30
Nov/09
0

La folie des mots (novembre 2009)

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Le Grand Robert.

Laval, le 30 novembre 2009 - Combien de mots entendons-nous dans une journée? Combien en lisons-nous sur une période de 24 heures? Je n’ai jamais fait le décompte, mais on peut avancer sans crainte de trop se tromper que la valse des mots vus et entendus au cours d’une seule journée atteint plusieurs milliers. Or, on ne prend pas toujours le temps de consulter un dictionnaire pour en avoir le cœur net.

À compter d’aujourd’hui, lorsqu’au fil de mes lectures je buterai sur un mot ou sur une expression, je tenterai autant que faire se peut d’effectuer une recherche sur le sens de ce mot, de cette locution ou de cette expression. Je rechercherai les raisons de sa graphie, de son utilisation particulière, de son orthographe, etc. et, pour un mot par jour, je publierai sur ce site Internet le fruit de ma recherche, et ce, avant tout pour mon plaisir et peut-être pour le vôtre… si vous me suivez dans ce petit jeu!

Lundi, 30 novembre 2009, le mot du jour : transept

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « Cécilia le suivit, Godwyn et Saül leur emboîtèrent le pas. Ils pénétrèrent dans la cathédrale par le transept nord. » (page 65)

Définition :
Le dictionnaire du correcteur Antidote précise que le transept est la nef transversale qui coupe à angle droit la nef principale d’une église et lui donne la forme symbolique d’une croix. »

Voici un schéma provenant du dictionnaire Le Visuel qui présente les noms des grandes parties d’une cathédrale.

Dimanche, 29 novembre 2009, le mot du jour : révérende

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « Ne fait-il pas un peu frais pour vous, révérende mère? S’enquit-il avec sollicitude. » (page 61)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française précise que l’adjectif révérende s'emploie comme épithète honorifique devant les mots père, mère, en parlant de religieux ou en leur parlant. »

Je ne sais trop pourquoi, mais j’ai toujours cru que le mot était « révérente mère »! J’étais dans l’erreur.

Samedi, 28 novembre 2009, le mot du jour : truisme

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin :

« — Et une femme ne serait pas capable d’apprendre ces choses?

— Peut-être, mais Dieu en a ordonné autrement.

Rien n’agaçait plus Caris que cette habitude des grandes personnes de brandir systématiquement ce truisme quand ils ne savaient pas que répondre à une question. » (page 55)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin truisme comme suit : « Vérité d'évidence, une banalité, une évidence, une lapalissade ou une tautologie. »

Commentaire : Personnellement, je trouve le mot mal choisi. Je pense que la locution « faux-fuyant », qui signifie un moyen détourné par lequel on évite de s'expliquer, de se prononcer, de se décider, aurait été préférable.

Vendredi, 27 novembre 2009, le mot du jour : busqué

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « Avec ses yeux sombres trop rapprochés et son nez busqué… » (page 47)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin cathèdre comme suit : « Qui présente une courbure convexe. Un nez aquilin. »

Jeudi, 26 novembre 2009, le mot du jour : cathèdre

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « “Bonjour, mon petit bouton-d’or!” lança-t-il à Caris sur un ton radouci tout en prenant place sur la haute cathèdre en bout de table. » (page 47)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin cathèdre comme suit : « Chaise gothique à haut dossier. »

Une cathèdre.

Mercredi, 25 novembre 2009, le mot du jour : lesté

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « Il sortit de la cuisine, lesté d’un bol débordant de bière anglaise.» (page 47)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré, en parlant de personne, le participe passé lesté comme suit : « Muni. »

Mardi, 24 novembre 2009, le mot du jour : succube

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du roman de Ken Follett, Un monde sans fin : « La foule s’écoulait lentement vers la nef. Dans la lumière tremblante des torches, les saints sculptés sur les parois du porche semblaient mener une danse endiablée au-dessus des monstres et des démons dont Gwenda ne pouvait détacher le regard. Ces dragons et ces griffons la mettaient mal à l’aise, notamment l’ours à tête d’homme et le chien à deux corps et un seul museau, car, pour un certain nombre d’entre eux, ces êtres fabuleux étaient manifestement en lutte avec l’humanité : ici, un succube avait passé un nœud coulant autour du cou d’un homme, là… » (page 16)

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin succube comme suit : « Démon femelle (une diablesse) qui vient la nuit s'unir à un homme. »

