Santorin : à gauche… à droite… partout des tableaux « carte postale »!

Texte et photos de Jacques Lanciault

Ce texte constitue le dix-neuvième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Grèce effectué au mois de mai 2007.

Théra, Santorin, Grèce, mardi 22 mai 2007 - Santorin! Un nom qui à lui seul est synonyme de Grèce. Aucune présentation des beautés le la Grèce n’est évidemment complète sans au moins une photographie des maisons au toit en forme de coupole bleue de Santorin. Et bien, Santorin, avouons-le, est à la hauteur des plus belles images que nous en avions vues. C’est un site fabuleux. Du sommet de la ville de Théra (Fira en grec), la vue sur la mer Égée est idyllique. Des terrasses qui n’offrent qu’une porte… une porte s’ouvrant directement sur la mer! Wow! C’est féerique. Pour arriver au sommet, trois chemins : une route en lacets tout à fait spectaculaire, l’âne, le moyen de transport millénaire et le moyen moderne : le téléphérique.

Notre photo : Céline pose au sommet de Théra, la capitale de Santorin.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Photo ci-dessus : Le transport d’Héraklion en Crète à Santorin s’est effectué à bord d’un aéroglisseur de la compagnie Hellenic Seaways.

Le réveil sonne dès 6 h 30 ce matin. Belle journée en vue : le soleil brille, le ciel est d’un bleu limpide et nous nous embarquons en direction de Santorin, une croisière d’une durée de deux heures.

Mais, une déception nous attendait au port d’Héraklion. La traversée s’effectuera à bord d’un bateau de type aéroglisseur ultra rapide de la compagnie « Hellenic Seaways ». Nous y avons un siège assigné et nous ne pouvons pas nous rendre sur le pont, pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas de pont. Notre bateau « s’envole » donc à 9 h 45.

Nous arrivons à Santorin exactement deux heures plus tard, à 11 h 45. Au cours des derniers jours, nous avions rêvé voir apparaître point par point l’île de Santorin et les toits bleus de ses maisons… du pont avant du bateau qui nous y emmenait. Dommage, pour vivre cette expérience, il faudra y revenir.

À notre descente de l’aéroglisseur, une autre surprise nous attendait : il vente effroyablement fort, le ciel est complètement couvert de nuages et on gèle. Nous enfilons nos manteaux.

Mais, reste que la vue qui s’offre à nos regards est des plus impressionnante. La falaise sur laquelle est nichée la ville de Théra, à 400 mètres plus haut, se dresse devant nous!

Santorin est l’archipel le plus impressionnant des Cyclades et le paradis des géologues. L’île principale, Théra, est en forme de croissant et elle est la capitale de Santorin. Elle compte sur une population de 13 000 habitants.

Photo ci-dessus : L’archipel de Santorin vu par satellite. (Photo provenant du site Internet de l’encyclopédie en ligne Wikipédia).

Les îles de l’archipel ont été cuites et recuites par des éruptions volcaniques successives. À regarder plus attentivement la falaise devant, nous remarquons les strates successives de lave aux couleurs des plus variées. Les pierres volcaniques sont blanches, rouges, noires, grises, en fait de toutes les couleurs.

Un nouvel autocar nous attend pour nous amener au sommet de la caldeira. Nous empruntons une petite route en lacets, étroite et tortueuse. Plus nous grimpons et plus la vue devient fantastique. Nous apercevons tout en haut les maisons blanches aux toits bleus.

Une caldeira (un mot portugais qui signifie chaudron) est un terme de volcanologie qui désigne un cratère d'origine volcanique, de forme circulaire ou elliptique mesurant de un kilomètre et demi à plusieurs dizaines de kilomètres de large.

De nombreuses caldeiras se remplissent d'eau en captant des rivières ou en recueillant l'eau de pluie et forment ainsi des lacs. D'autres, comme celle de Santorin, sont partiellement ouvertes sur la mer et forment des baies ou des golfes.

Au loin, nous pouvons apercevoir des vignobles. C’est à Santorin que sont produits les meilleurs vins blancs de la Grèce. La visite d’un vignoble est d’ailleurs au programme.

