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Capitales de Québec – Sébastien Boucher: sur la même ligne de départ
Revue de presse
Carl Tardif, Le Soleil, le 22 mai 2010
(Québec) Cette fois-ci, il partira sur le même pied d'égalité que ses coéquipiers. Contrairement à sa première saison chez les Capitales de Québec, Sébastien Boucher n'aura pas à rattraper le temps perdu pour son second tour de piste au Stade municipal.
Le voltigeur a donné le ton à sa sixième saison dans les rangs professionnels avec un carrousel, jeudi à Saguenay. Bon, ce n'était pas contre un rival de la ligue Can-Am, mais qu'importe. Après avoir conservé une mince moyenne de ,227, la saison dernière, tous les moyens sont bons pour augmenter sa confiance.
Photo ci-dessus :Le voltigeur Sébastien Boucher patrouillera dans le champ droit cette saison pour les Capitales. (Photo :Le Soleil, Laetitia Deconinck)
«La grande différence, cette année, c'est que j'arrive ici et je connais tout le monde. Je n'ai rien à prouver à mes coéquipiers, je n'ai pas à me faire un nom», reconnaît le natif de Hull.
Boucher était débarqué à Québec près d'un mois après le début de la saison 2009. Libéré du calibre AAA par les Orioles de Baltimore, l'ancien choix de septième ronde des Mariners de Seatlle n'avait pas réussi à se trouver du travail dans le baseball affilié et il avait finalement accepté de se joindre aux Capitales.
«Quand je suis arrivé, ça faisait deux mois que je n'avais pas joué et il y avait déjà un mois de passé à la saison. Ça n'avait pas été facile pour moi, parce qu'ils [les autres joueurs] étaient plus avancés que moi. Je pensais bien faire et quand les choses ont commencé à aller mal, je me suis ajouté de la pression et c'est devenu pire au lieu de s'améliorer», racontait-il au lendemain d'un match de six coups sûrs en six présences.
Boucher dit ne pas avoir mésestimé le calibre de jeu offert dans le baseball indépendant, sachant qu'il s'agissait d'une ligue professionnelle où l'on trouve plusieurs joueurs d'expérience. «Mais je pensais que j'aurais mieux fait sans trop forcer», avoue-t-il. Heureusement, le déclic s'est fait en fin de saison et il a connu ses meilleurs moments pendant les séries éliminatoires, conservant une moyenne de ,313 avec cinq buts volés. De quoi lui donner des idées pour 2010...
Une présence à la fois
«Je ne veux pas me fixer des objectifs en chiffres, je trouve que ça ajoute de la pression inutilement. Ce qui compte le plus, selon moi, c'est d'avoir de bonnes présences au bâton à chaque fois. Si ça arrive, les chiffres vont suivre», note celui qui a conservé une moyenne de ,265 en deux saisons au niveau AAA.
Lorsque l'on grimpe sur la dernière marche avant d'atteindre les majeures, le rêve s'approche de la réalité. Boucher a donc tenté de retourner dans le baseball affilié, cet hiver. «J'ai fait des démarches, ça n'a pas porté fruit. Il était clair que si je revenais dans le baseball indépendant, ce serait à Québec.»
Pour plusieurs raisons. «C'est la meilleure place où j'ai joué. Il y a de l'ambiance, un esprit d'équipe, des fans extraordinaires. Les gars viennent ici et ils ont le goût de jouer. Et même si ce n'est pas le plus gros stade du baseball professionnel mineur, c'est sûrement l'un des plus bruyants», précisait le sportif de 28 ans.
Évidemment, il ne peut se préparer pour la prochaine saison sans avoir le goût de défendre le titre acquis en 2009. «On est les champions défendants et il n'y a que deux gars qui ne sont pas de retour, soit Éric [Gagné] et Pierre-Luc [Laforest]. Les joueurs qui les remplaceront vont faire l'affaire», soutient celui qui patrouillera dans le champ droit et qui remplacera Goefrey Tomlinson au centre à l'occasion.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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