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La folie des mots (décembre 2007)

Recherches de Jacques Lanciault

Lundi, le 31 décembre 2007, le mot du jour : buraliste

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Marc Thibodeau, publiée dans le quotidien La Presse du 27 décembre 2007 : « Certains Français ronchonnent, mais le gouvernement tient le cap : à partir du 1er janvier, plus question de fumer dans les bistrots, les restaurants et les discothèques. Les buralistes sont furax… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin buraliste comme suit : « Personne qui tient un bureau de tabac. »

Dimanche, le 30 décembre 2007, le mot du jour : abscons

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 décembre 2007 : « Attention : le sujet du jour est quelque peu abscons. À preuve, cette observation qu'un éditorialiste belge a formulée pour résumer le contexte politique particulier qui prévaut dans les environs de Bruxelles: “La situation actuelle est complexe.” »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif abscons comme suit : « Difficile à comprendre. »

Remarque : abscons s’écrit toujours avec un s à la fin et ce s est muet. Au féminin, l’adjectif abscons devient absconse.

Samedi, le 29 décembre 2007, le mot du jour : poncif

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Bernard Descôteaux, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 décembre 2007 : « À celles-ci, l’administration municipale n’offre que des réponses du genre : “Faites-nous confiance, tout est fait dans les règles!” Des dépenses de 355 millions méritent certainement davantage que de tels poncifs. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin poncif comme suit : « Thème littéraire ou artistique, mode d'expression qui, par l'effet de l'imitation, a perdu toute originalité.»

Les synonymes proposés sont : banalité, cliché, lieu.

Vendredi, le 28 décembre 2007, le mot du jour : appétence

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Marie-Andrée Chouinard, publiée dans le quotidien Le Devoir du 17 décembre 2007 : « Transformant parfois jusqu’à la caricature des situations d’accompagnement qui n’en étaient pas, l’appétence médiatique a contribué à un joyeux dérapage, étendant sur le Québec entier une spectaculaire couche de préjugés. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin appétence comme suit : « Tendance qui porte l'être vers ce qui peut satisfaire ses besoins, ses instincts, ses penchants naturels.»

Les synonymes proposés sont : Appétit, besoin, convoitise, désir, envie.

Jeudi, le 27 décembre 2007, le mot du jour : grégaire

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Manon Cornellier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 12 décembre 2007 : « Pearson et Mulroney? Deux hommes aux destins politiques bien différents. Pearson n'a jamais profité d'une majorité parlementaire et n'a gouverné que cinq ans. Mulroney a eu droit à la plus importante majorité de l'histoire et est resté aux commandes neuf ans. Le premier était discret et affable, le second, flamboyant et grégaire. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Larousse en 10 volumes définit l’adjectif grégaire comme suit : « Tendance qui pousserait des individus à vivre en groupe, ou à adopter à adopter un même comportement. »

Mercredi, le 26 décembre 2007, la locution du jour : une voix de stentor

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Patrick Lagacé, publiée dans le quotidien La Presse du 13 décembre 2007 : « Blondin (le père Noël de Place Rosemère) a une voix de stentor. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin stentor dans la locution voix de stentor comme suit : « Voix forte, retentissante.»

Mardi, le 25 décembre 2007, le mot du jour : arguer
(surtout pour la prononciation)

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Clairandrée Cauchy (où elle cite Mario Dumont), publiée dans le quotidien Le Devoir du 13 décembre 2007 : « “C'est la vision de Pierre Elliott Trudeau, où la culture et la réalité québécoises ne sont qu'un petit légume de plus dans une grosse soupe”, argue le chef adéquiste. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe arguer comme suit : « Tirer argument, tirer une conséquence. »

Les synonymes proposés sont : argumenter, conclure, déduire, inférer.

Mais, la question qui se pose est : « Quelle est la prononciation de ce mot? »

La banque de dépannage linguistique de l’Office de la langue française du Québec précise clairement les prononciations du verbe arguer lorsqu’il est conjugué :

« Arguer n'est pas un verbe très présent dans la langue courante et on peut se demander si l'hésitation sur sa prononciation et son orthographe n'explique pas, en partie, qu'on y ait si peu recours.
Arguer se prononce ar-gu-é, comme dans tuer, et les formes conjuguées se prononcent : j'argue (ar-gu), nous arguons (ar-gu-on), nous arguions (ar-gu-ion), le participe passé argué (ar-gu-é) et le participe présent arguant (ar-gu-an). »

« Et pour appuyer cette prononciation, les Rectifications de l'orthographe proposent d'écrire argüer avec un tréma sur le u, conservé dans toutes les formes conjuguées (j'argüe, nous argüons, ils argüaient, argüé, argüant, etc.). Cette orthographe n'est pas tout à fait nouvelle et bien des observateurs de la langue l'avaient déjà souhaitée. Littré, à la fin du XIXe siècle, était de ceux-là. L'Académie l'avait permise en 1975 mais était revenue sur sa décision en 1987. De nouveau, elle a été proposée dans les Rectifications de l'orthographe de 1990. Il est certain que cette graphie guidera le locuteur dans sa prononciation. »

Lundi, le 24 décembre 2007, le mot du jour : consensus

Source de la recherche : Le titre suivant coiffant un texte de Martin Ouellet publié dans le quotidien Le Devoir du 13 décembre 2007: «Consensus sur la forêt ».

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin consensus comme suit : « Accord entre personnes; consentement. »

Cependant, les auteurs ajoutent la remarque suivante : « Le terme est à la mode dans le vocabulaire politique, au sens de “accord social conforme aux vœux de la majorité”. »

Dimanche, le 23 décembre 2007, le mot du jour : laudateur

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 décembre 2007 : « La nostalgie face à ce courant irréversible n'est d'aucun secours. De même que certains discours larmoyants sur la dénatalité, d'autant plus que ceux qui les tiennent ont été parmi les laudateurs de la libération (nécessaire) des femmes et des moeurs. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom laudateur comme suit : « Personne qui fait l'éloge de quelqu’un, de quelque chose, qui loue. »

Les synonymes proposés sont : adulateur, louangeur.

Samedi, le 22 décembre 2007, l’expression du jour : une victoire à la Pyrrhus

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de l’Agence France Presse, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 décembre 2007 : « “Le débat sur la transformation de l'État n'est pas achevé. Alors que l'opposition continue de célébrer sa victoire à la Pyrrhus, c'est le moment de commencer la réflexion et l'autocritique véritable”, a ajouté Hugo Chavez. »

Définitions :
Le dictionnaire Robert des Expressions et locutions définit l’expression victoire à la Pyrrhus comme suit : « Victoire chèrement obtenue. » C’est une allusion aux victoires sanglantes que Pyrrhus, roi d’Épire, remporta sur les Romains en 280 avant Jésus-Christ.

Vendredi, le 21 décembre 2007, la locution du jour : de traviole

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Robert Lévesque, publiée dans la revue L’actualité du 15 octobre 2007: « “Comme disait Donalda, je porte ma croix”, me lance André Brassard, avec un œil de traviole, à la fin d’un entretien prolongé chez lui… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution adverbiale de traviole comme suit : « De travers. »

Jeudi, le 20 décembre 2007, le mot du jour : ubiquitaire

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Paul Lanouette, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 décembre 2007 : « Même plus besoin de zapper, ce qui ne servirait d'ailleurs strictement à rien contre “nos” ubiquitaires rongeurs (les deux castors de la publicité de Bell), lesquels réussissent à déballer leurs indigestes inepties sur trois grandes chaînes à la fois! »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin ubiquitaire comme suit : « Omniprésent. »

Mercredi, le 19 décembre 2007, le mot du jour : parpaing

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Stéphane Baillargeon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 décembre 2007 : « La distribution du millésime 2008 se termine dans la région de Montréal. Bon an, mal an, environ 30 millions d'exemplaires de recueils de pages jaunes ou blanches au Canada sont distribués… Seulement, une question se pose : pourquoi encore publier et distribuer ces parpaings de papier alors que la consultation en ligne des bases de données s'avère rapide, efficace et tellement plus écologique? »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin parpaing comme suit : « Pierre de taille tenant toute l'épaisseur d'un mur. »

Évidemment, il faut prendre cette utilisation du mot parpaing au sens métaphorique.

Mardi, le 18 décembre 2007, l’expression du jour : urbi et orbi

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Paul Lanouette, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 décembre 2007 : « Depuis lors, ces fichus rongeurs (les deux castors de la publicité de Bell) sévissent urbi et orbi, sans démordre, multipliant les prestations aussi agressantes que tonitruantes! »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’expression latine urbi et orbi comme suit : « Se dit en France de la bénédiction que le Pape donne à Rome et au monde entier du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre. »

Au sens figuré ont la défini ainsi : Partout, à tous les coins du pays, à tous les coins du monde.

Lundi, le 17 décembre 2007, le mot du jour : léché

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Christian Rioux, publiée dans le quotidien Le Devoir du 5 décembre 2007 : « Le spectacle (Nebbia, le grand spectacle créé à Genève par le cirque Éloize et le théâtre Sunil), peut-être un peu trop léché, est plein de petites trouvailles qui ne prennent jamais le dessus sur l’humanité des personnages.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le participe passé léché, au sens figuré, comme suit : « Finir, polir (une œuvre littéraire ou artistique) avec un soin trop minutieux. »

Un synonyme proposé est : fignolé.

Dimanche, le 16 décembre 2007, le mot du jour : retors

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2007 : « Cet homme est retors

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif retors, au sens figuré, comme suit : « Plein de ruse, d'une habileté tortueuse. »

Les synonymes proposés sont les suivants : artificieux, ficelle, fin, finaud, madré, malin, matois, rusé.

Samedi, le 15 décembre 2007, le mot du jour : roué

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2007 : « Au cours des récents mois, Poutine a pris un malin plaisir, au sens le plus roué du terme, à mélanger les cartes, à brouiller les pistes, mais en prenant un soin prononcé de façon à ce que tout un chacun comprenne bien ceci: je suis là pour rester et diriger, reste à déterminer le mécanisme approprié.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le participe passé roué comme suit : « pleine de ruse, de dissimulation.»

Les synonymes proposés sont : intrigue, manège.

Vendredi, le 14 décembre 2007, les mots du jour : chauvinisme, xénophobie et fascisme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2007 : « Une fois la servilité de ces derniers bien acquise, il s'est employé à multiplier les interventions publiques pour aiguiser tout ce que le nationalisme peut avoir d'abject: le chauvinisme, la xénophobie et le fascisme. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française présente les définitions suivantes pour les mots chauvinisme, xénophobie et fascisme

Chauvinisme : attitude intolérante à l'égard des étrangers, dans quelque domaine que ce soit. Exemple : attitude qui consiste, pour un Français, à ne trouver bon que ce qui est français, jusqu'à la mauvaise foi et au refus de l'évidence.

Xénophobie : hostilité à ce qui est étranger.

Fascisme : doctrine, système politique établi en Italie en 1922 par Mussolini et ses partisans, caractérisé par le totalitarisme étatique, le corporatisme (issu du socialisme), le nationalisme et le respect des structures économiques capitalistes.

Jeudi, le 13 décembre 2007, le mot du jour : plébiscite

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Serge Truffaut, publiée dans le quotidien Le Devoir du 4 décembre 2007 : « Les élections législatives russes n'en étaient pas. Elles n'avaient rien de législatif mais tout du référendum ou plutôt du plébiscite dont Vladimir Poutine était l'unique sujet. »

Définitions :
Le Multidictionnaire de la langue française définit le nom masculin plébiscite comme suit : « Manifestation de la confiance d’un peuple au chef de l’État. » Pris au sens figuré, le mot signifie : appui massif, large consensus.

Mercredi, le 12 décembre 2007, le mot du jour : festonné

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Foglia, publiée dans le quotidien La Presse du 2 décembre 2007 : « Quand les gens sont sortis hier matin, ils ont vu de la neige, des autos ensevelies, des arbres tout festonnés, un cycliste fantomatique qui surgissait de la poudrerie. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le participe passé festonné comme suit : « Orner de festons, où feston signifie une guirlande de fleurs et de feuilles liées en cordon, que l'on suspend sans la tendre, de manière qu'elle retombe en forme d'arc. »

Mardi, le 11 décembre 2007, le mot du jour : rodomontade

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de François Brousseau, publiée dans le quotidien Le Devoir du 3 décembre 2007 : « À Caracas ou à Moscou, les discours de fin de campagne sont explicites : Chavez militarise les champs de pétrole et annonce qu'il pourrait fermer le robinet à ses clients américains -- rodomontade sans doute, mais qui donne le ton. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin rodomontade comme suit : « Attitude fanfaronne. »

Les synonymes proposés sont les suivants : bravade, fanfaronnade, hâblerie, vantardise.

Lundi, le 10 décembre 2007, le mot du jour : péroraison

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 277) : « De l’aube au crépuscule, de nouveaux malades se mêlaient à ceux qui venaient quotidiennement écouter les péroraisons des prétendus prophètes.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin péroraison comme suit : « Discours vain et creux d'une personne qui pérore, ou pérorer signifie discourir, parler d'une manière prétentieuse, avec emphase. »

Dimanche, le 9 décembre 2007, le mot du jour : humeur

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 201) : « C’était une blessure bénigne à l’origine, mais si mal soignée qu’une humeur jaune et malodorante en suintait. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin humeur comme suit : « Liquide organique du corps humain. »

Principales humeurs : atrabile, bile, chassie, chyle, flegme, glaire, ichor, larme, lymphe, mélancolie, morve, mucosité, pituite, pus, roupie, salive, sang, sanie, sueur, synovie.

Samedi, le 8 décembre 2007, le mot du jour : turpitude

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 183) : « Je l’ai entrevu sur le port, où il s’exhibait sur un char brillant d’or, poursuivit Rachel avec dégoût. Il incarne l’arrogance servile. On l’imagine sans peine se roulant dans la turpitude. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin turpitude comme suit : « Caractère de bassesse, d'indignité. »

Les synonymes proposés sont : déshonneur, honte, ignominie, infamie, laideur.

Vendredi, le 7 décembre 2007, le mot du jour : naïade

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 179) : « Avec une aisance de naïade, elle nagea le long de la rive. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin naïade comme suit : « Dans la mythologie grecque, divinité féminine inférieure qui présidait aux fleuves, aux rivières, aux fontaines et aux sources. »

Jeudi, le 6 décembre 2007, le mot du jour : indigence

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 1er décembre 2007 : « Entre l’indigence intellectuelle d’une certaine éducation religieuse d’antan et la diabolisation actuelle d’une institution, l’Église du Québec, contestée de l’intérieur autour d’un vrai débat d’idées entre les conservateurs et les progressistes, peut-il exister une position lucide et libre?

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit, au figuré, le nom féminin indigence comme suit : « Manque de…, pauvreté. »

Mercredi, le 5 décembre 2007, la locution du jour : sans aménité

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 70) : « Entre ce fatras, des hommes et des femmes, une cinquantaine peut-être, debout ou couchés sur des couvertures et des ballots de laine, la dévisagèrent sans aménité. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution sans aménité comme suit : « sans amabilité, sans charme, sans douceur et absent de grâce et de politesse.»

Les synonymes proposés sont : acariâtreté, acerbité, acrimonie, aigreur, amertume, brusquerie, brutalité, dureté, humeur, maussaderie.

Mardi, le 4 décembre 2007, le mot du jour : rabâchage

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 71) : « Voilà longtemps que je n’écoute plus les rabâchages hypocrites des rabbins, Miryem de Nazareth. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin rabâchage comme suit : « Accumulation de répétitions, de redites fastidieuses et oiseuses. »

Les synonymes proposés sont : radotage, rengaine; refrain, ritournelle.

Lundi, le 3 décembre 2007, le mot du jour : savetier

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman « Marie » de Marek Halter (page 56) : « En contrebas du chemin de terre battue, pareille à une gueule béante surgit l’antre d’un savetier. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin savetier, mot qui provient de « savate », comme suit : «Raccommodeur de vieux souliers. »

Les synonymes proposés sont : cordonnier, carreleur.

Dimanche, le 2 décembre 2007, le mot du jour : flaveur

Source de la recherche : Le chapeau suivant d’un texte de Laurence Clavel publié dans le quotidien Le Devoir du 30 novembre 2007 : « Le festival Flaveurs, bières et caprices, rendez-vous des épicuriens, fait la part belle aux bières italiennes. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin flaveur comme suit : « Sensation provoquée conjointement par le goût et l'odeur d'un aliment. »

Le numéro 122 de l’hebdomadaire Télérama explique l’ajout de ce mot au dictionnaire de la façon suivante : « Pour désigner la collusion goût-odorat, les savants ont ressuscité un vieux mot français, le mot flaveur. »

Samedi, le 1er décembre 2007, le mot du jour : ergoterie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Marie-Andrée Chouinard, publiée dans le quotidien Le Devoir du 30 novembre 2007 : « Des responsables de services de santé et des porte-parole de commissions scolaires ont froidement rectifié certains faits - à leur bout du spectre, les accommodements sont monnaie courante et ne créent aucune ergoterie, quoiqu'en rapporte le bazar médiatique -, exposant avec sensibilité les clés essentielles à l'entente mutuelle idéale : c'est-à-dire respectueuse des croyances des uns et des principes des autres. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin ergoterie comme suit : « Trouver à redire sur des vétilles; contester avec des arguments, des raisonnements captieux. »

Les synonymes sont nombreux : argumenter (péjorativement), chicaner, chinoiser, discutailler, discuter, disputailler, épiloguer, pinailler, ratiociner, couper les cheveux en quatre, disputer sur la pointe d'une aiguille.

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