Lundi, 23 novembre 2009, le mot du jour : coterie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Stéphane Baillairgeon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 21 novembre 2009 : « La diversité des sources ou l'accessibilité à une information locale, nationale et internationale font partie intégrante du mandat. Seulement, toutes les questions seront soulevées à l'aide d'un même levier : le journalisme. “On l'appellera peut-être journalisme professionnel, peu importe, poursuit l'ex-membre de la coterie. Moi, je pense que le principal problème actuellement c'est qu'il n'y a personne pour défendre cette profession, y compris les journalistes. Chacun est dans son entreprise plus que dans sa profession.” »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré le nom masculin magistère comme suit : « Société restreinte de personnes ayant des intérêts communs. » Dans ce cas-ci, les journalistes.

Dimanche, 22 novembre 2009, le mot du jour : magistère

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 21 novembre 2009 : « … car l’écriture au son, si chère aux pédagogues de pointe du magistère de l’Éducation durant des années… »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit au sens figuré le nom masculin magistère comme suit : « Autorité doctrinale, morale ou intellectuelle s'imposant de façon absolue.»

Samedi, 21 novembre 2009, le mot du jour : vade-mecum

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 21 novembre 2009 : « Elle a même publié (Chantal Contant) un ouvrage de référence « Grand vadémécum » de l’orthographe moderne recommandée. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin vade-mecum comme une expression latine signifiant : « Ce que l'on porte habituellement avec soi. Livre (guide, manuel, aide-mémoire, répertoire…) que l'on garde sur soi pour le consulter. »

Vendredi, le 20 novembre 2009, les mots du jour : thé ou tisane?

Source de la recherche : Le numéro d’automne 2009 du magasine Les diplômés, la revue des diplômés de l’Université de Montréal, présente un court paragraphe sous la plume de Mathieu-Robert Sauvé qui nous informe des différences entre le thé et la tisane : « La différence entre un thé et une tisane est évidente… quand on la connaît. Tous les thés proviennent des feuilles du théier (camellia sinensis), un arbre du Moyen-Orient qui a donné naissance à plusieurs variétés. La tisane est produite avec différentes matières végétales (fleurs fraîches ou séchées, feuilles, tiges, racines). On attribue aux uns et aux autres diverses propriétés apaisantes ou curatives. »

Jeudi, le 19 novembre 2009, la locution du jour : à brûle-pourpoint

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Shelley Pomerance, publiée dans le magasine Montréal – Centre-ville numéro d’hiver 2009 : «… au sujet de son poste actuel, elle lance à brûle pourpoint. »

Définition :
Le dictionnaire des Expressions et locutions » Le Robert définit la locution brûle-pourpoint comme suit : « Brusquement, sans prévenir ou sans préparation, en parlant de la parole ou des actes ».

Le dictionnaire précise que la métaphore vient de tirer à brûle-pourpoint, synonyme imagé de tirer à bout portant, qui évoque une telle proximité que la poudre du coup de feu brûle l’habit de la victime, son pourpoint, soit la partie du vêtement d'homme qui couvre le torse jusqu'au-dessous de la ceinture.

Mercredi, le 18 novembre 2009, l’acronyme du jour : Fnac

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Giovanni Calabrese, publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 novembre 2009 : « Le commerce de livres en ligne a résolu le problème essentiel de la librairie traditionnelle, celui des murs. Car on a beau s'appeler FNAC, Furet du Nord, Barnes and Nobles ou Renaud-Bray, il arrive un moment où il faut loger les nouveaux arrivages sur les rayons, qu'on doit par conséquent libérer de leurs anciens locataires. Internet permet donc aux librairies virtuelles, reliées aux sources mêmes de fabrication et d'entreposage des livres, éditeurs et distributeurs, d'offrir partout sur la planète tout ouvrage existant.»

Définition :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia nous apprend que « La Fnac, (anciennement « Fédération Nationale d'Achats des Cadres », puis suite à son ouverture au grand public « Fédération nationale d'achats ») est une chaîne de magasins spécialisée dans la distribution de produits culturels (musique, littérature, cinéma, jeu vidéo et électroniques (Hi-fi, informatique et télévision)

C'est le leader de la distribution de produits culturels et de loisirs en France, Belgique, Suisse, Espagne, Grèce, Italie, Portugal et Brésil!»