Nous apercevons à l’est Pyrgos, que nous irons visiter. Nous avons une très belle vue. Les toits sont en dôme pour recueillir l’eau de pluie. Notre guide nous mentionne qu’aujourd’hui, toutes les nouvelles constructions doivent respecter le style de Santorin.

Photo ci-dessus : Notre hôtel pour trois jours, le Daedalus.

Notre hôtel est situé tout à l’entrée de Théra, proches de toutes les commodités. Nous y arrivons un peu passé midi. La chambre qui nous est assignée est au deuxième étage, tout juste devant la piscine. Une chambre plutôt vieillotte sans balcon privé, contrairement à d’autres membres du groupe.

Nous profitons du temps libre qui nous est accordé cet après-midi pour aller dîner avec Jean-Pierre. Nous entrons chez « Dionysos », un excellent restaurant où nous savourons enfin un bon vin blanc sec, un Ansavi Aoupriko, cuvée 2006.

Photo ci-dessus : Céline et Jean-Pierre sur le pas de la porte du restaurant Dionysos.

Photo ci-dessus : Après le repas, nous en profitons pour effectuer une petite balade dans les petites rues commerciales de Théra.

Puis, nous rejoignons le groupe à 16 heures pour une promenade à pied dans les rues de Théra. Nous avons une vue magnifique du haut de la caldeira. À vous de constater :

Photo ci-dessus : Un paquebot amarré dans la baie face à Théra.

Photo ci-dessus : Une porte qui semble donner sur la mer! Rien de plus faux. Elle donne sur un escalier qui nous mène à une splendide terrasse avec vue sur la mer.

Photo ci-dessus : Justement, la voici la fameuse terrasse ! Idyllique.

Photo ci-dessus : L’île de Théra, c’est vraiment une montagne de lave!

Photo ci-dessus : Les fameux escaliers de Théra qui descendent jusqu’au port tout en bas. Des escaliers que bien des touristes montent à dos d’âne.

Photo ci-dessus : Voilà que le ciel s’est dégagé et que le soleil brille de tous ses feux.

Photo ci-dessus : Céline et Jacques au sommet de l’île de Théra. Mais quel paysage!

Notre petite promenade nous mène à la maison d’un riche bienfaiteur natif de Santorin, monsieur Petros Nomikos. Ce dernier a créé une fondation, la « Fondation Thera Petros M. Nomikos », et celle-ci rend disponible au public une exposition de reproductions de fresques murales relatant la vie à Santorin d’il y a des centaines d’années. Les fresques, qui ont été ensevelies sous une immense couche de cendres et qui malgré tout ont résisté aux tremblements de terre, ont été reproduites avec des techniques spécialement conçues pour ce projet. La visite est très intéressante. Les reproductions sont superbes.

Puis, sur le chemin du retour, nous visitons l’église cathédrale catholique « Sanctus Ioannes Baptista » (Saint-Jean-Baptiste) où il y a une belle peinture de Sainte-Thérèse de Lisieux.

Photo ci-dessus : Le dôme de l’église cathédrale catholique Sanctus Ioannes Baptista à Théra.

Photo ci-dessus : Sur un des murs de l’église « Sanctus Ioannes Baptista », une belle statue de Sainte-Thérèse de Lisieux.

Photo ci-dessus : L’autel de l’église Sanctus Ioannes Baptista.

De retour à l’hôtel, je profite de la terrasse, sur le bord de la piscine, pour savourer la boisson nationale de la Grèce : l’ouzo. Contrairement, à ceux que j’ai savourés ailleurs durant notre périple, l’ouzo qui est servi à Santorin est parfumé. Curieux!

Photo ci-dessus : De magnifiques fleurs!

Photo ci-dessus : Et de plus près…

Nous prenons un excellent souper dans un petit restaurant à quelques rues de notre hôtel.

Cet après-midi, le soleil était au rendez-vous… entre les nuages. Ce soir, le ciel est complètement dégagé. La promesse d’une belle journée pour demain.

À suivre… Pyrgos, une plage de sable noir à Kamari, un musée du vin et une dégustation!

Photo ci-dessus : Vue depuis une terrasse à Oia!