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Capitales de Québec : une rotation sur mesure

Revue de presse

Jean-François Tardif, Le Soleil, le le 26 mai 2010

Steve Green(Québec) On connaît maintenant les noms des lanceurs qui suivront Michel Simard dans la rotation des partants des Capitales en ce début de saison 2010. Brad Purcell, l'entraîneur des lanceurs, a cependant indiqué qu'il avait décidé de rompre avec la tradition.

«L'ordre des partants dans notre rotation n'a pas été établi en fonction du talent de chacun», a expliqué Purcell, qui avait déjà une bonne idée de l'ordre dans lequel il utiliserait ses partants au moment où le camp d'entraînement s'est mis en branle. «Ce ne sera pas l'artilleur le plus talentueux suivi du deuxième plus talentueux et ainsi de suite. Notre rotation a été établie de manière à avoir un équilibre, à tirer le maximum des forces de chacun et à favoriser les meilleures confrontations possibles.»

Photo ci-dessus : Steve Green ne croit pas qu'il aura une pression supplémentaire à porter l'uniforme des Capitales.

La rotation des Capitales en début de campagne sera donc composée de Michel Simard, Steve Green, Karl Gélinas, Sandys Ojito et Dan Sausville. James Kukucka sera appelé à relever Green le temps que celui-ci retrouve tous ses moyens sur la butte. «Les frappeurs mettent un certain temps à retrouver leur synchronisme, ce qui n'est pas le cas pour les lanceurs qui sont généralement prêts lorsque la saison commence. C'est donc bien important de pouvoir compter sur des partants très efficaces en première moitié de saison. Et les partants, c'est l'une de nos forces.»

Très heureux de son personnel de partants, Purcell a indiqué que la profondeur des Capitales au monticule lui permettait de ne pas surutiliser ses hommes. Il a ajouté que l'équipe avait le luxe de pouvoir compter sur la présence dans ses rangs de Jemery Hunt, un joueur d'avant-champ capable de donner un coup de main au monticule et de ménager quelques bras. «On a un très bon enclos. Et un gars comme Kukucka pourrait aussi nous donner un solide coup de main si on avait besoin de lui comme partant. Il a très bien fait dans ce rôle, l'année dernière.»

Une des interrogations de Purcell en début de saison était bien sûr de savoir comment Steve Green se remettrait de son opération à la hanche. Il se demandait aussi comment celui qui avait brillé comme releveur au cours des dernières années se comporterait comme partant.

«Je suis très heureux de la progression de Steve. On oublie parfois qu'à l'origine, il était un partant. Et c'est un gars d'expérience. La différence entre le travail de partant et celui de releveur se situe surtout au niveau mental. Quant au synchronisme, c'est comme la bicyclette, ça revient assez rapidement. Et pour ce qui est de son opération à la hanche, celle-ci ne semble pas lui causer trop de problèmes.»

De son côté, Green a indiqué que le camp d'entraînement lui avait permis de répondre à la principale question qu'il se posait à son arrivée à Québec. Serait-il assez en santé pour lancer de nouveau? Non seulement il a eu une réponse positive, mais de plus, le contexte dans lequel il pourra effectuer son retour au jeu a de quoi le réjouir.

«J'aurai beaucoup moins de stress en sachant qu'un lanceur pourra me relever à n'importe quel moment, a expliqué Green. Je pourrai donc me concentrer sur mon travail et faire de mon mieux. Je n'aurai pas à penser qu'il faut que j'atteigne un certain nombre de manches. Quand je quitterai le monticule, je n'aurai pas l'impression de laisser tomber mes coéquipiers.»

Green : pas de pression de plus
Malgré sa réputation, son statut de vétéran et le fait qu'il soit un Québécois, Steve Green ne croit pas qu'il aura une pression supplémentaire à porter l'uniforme des Capitales. «Au contraire, je pense que je vais avoir moins de pression. Je suis originaire de la Rive-Sud de Montréal et mes parents, ma famille et mes amis y habitent encore. Pour eux, ça va être facile de venir me voir jouer puisque Québec est environ à deux heures et demie d'où ils habitent. C'est certain que ça va être très agréable de jouer en sachant qu'ils sont dans les estrades. Et ça va sûrement me motiver à lancer encore mieux.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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