaud.

Notre embarcadère sur la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Notre embarcadère sur la Moskova.

Statue de Pierre Le Grand sur la Moskova, Moscou, Russie.

Photos ci-dessus et ci-dessous : La gigantesque statue de Pierre Le Grand sur la Moskova, d’une hauteur de 94 mètres, une œuvre du sculpteur d’origine géorgienne Zourab Tsereteli.

Statue de Pierre Le Grand sur la Moskova, Moscou, Russie.

Cathédrale du Christ-Sauveur vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Céline pose sur le pont du bateau, avec en toile de fond la Cathédrale du Christ-Sauveur et ses dômes dorés. C’est magnifique avec le reflet du soleil et le ciel entièrement bleu.

Cathédrale du Christ-Sauveur vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Et la voici la superbe cathédrale du Christ-Sauveur.

Tour Vodovzodnaïa vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des tours du Kremlin, la tour Vodovzodnaïa, appelée aussi la Tour de l'Eau.

Cathédrale de l’Annonciation et de l’Archange-Michel vues de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : À gauche la Cathédrale de l’Annonciation et à droite, celle de l’Archange-Michel.

Tour Oroujeïnaïa vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : La Tour Oroujeïnaïa, aussi appelée la Tour des Armures.

Tour Spasskaïa vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : La Tour Spasskaïa, mieux connue sous le nom de Tour du Sauveur.

Croisière sur la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une température idéale pour voguer sur la Moskova.

Cathédrale Basile-le-Bienheureux vue de la Moskova, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Les merveilleux bulbes cathédrale Basile-le-Bienheureux!

Nous terminons notre belle balade à 15 h 45 pour aussitôt remonter dans le car en route pour la rue de l’Arbat, première rue piétonne de la ville, le Montmartre de Moscou!

La rue de l’Arbat!
Une quinzaine de minutes plus tard, nous descendons tout juste devant l’édifice du ministère des Affaires étrangères, un classique du style stalinien construit en 1951.

L’édifice du ministère des Affaires étrangères, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : L’édifice du ministère des Affaires étrangères!

L’édifice du ministère des Affaires étrangères, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Un édifice qui porte encore l’emblème de l’Union soviétique.

La rue Arbat est des plus pittoresque, une des rues les plus touristiques de Moscou. Et nous aurons le temps de l’arpenter de long en large, puisque notre accompagnatrice nous laisse quelque deux heures trente de temps libre. Le rendez-vous pour le souper est fixé devant le restaurant « américain » Hard Rock Café à 18 h 30!

Notre premier arrêt est pour le bureau de poste, le seul endroit, semble-t-il, où nous pouvons acheter des timbres. Excellent, car nous avons déjà plusieurs cartes postales, fleurant encore bon l’encre, prêtes à être expédiées. Nous achetons 10 timbres pour 250 roubles.

Nous marchons lentement furetant à gauche et à droite jusqu'à l’extrémité de la rue.

Monument à la mémoire de Boulat Okoudjava, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Monument à la mémoire de Boulat Okoudjava (1924-1997), un auteur-compositeur-interprète soviétique. Un des plus importants chanteurs de langue russe.

Panneau publicitaire de la compagnie Heinz, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Panneau publicitaire de la compagnie américaine « Heinz ».

Rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Superbe entrée d’un « trust » sur la rue de l’Arbat.

Rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Monument dédié à l’écrivain Alexandre Pouchkine (1799-1837) et à sa superbe épouse.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons sur une terrasse, « le 3/9 », et nous y savourons une bière bien fraîche et un verre de vin blanc, un Chardonnay.

Rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des rares photos de celui qui généralement se retrouve derrière le viseur.

Tout au centre de la rue de l’Arbat, il y a de nombreux artistes offrant leurs œuvres. Après une valse-hésitation, nous achetons une belle lithographie représentant, évidemment, la Cathédrale Basile-le-Bienheureux. Affichée à 1,400, roubles, nous l’avons acquis pour 940.

Lithographie achetée rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Lithographie achetée rue de l’Arbat.

Nous remontons l’allée jusqu’au restaurant… où nous soupons!

