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Steve Green : Trop fort en gueule

Revue de presse

Maurice Dumas, Le Soleil, le 3 juin 2010

Steve GreenLe lanceur Steve Green a été assez homme pour reconnaître ses torts dans le conflit qui l'a opposé à l'instructeur des lanceurs, Brad Purcell, et à la philosophie des Capitales. Il est cependant très mal placé pour dénigrer le baseball indépendant et mettre en doute les capacités de Purcell et du gérant, Patrick Scalabrini.

Photo ci-dessus : Avant de se joindre au Capitales de Québec, Steve Green avait peaufiné son entraînement avec l'équipoe de l'Académie de Baseball Canada en mars dernier. (Photo Michel Groleau)

Steve Green n'a rien brisé à son seul match régulier dans l'uniforme des Capitales. Il a accordé deux points mérités et quatre coups sûrs en trois manches de travail. Rien pour lever le nez sur des gens et un circuit qui l'avaient accueilli à bras ouverts. Il n'est pas le premier ni le dernier à regarder le baseball indépendant d'un peu trop haut. D'autres, avant lui, ont méprisé ce niveau pour ensuite retomber les deux pieds sur terre.

Fort en gueule et ne souffrant d'aucun complexe d'infériorité, Steve Green tombait sur les nerfs de l'ensemble des porte-couleurs des Capitales. Son départ a été accueilli avec soulagement. Patrick Scalabrini est sorti grandi de la première crise au sein de son équipe. Il a senti la solidarité et l'appui de ses joueurs.

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