Mai/100
Capitales de Québec : Retour concluant pour Steve Green
Revue de presse
Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 17 mai 2010
Ce n’était pas la Ligue Can-Am, ni même le niveau AAA et encore moins les ligues majeures... mais l’artilleur Steve Green s’est amusé comme un petit fou et sa hanche a bien tenu le coup, dimanche, avec les Castors d’Acton Vale.
Le Québécois qui a passé les dernières années au niveau AAA, dans l’organisation des Phillies de Philadelphie, a testé sa hanche opérée lord d’une rencontre de la Ligue senior et il semble prêt pour de nouveaux défis. En trois manches de travail, Green a effectué 36 lancers (dont 33 balles rapides) et a retiré six des neuf frappeurs auxquels il s’est mesuré sur des prises.
Photo ci-dessus : Steve Green à l'époque où il lançait au sein de l'organisation des Angels d'Anaheim.
« Affronter des frappeurs, c’est un défi, peu importe le niveau. Ça a fait dérouiller. J’ai un peu mal dans le dos, mais pas à ma hanche ni dans le bras. C’est bon signe », a fait savoir le vétéran de 32 ans qui a même obtenu un départ dans les ligues majeures avec les Angels d’Anaheim, en 2001.
Green n’avait pas lancé dans un match depuis mai dernier. Son dernier départ remontait à 2004, lui qui a été converti en releveur depuis. Il retrouvera, cet été, son rôle de partant.
Je n’aurais pas pu lancer cinq manches dans la Can-Am. Je pense que ça me prendra environ deux ou trois départs avant de me lâcher loose », a indiqué celui qui lancera à l’entraînement demain et samedi, dans un match hors-concours, à Old Orchard, contre le Rox de Brockton.
Quand le diable s’en mêle...
Patrick Scalabrini se dit très confortable dans ses espadrilles de gérant. Évidemment, quand un soleil radieux se met de la partie pendant l’entraînement, une petite voix n’est pas sans lui rappeler les joies connues au cours de sa carrière de joueur. « Des journées comme aujourd’hui (hier), le diable me parle un petit peu. Tu finis que tu te demandes si tu ne ferais pas juste un petit exercice au bâton par ci par là... »
Le gérant confirme toutefois que la tentation s’arrête avant le péché. « Je veux que ce soit clair dans la tête des gars que je ne reviendrai pas, quoiqu’il arrive. Je n’aurais surtout pas envie qu’un joueur en vienne à se demander si je veux le remplacer », a clarifié Scalabrini.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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