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Capitales de Québec : Denis-Fortier déterminé à forcer la main aux Capitales
Revue de presse
Carl Tardif, Le Soleil, le 14 mai 2010
(Québec) Libéré par les Blue Jays de Toronto au terme de la dernière saison, Kevin Denis-Fortier tentera de se tailler un poste de réserviste chez les Capitales de Québec au cours des deux prochaines semaines. Le frappeur gaucher a cogné ses premières balles, hier avant-midi, lors du camp d'essai de l'équipe de la ligue Can-Am.
Le natif de Québec n'a pas osé demander le nombre de places disponibles au gérant. «Je préfère me concentrer sur ce que je dois faire et les forcer à me garder», précise le gaillard de 6'3" et de 224 livres, qui est l'un des trois ou quatre candidats pour l'unique poste de joueur d'utilité à l'enjeu.
Photo ci-dessus : Libéré par les Blue Jays à la fin de la dernière saison, Kevin Denis-Fortier se tourne vers les Capitales pour la suite des choses. (Photo : Le Soleil, Jocelyn Bernier)
Le joueur de 22 ans a séjourné trois saisons dans les filiales des Jays. Il n'a joué que dans le club-école de la ligue des recrues, en Floride. Après avoir frappé pour ,240 à sa première campagne, il a raté une bonne partie de la seconde pour se contenter d'une moyenne de ,187 à sa dernière. Il a frappé deux circuits et produit 12 points en 190 présences à vie dans les mineures.
«Je pense que ma blessure [à une cheville] n'a pas aidé à ma deuxième saison. J'étais en bonne posture pour aller à Lansing, dans un calibre plus élevé, mais ça m'a empêché de le faire. L'an dernier, j'étais le plus vieux de l'équipe et je n'ai pas été dans l'alignement partant lors des quatre premiers matchs, alors j'ai l'impression que leur idée était faite. D'après moi, je ne figurais déjà plus dans leurs plans», estimait le produit des Diamants.
À la fin de la dernière saison, il avait cru qu'on lui permettrait de participer au camp d'entraînement des ligues mineures, ce printemps, mais on l'a plutôt libéré. Une semaine après la mauvaise nouvelle, il recevait une invitation de Michel Laplante pour participer à celui des Capitales.
«Je m'entraîne depuis le mois de novembre avec le programme sport-études et au gymnase Form-o-Max pour être prêt. Patrick [Scalabrini] m'a dit de ne pas essayer de frapper des bombes à chaque présence et de capter des balles au troisième but et dans le champ», expliquait-il, hier, au terme de la courte session de travail.
Il reconnaît que ses chances augmenteraient en diversifiant son jeu défensif, lui qui n'a joué qu'au premier coussin depuis quelques années. «Au troisième, c'est comme au premier, sauf que les balles viennent plus vite», dit celui qui a longtemps joué à cette position.
Onze jours pour s'adapter
Denis-Fortier n'a que 11 jours pour se faire valoir, lui qui est habitué de participer à des camps d'une durée de deux mois. Il n'aura pas le luxe de prendre son temps pour s'adapter à ce nouveau calibre qui compte plus de joueurs d'expérience que dans ses clubs des dernières années.
«Je suis conscient qu'il n'y a pas beaucoup de postes, mais je ne m'en fais pas avec ça. Moi, je contrôle ce que je fais sur le terrain et non pas ce qui peut se dire dans le bureau des entraîneurs. Je veux juste les obliger à me prendre.»
Il connaît quelques visages dans l'équipe, comme les receveurs Patrick D'Aoust et Marc-Olivier Jodoin-Mimeault, les lanceurs Karl Gélinas et Michel Simard, ainsi que Kyle Gilligan, un joueur invité au camp des Capitales qui fut son cochambreur pendant trois ans. «Je n'ai pas pensé à ce que je ferais si je ne faisais pas l'équipe. Pour l'instant, ma priorité, c'est de me concentrer à mériter un poste.»
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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