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Arcos de la Frontera : un beau village blanc sur la route de Séville!

Texte et photos Jacques Lanciault

Ce texte constitue le douzième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Espagne effectué en septembre 2005

Arcos de la Frontera, Cadiz, Espagne.

Notre agréable matinée d’errance dans les petites rues étroites de Ronda tire à sa fin. Encore une fois, nous quittons une agglomération dont le souvenir restera à jamais graver dans nos mémoires. Nous tournons également les talons à l’Espagne de la mer Méditerranée pour prendre la direction de la partie espagnole qui flirte avec l’océan Atlantique. Comme depuis plus d’une semaine, le ciel est bleu et il fait chaud, et ce, malgré l’altitude.

Sur la photo ci-dessus, nous apercevons le petit village de Arcos de la Frontera, comme une coulée blanche descendant de la montagne.

N. B. — Pour agrandir les photos, il faut cliquer sur celles-ci.

Séville, notre prochaine destination, est située à peine à une centaine de kilomètres. Nous pourrions nous y rendre rapidement, mais, pour notre plus grand plaisir, notre guide a choisi d’emprunter l’ancienne route qui traverse nombre de petits villages, tous plus beaux les uns que les autres, plutôt que la toute nouvelle voie rapide, gracieuseté de l’accession de l’Espagne au sein de l’Union européenne.

Nous suivons une route sinueuse qui traverse le parc naturel de la Sierra de Grazalema. Un parc de 52,000 hectares où vivent aigles, vautours, cerfs, lynx, loups, ânes et caméléons et où sont nichés quelques petits villages, dont Grazalema un patelin qui compte quelque 2,200 âmes.

Fleurs : altéa, Arcos de la Frontera, Espagne.

Nous croisons des lacs artificiels, où l’eau s’accumule aux fins de l’irrigation des terres. Autrefois, la région comptait de nombreux producteurs de laine. Aujourd’hui, les propriétaires terriens se sont convertis à l’élevage des taureaux, des chèvres et des cochons à pattes noires.

Toute la végétation a déjà pris ses couleurs d’automne, d’or, de jaune et de roux, et ce, même si des fleurs superbes égaient notre passage. Sur la photo ci-contre, des fleurs d’altéa, de la famille des hibiscus où la fleur est plus petite.

Arcos de la Frontera, Cadiz, Espagne. Un village élevé sur un éperon rocheux dominant les collines environnantes.

Puis, se succèdent les villages blancs d’Ubrique, 16, 000 habitants, connu principalement pour sa maroquinerie et ses élevages de taureaux, de Prado del Rey, qui compte tout près de 6,000 habitants et qui donne son nom à un vin rouge fort populaire à la Société des alcools du Québec, de El Bosque, à peine 2,000 habitants et de Arcos de la Frontera (notre photo) que nous apercevons comme une coulée blanche descendant de la montagne. Une cité fondée en 1250 à 200 mètres au dessus de la mer. Une population d’un peu plus de 25,000 habitants y vit. Nous profitons d’un panorama de carte postale pour prendre une petite pause. À l’ombre, le mercure indique 32 degrés Celsius.

À notre prochaine descente de car nous serons à Séville, une grande ville de 700,000 habitants, la ville du flamenco, des corridas et de deux expositions universelles, celle de ibéro-américaine de 1929, et celle de 1992. Une ville qualifiée de merveille par De Vega qui a écrit : « Qui n’a jamais vu Séville, n’a jamais vu de merveille ».

La Cathédrale la Giralda, à Séville, Espagne.

À suivre…

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