Mardi, 17 novembre 2009, le mot du jour : trucmuche

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 novembre 2009 : « C’est un peu Saint-Paul-de-Vence dans les hordes de visiteurs et les vendeurs de trucmuches à touristes.»

Définition :
Le dictionnaire du correcteur orthographique Antidote définit le nom masculin trucmuche comme suit : «Objet quelconque qu’on ne nomme pas».

Lundi, 16 novembre 2009, le mot du jour : tourneboulante

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 novembre 2009 : « … et m’imprégner de toutes les phéromones italiennes qui flottent dans l’air de cette tourneboulante petite cité du centre de l’Istrie.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le mot tourneboulante comme suit : «Bouleversante».

Dimanche, 15 novembre 2009, le mot du jour : phéromone

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le quotidien Le Devoir du 14 novembre 2009 : « … et m’imprégner de toutes les phéromones italiennes qui flottent dans l’air de cette tourneboulante petite cité du centre de l’Istrie.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin phéromone comme suit : «Substance chimique sécrétée par un organisme et qui, perçue ou reçue par un autre organisme de la même espèce, provoque chez celui-ci une réaction spécifique ou un processus biologique évolutif.».

Samedi, le 14 novembre 2009, le mot du jour : glandeur

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une caricature d’André-Philippe Côté, publiée dans la revue Trente de septembre 2009 : «Mais foutez le camp bande de glandeurs

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin glandeur comme suit : « Personne qui ne fait rien, qui perd son temps à des activités sans intérêt. »

Le dictionnaire du correcteur informatique Antidote définit le mot glandeur d’un seul terme : paresseux.

Vendredi, 13 novembre 2009, l’expression du jour : vertus théologales

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Betty Achard, publiée dans le magazine Madame de novembre 2009 : « Dans La Donation, dernier volet de la trilogie réalisée par Bernard Émond pour illustrer les vertus théologales…»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin vertu comme suit : « Disposition constante à accomplir une sorte d'actes moraux, par un effort de volonté. »

Il précise que les trois vertus théologales sont : la charité, l’espérance et la foi et que les quatre vertus cardinales sont : le courage, la justice, la prudence et la tempérance.

Jeudi, 12 novembre 2009, l’expression du jour : peste brune

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 9 novembre 2009 : « D'où ce sursaut de nostalgie pour l'avant 1989, heureusement minoritaire, qui fait concurrence à un autre sursaut comme en font foi les dernières élections européennes. De quoi s'agit-il? L'émergence de groupes affichant sans complexe leur affection pour la peste brune. »

Définition :
L’encyclopédie en ligne Wikipédia définit l’expression peste brune comme suit : surnom donné pendant la Seconde Guerre mondiale au nazisme par analogie à la couleur des chemises de leurs membres. Ce surnom qualifie le nazisme comme une maladie politique contagieuse et infectieuse.

Mercredi, 11 novembre 2009, le mot du jour : déshérence

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 9 novembre 2009 : « Au cours des cinq années qui ont suivi la chute du mur (de Berlin), le chancelier Helmut Kohl a ordonné des investissements massifs dans une région alors confrontée à la déshérence économique.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit, au sens figuré, le nom féminin déshérence comme suit : « à l'abandon ».

Mardi, 10 novembre 2009, les mots du jour : bressonien et hiératique

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Odile Tremblay, publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 et 8 novembre 2009 : « Mais même la forme et l'esthétique du film, aux visages et aux paysages abitibiens austères, bressoniennes et hiératiques dans la direction d'acteurs, ne cherchent pas à copier le réel.»

Définition :
L’adjectif bressonien fait référence au cinéaste français Robert Bresson. L’encyclopédie en ligne Wikipédia nous apprend qu’au milieu du XXe siècle Bresson a réalisé plusieurs films dont le caractère spirituel et moral tirait leurs racines du catholicisme. Des œuvres qui révélaient, par delà un ascétisme apparent, une profonde sensualité. »

Par ailleurs, le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif hiératique comme suit : « Se dit d'un art, d'un style imposé ou réglé par une tradition sacrée. »

Lundi, 9 novembre 2009, le mot du jour : flageoler

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Amélie Daoust-Boisvert, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 novembre 2009 : « Le recrutement des professeurs a été flageolant

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe flageoler comme suit : « Avoir les jambes qui tremblent, qui se dérobent. »

Évidemment, il faut l’interpréter ici au sens figuré. Un synonyme serait : chanceler.

Remarque : le « e » qui précède le « o » ne se prononce pas.

