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Capitales de Québec : Boucher met fin au duel

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 2 juin 2010

Patrick D'Aoust(Québec) Le premier duel de lanceurs de la saison a tourné à l'avantage des Capitales de Québec, hier soir, au Stade municipal. Mais ils ont eu besoin de patienter jusqu'à la 11e manche pour savourer une victoire de 3-2 aux dépens des Tornadoes de Worcester devant une mince assistance de 1376 spectateurs.

Photo ci-dessus : Le receveur des Capitales Patrick D'Aoust a été l'auteur du jeu le plus spectaculaire de l'année, lorsqu'il a retiré Chris Colabello, qui tentait de croiser le marbre à partir du premier but sur le double d'un coéquipier. (Photo : Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve)

Un simple de Sébastien Boucher, son quatrième de la soirée, a produit le point victorieux. Deux frappeurs plus tôt, Rene Leveret avait provoqué l'égalité de la même façon. Il s'agissait d'une cinquième victoire en six matchs pour les Capitales, qui revenaient de l'arrière pour une troisième fois depuis le début de la saison de la ligue Can-Am.

«Quelle belle manière de finir un match! C'est bien que l'on puisse donner la victoire à nos lanceurs à la fin. Ça va bien pour moi, astheure. Je savais qu'il me lancerait une rapide avec les buts remplis, deux retraits et un compte complet. Elle était un peu basse, mais je devais la frapper parce qu'Yves [Lamontagne] aurait appelé une troisième prise», disait en souriant le voltigeur qui a cogné sept coups sûrs lors des deux dernières rencontres.

Du caractère
Tout juste avant leur tour au bâton, les Capitales avaient vu les Tornadoes s'offrir une avance de 2-1 quand leur videur de buts Nick Salotti avait retroussé le premier lancer de Matt Rusch (2-0) par-dessus la clôture du champ centre-droit. Mais comme à l'habitude, les joueurs vêtus de leur chemise bleu et jaune n'ont pas lâché.

«C'est tellement plaisant, on refuse de perdre. Jouer contre nous, c'est fatigant parce que l'autre équipe ne peut jamais nous compter pour battus», estimait le partant Michel Simard, l'un des artisans de ce duel au monticule.

En six manches, il n'a donné que quatre sûrs et passé neuf rivaux dans la mitaine. Simard a cependant eu le malheur d'accorder un circuit à Vinny Pennell après deux retraits à son dernier passage sur la butte. «Mécaniquement, ça mieux été que mon départ précédent. Pour ce qui de [John] Kelly, il a montré que son expérience le servait bien et qu'il était toujours capable de performer dans cette ligue», rendait-il hommage à son vis-à-vis. Même si les siens ont joué avec le feu, pour finalement réussir à se sortir d'impasse en huitième et neuvième, le gérant Patrick Scalabrini a apprécié sa soirée passée dans le rectangle du troisième but et dans l'arbi.

«Du baseball comme ça, c'est de toute beauté. On a affiché du caractère, les lanceurs ont fort bien travaillé. Il est tellement difficile d'inscrire des points dans ce genre de match, les gars n'ont pas abandonné. Sébastien [Boucher] est dangereux lorsqu'il est en confiance, on l'a vu à sa dernière présence», notait-il. Même si ce fut le match le plus long en nombre de manches, il s'est quand même déroulé à vive allure. Il a aussi permis de voir le jeu le plus spectaculaire de l'année, quand le receveur des Capitales, Patrick D'Aoust, s'est tenu debout devant Chris Colabello, qui tentait de croiser le marbre à partir du premier but sur le double d'un coéquipier.

D'Aoust l'attendait de pied ferme et il s'est relevé avec la balle dans la main pendant que le coureur peinait à retrouver ses esprits. Ébranlé, il a ensuite quitté une manche plus tard. «Ça a fessé solide! Il ne m'a pas manqué, mais c'est toujours plus dangereux pour le coureur parce que moi, je garde mon masque. Ça me protège et ça peut lui faire mal. Je pense qu'il s'est coupé, selon ce qu'on m'a dit», expliquait le receveur.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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