Le retour… en métro!
Après le souper, nous retournons à notre hôtel… en métro. Quelques autres stations que nous n’avons pas eu la chance de voir, lors de notre tournée souterraine d’hier.

Édifice de style stalinien, secteur de la rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : À l’extrémité de la rue Arbat, nous pouvons admirer ce magnifique édifice de l’ère stalinienne.

Comptoir d'un restaurant McDonald, secteur de la rue de l’Arbat, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Avant de descendre pour prendre le métro, nous croisons ce petit comptoir du restaurant McDonald.

Le trajet se fait sans notre guide Tatiana, qui demeure tout près de la rue de l’Arbat. Roxanne, notre accompagnatrice nous guidera.

Métro de Moscou, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Superbe tableau à l’entrée de la station de métro.

Métro de Moscou, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Petit kiosque à journaux dans le métro de Moscou.

Statue dans le hall souterrain de la station de métro Place de la révolution, Métro de Moscou, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une des statues qui décore la station de métro « Place de la révolution ».

Métro de Moscou, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Dans le hall souterrain de la station de métro Place de la révolution, chacun des passages donnant accès au quai du métro est décoré de magnifiques statues.

Après un petit détour qui nous permettra d’admirer inopinément une station supplémentaire du magnifique métro de Moscou, nous arrivons à notre hôtel. Il est 21 heures et encore une fois, inutile de l’écrire me semble-t-il, nous sommes exténués.

Avant de nous mettre au lit, nous préparons nos valises, car demain soir nous arriverons trop tard pour les boucler et nous quittons tôt le lendemain à destination de Serguiev Possad.

On passe sous silence
Le très décevant souper pris au restaurant « Hard Rock Café » de la rue Arbat. Une salade César défraîchie parsemée de quelques cubes de poulet, poulet en sauce avec pomme de terre en purée froide pour plat principal… c’est tout. On termine avec un bol de crème glacé trois couleurs… sans commentaire!

Méli-mélo
En Russie, la rente d’une personne âgée est de 3 000 roubles par mois. De plus, les personnes âgées de plus de 80 ans, les bébés et les vétérans ne paient pas les médicaments génériques. Seuls, les originaux doivent être payés.

Après avoir été en baisse durant de nombreuses années, le taux de natalité recommence à monter en Russie.

Quelques mots de russe
Et voici cinq autres phrases en russe qui pourraient s’avérer fort utiles :

Apporter : Prinisitié

Le menu: Miniou

Mademoiselle, apporter le menu s’il vous plaît : Dvouchka, prinisitié miniou Pajalousta

Tenez : Vot

Je vous écoute : Slouchaiou vas

P.-S. Pour des besoins évidents, la prononciation des mots est écrite dans notre alphabet. Dans la prononciation en russe, lorsqu'une lettre est en caractère gras, c'est sur elle qu'il faut placer l'intonation.

À suivre
Beaucoup, beaucoup de visites au programme pour demain, dont la première en matinée, le Musée des Beaux-Arts Pouchkine.

Cathédrale du Christ-Sauveur, Moscou, Russie.

Photo ci-dessus : Une belle iconostase admirée au Musée des Beaux-Arts Pouchkine de Moscou. Une œuvre de Francesco d’Antonio de Ancona intitulée « La Vierge, son enfant et les Saints.

Bibliographie
Encyclopédie en ligne Wikipédia, Moscou et une foule d’autres pages.

Cap sur la Russie : Moscou – l’Anneau d’Or – Saint-Pétersbourg, Martin Gostelow, JPM Publications, 2000, 79 pages;

Guide Voir, Moscou, Éditions Libre Expression, 2007, 264 pages;

Le russe avant de partir, Éditions Harrap’s, 2008, 112 pages et trois cédéroms;

Moscou, Édition d’art Amarante, Moscou, 2009, 136 pages;

Russie, Catherine Zerdoun, Éditions du Chêne, 2008, 272 pages;

Russie, Belarus-Ukraine, Bibliothèque du voyageur Gallimard, 2007, 390 pages.

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  1. Nous rentrons de Russie, et grâce à vous et vos très bonnes photos je revois ou découvre aussi ces lieux si passionnants. Merci !
    Marina Obo

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