Dimanche, 8 novembre 2009, le mot du jour : gavroche

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Paré, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 novembre 2009 : « Loquace et gavroche, Laferrière….»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif gavroche comme suit : « Gamin de Paris, spirituel et moqueur. »

Remarque : Cet adjectif vient du nom de Gavroche, un des personnages des Misérables, de Victor Hugo (1862).

Samedi, 7 novembre 2009, le mot du jour : haïku

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Paré, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 novembre 2009 : « L’Énigme du retour, une œuvre grave et intimiste ponctuée de haïkus et de vers. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin haïku, haïkus au pluriel, comme suit : « Poème classique japonais de trois vers dont le premier et le troisième sont pentasyllabiques, le deuxième heptasyllabique (5-7-5, soit 17 syllabes). »

Vendredi, 6 novembre 2009, le mot du jour : débonnaire

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Paré, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 novembre 2009 : « Sous le feu des projecteurs depuis le début de la journée, Laferrière, éternel débonnaire, était visiblement comme un poisson dans l’eau dans ce tourbillon médiatique.»

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif débonnaire comme suit : « D'une bonté poussée à l'extrême, un peu faible »

Les synonymes proposés sont : bienveillant, bon, clément, indulgent, paternel.

Remarque : Il fut un temps où débonnaire signifiait : qui tolère, supporte l'infidélité d'un conjoint. Ce sens est toutefois vieilli!

Jeudi, 5 novembre 2009, le mot du jour : grasseyer

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Paré, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 novembre 2009 : « “Le Médicis est un prix à part… Ça va bien avec mon livre…”, a-t-il dit, grasseyant bien ses r avec la verve qui le caractérise. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe grasseyer comme suit : « Prononcer les R sans battement de la langue. »

Mercredi, 4 novembre 2009, le mot du jour : litote

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Brousseau, publiée dans le quotidien Le Devoir du 2 novembre 2009 : « Hier à Kaboul, le candidat à la présidence Abdullah Abdullah s'est retiré de la course. Il a déclaré que les conditions du second tour, prévu le 7 novembre, ne garantissent pas la transparence du processus électoral.»

«“Manque de transparence” : que voilà une belle litote! »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin litote comme suit: « Figure de rhétorique qui consiste à atténuer l'expression de sa pensée pour faire entendre le plus en disant le moins.»

On se sert d'une litote quand on suggère une idée par la négation de son contraire. Exemple : « Va, je ne te hais point », mots par lesquels, dans le Cid, Chimène avoue à Rodrigue qu'elle l'aime toujours).

Mardi, 3 novembre 2009, le mot du jour : esbroufe

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Porter, publiée dans la revue L’Actualité du 1er octobre 2009 : « Dans l’opposition on reproche au maire de Québec, Régis Labeaume, de faire de l’esbroufe. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin esbroufe comme suit : « Étalage de manières fanfaronnes, air important par lequel on cherche à en imposer. »

Les synonymes proposés sont les suivants : bluff, chiqué, embarras, épate, flafla, frime, poudre (aux yeux).

Lundi, 2 novembre 2009, le mot du jour : nabab

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans la revue L’Actualité du 1er octobre 2009 : « … et si Easy Jet réduit les réserves d’eau pour alléger ses appareils, les nababs qui s’embarquent sur Emirates peuvent prendre une douche en plein ciel. »

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin nabab comme suit : « Personnage fastueux et très riche. »

Remarque
Le dictionnaire présente deux autres définitions pour ce mot, soit celle d’un titre donné dans l'Inde musulmane aux grands officiers des sultans ou aux gouverneurs de provinces et le nom donné à certains Européens qui avaient fait fortune aux Indes.

Cependant, la définition que nous proposons, dont le sens a été popularisé par le roman d'Alphonse Daudet, Le Nabab (1877), semble celle qui s’applique le mieux à la citation de Gary Laurence.

Dimanche, 1er novembre 2009, le mot du jour : zoonose

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans la revue L’Actualité du 1er octobre 2009 : « Les transporteurs (aériens) sont également soumis aux cycles économiques et à la récurrence des psychoses du voyage (guerre du Golfe, attentats du 11 septembre, flambées pétrolières, SRAS, Gripe A (H1N1) et autres zoonoses

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin zoonose comme suit : « Maladie infectieuse transmissible des animaux vertébrés à l'homme et réciproquement. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant