En 2007, Steve Green tentera sa chance avec les Orioles de Baltimore

Texte de Jacques Lanciault

Au cours des deux dernières saisons, avec les Mud Hens de Toledo, le club-école AAA des Tigers de Detroit, le lanceur droitier longueuillois, Steve Green, a sablé le champagne à même la Coupe des Gouverneurs, celle remise aux champions des séries éliminatoires de la Ligue Internationale. Même si ces conquêtes sont très stimulantes, elles ne correspondent pas au but ultime poursuivi par l’ex-lanceur des Ducs de Longueuil de la Ligue de Baseball Élite du Québec (LBÉQ) qui est d’atteindre les ligues majeures. Malgré de beaux succès à Toledo, les Tigers de la Ligue américaine n’ont pas fait signe au Québécois.

Au terme de la saison, Green, comptant plus de six ans d’ancienneté au sein du baseball professionnel, devenait agent libre et pouvait ainsi offrir ses services à l’organisation des ligues majeures de son choix. Les Orioles de Baltimore ayant démontré leur intérêt pour le grand droitier devenu releveur au cours des deux dernières campagnes, Green a donc signé un contrat avec eux, espérant bien se tailler un poste avec l’équipe des grandes ligues dès 2007.

Au sein de l’organisation des Orioles, Green ne sera pas le seul Canadien, ni même le seul francophone. Déjà, Érik Bédard, un Franco-ontarien, est un des lanceurs vedettes de l’équipe. De plus, Adam Loewen, un athlète de la Colombie-Britannique, a été promu avec le grand club l’an dernier. Cependant, au fil des ans, il faut reconnaître que les Québécois n’ont pas connu beaucoup de succès avec l’équipe du Maryland. On a qu’à penser aux Patrick Scalabrini, Martin Bérubé, Ntema Ndungidi et Marc-André Houle qui n’ont pas réussi à y prendre suffisamment de galon pour poursuivre leur grand rêve.

En 2007, Green, qui a été partant pour un match dans les ligues majeures avec les Angels d’Anaheim en 2001, en sera à sa 9e campagne chez les pros (il a également été inactif durant une saison en raison d’une intervention chirurgicale de type Tommy John subie au bras droit). Après sept saisons au sein de l’organisation des Angels, Steve a joint les rangs des Indians de Cleveland en 2005, qui l’ont cependant cédé aux Tigers de Detroit en cours de saison.

Green a connu son heure de gloire en 2006, alors qu’il a sauvegardé la victoire de l’équipe du Canada, face à la formation des États-Unis, lors e la Classique mondiale de baseball tenue au mois de mars. Par la suite, avec les Mud Hens, il a compilé un dossier de cinq victoires et cinq défaites tout en sauvegardant deux gains des siens.

Utilisé principalement en relève, Steve a toutefois dépanné son gérant, l’ex-joueur des Expos Larry Parrish, en acceptant le rôle de partant en quelques occasions. Le 26 juin, alors que justement il agissait comme lanceur partant, Steve a amorcé un des jeux les plus rares au baseball, un triple jeu.

Mais tout cela n’est sans commune mesure avec le fait d’enfiler jour après jour l’uniforme d’une équipe des ligues majeures!