Juin/070
Emmanuel Garcia… sur l’autoroute qui le mènera aux ligues majeures!
Il frappe, il court et il brille en défensive!
Texte de Jacques Lanciault
Port St. Lucie, Floride, 7 juin 2007 – Si Jonathan Malo est malheureux de son sort au sein de l'organisation des Mets de New York, la situation est toute autre pour Emmanuel Garcia. Coéquipier de Jonathan depuis le début de la saison dans la Florida State League, l'ancien des Élites de Montréal de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ), joue sur une base quotidienne. « Même si au début de la campagne j'ai traversé des moments difficiles, le coach inscrivait toujours mon nom sur l'alignement partant de l'équipe, jour après jour. Cela m'a permis de m'adapter rapidement et aujourd'hui je suis en mesure d'être plus utile à l'équipe. »
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La période d'adaptation a en effet été très courte pour Emmanuel, surtout si l'on considère que non seulement il accédait au niveau « A fort » avec seulement deux saisons d'expérience chez les pros, mais en plus, il devait s'adapter à une nouvelle position, le deuxième but, lui qui avait toujours évolué à l'arrêt-court.
« Les gens peuvent penser que les deux positions, deuxième but et arrêt-court, sont identiques, mais ils se trompent. C'est très différent et j'ai dû mettre les bouchées doubles pour bien intégrer les rudiments de mon nouveau poste. De plus, en attaque, ici nous n'affrontons que des lanceurs de premier plan. Donc, jamais, de répit, toujours des lancers de qualité. »
En début de campagne, Emmanuel avait de la difficulté à obtenir des coups sûrs. Puis, après quelques jours de repos en raison d'une blessure à un poignet, il revient au jeu en force et depuis, il frappe les balles à qui mieux mieux.
Et en plus, en défensive, il brille
Depuis quelques semaines, lorsqu'on lit les sommaires de matchs des Mets de St. Lucie, le nom de Garcia apparaît presque toujours dans la case « double-jeu ». La veille du match où je l'ai rencontré, il en avait tourné deux. Quelques instants après l'entrevue qu'il m'a accordée il en a tourné un et le lendemain, un autre.
En plus de ses talents à la frappe et en défensive, le Montréalais court comme une gazelle. Même si, dans la Florida State League, les lanceurs sont plus aguéris que dans la ligue des recrues, même si les receveurs ont presque tous des bras canon, Emmanuel a déjà neuf buts volés à son crédit.
À sa troisième saison chez les pros, Garcia a appris à vivre loin de sa famille et de ses amis. « C'est certain que les premiers temps l'absence des miens me pesait, j'ai trouvé cela difficile, surtout que j'étais toujours le plus jeune au sein des équipes où l'on m'assignait. Maintenant, la difficulté c'est plutôt l'obligation que j'ai de me démarquer, soir après soir, pour garder mon poste et pour continuer ma progression. »
Et il semble bien qu'il y réussisse. Il se pourrait fort bien qu'avant longtemps, les Montréalais aient un des leurs qui brillent pas très loin au sud... plus précisément au stade Shea de New York.
Il frappe, il court et il brille en défensive!
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