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Juil/06
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Le métro de Boston, à la fois si semblable et si différent de celui de Montréal

Texte et photos Jacques Lanciault

Métro de Boston, Massachusetts.

Le 13 juillet 2006 - Visiter une ville en utilisant les transports en commun est une toute nouvelle aventure pour nous. Par le passé, à l’exception de notre voyage en Espagne où nous voyagions en groupe, notre véhicule automobile a toujours été notre moyen de transport. À Boston, nous avons privilégié le métro. Au terme de notre séjour dans la ville des fèves au lard, nous n’avons d’autre choix que de conclure qu’au cours de nos précédentes visites touristiques, une grande majorité de sites très intéressants nous ont certes échappé.

Cependant, lorsque nous avons pénétré dans notre première station de métro ailleurs qu’à Montréal, nous éprouvions quelques inquiétudes à prendre ce moyen de transport. Pourrons-nous nous y retrouver facilement? Est-ce que les noms de station parleront d’eux-mêmes? Où et comment pourrons nous acheter nos billets? Etc. Et bien, avouons-le toutes ces préoccupations étaient inutiles. Le métro de Boston est d’une facilité déconcertante pour les touristes qui l’utilisent, et cela, de l’achat des titres de transport jusqu’au changement de lignes.

Laissez-passer d'un jour du Métro de Boston.Dès notre entrée à la station « Aquarium », sur la ligne bleue, une station sise à l’entrée du port de Boston, nous apercevons un guichet pour acheter nos titres de transport. Il est presque identique à un guichet bancaire. Les informations quant aux différents titres de transport offerts et quant à leurs prix et les directives d’utilisation, évidemment présentées en anglais, sont des plus limpides. Qui plus est, les méthodes de paiement sont variées : comptant, carte débit ou carte de crédit. En quelques pressions du bout des doigts, nous voilà détenteurs de deux laissez-passer d’une journée et tout cela pour aussi peu que 7,50 $ É.-U. chacun.

Avant de franchir les tourniquets, un préposé de la Massachusetts Bay Transportation Authority distribue des copies du plan des stations. Est-ce que ce service est offert uniquement aujourd’hui? Uniquement à cette station qui de fait est utilisée par de nombreux touristes, ou est-ce offert partout? On ne le saura jamais, mais, pour nous, cela ne pouvait mieux tomber.

Le métro de Boston compte quatre lignes : bleue, où l’on retrouve la station Aquarium; rouge, la plus longue (dont le prix des billets est plus élevé); orange et verte. À la différence du métro de Montréal, sur les lignes bleue, rouge et verte, il y a des embranchements à la ligne principale menant à différents endroits. C’est donc dire que tous les trains d’une même ligne n’ont pas la même destination finale. Il est donc important de vérifier la destination finale de la rame dans laquelle nous souhaitons monter. Mais, comme principe, avouons que c’est ingénieux.

Notre première destination est le Museum of Fine Arts et il y a une station justement qui porte ce nom sur un embranchement de la ligue verte. Donc, il nous faut tout simplement nous rendre à la station de transit Governement Center et de là utiliser la ligne verte en prenant soin de choisir un train à destination du terminus « Heat ». Simple, vraiment simple.

Nous passons donc le tourniquet d’entrée en glissant nos cartes d’entrée d’un jour dans le lecteur optique. Nous y voilà. Il fait très chaud sur le quai, mais nous n’en souffrons que peu de temps, car le train arrive en gare presque sur-le-champ et surprise, les wagons sont climatisés.

En descendant du train à la station « Governement center », nous sommes frappés par la vétusté des lieux. C’est vieux, vraiment vieux. Mais, a-t-on appris par la suite, le métro de Boston est le premier métro à avoir vu le jour aux États-Unis. La partie originale de ce qui allait devenir la ligne verte a été construite en 1898, alors la vétusté des lieux n’est que normale.

Note :Le vacarme provoqué par l'arrivée d'une rame de métro à Boston.
Le métro de Boston.

Note : Ouvrez vos haut-parleurs, puis cliquez sur la photo pour faire démarrer le film, et surtout ne vous découragez pas, c'est un peu long, tout dépendant de la vitesse de téléchargement de votre ordinateur.

Lorsque le train entre en gare, le bruit est infernal, comme vous pouvez le constater sur le petit film présenté ci-dessus. Précisons que sur la ligne verte, où nous nous trouvions lors de notre tournage de ce petit bout de film, c’est métal contre métal : roues des wagons en métal sur rails de métal.

Une autre surprise nous attendait sur la ligne verte. En route vers la station Museum of Fine Arts, notre train sort à l’air libre et… s’arrête aux feux de signalisations!

Museum of Fine Arts, Boston, Massachusetts.Nous arrivons finalement à la station Museum of Fine Arts. À cet endroit, notre train est à l’extérieur. Le site du musée est magnifique. À notre arrivée on semblait inauguré l’exposition Americans in Paris. Une tente à l’extérieur, foule de convives, l’exposition faisait définitivement l’événement à Boston en cet après-midi de juillet.

Un tour guidé du Musée est offert et situation assez surprenante il est offert en français, en grec, en espagnol et évidemment en anglais. L’exposition qui avait la faveur du public ce jour-là était : de Degas à Picasso. Mais, compte tenu de l’heure du jour à laquelle nous sommes arrivés au musée, du prix d’entrée de celui-ci (23 $ É.-U. par personne) et du fait que nous tenons absolument à nous rendre et à nous promener sur le campus de l’Université Harvard, le compromis de n’apprécier que l’architecture extérieure de l’édifice du Musée nous est apparu acceptable.

Nous avons donc repris le métro, revenant sur nos pas jusqu’à la station de transit « Park », où nous utilisons la ligne rouge à destination de la station « Harvard ». Cette ligne est beaucoup plus moderne. Les wagons nous rappellent étrangement ceux du métro de Montréal. Soudain, une plaque sur un des murs de la rame attire mon attention : Made in Canada by Bombardier Transportation. La ressemblance n’était donc pas le fruit de notre imagination.

À suivre… Visite du campus de Harvard University et des villes de Salem et de Portsmouth.

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