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La folie des mots (février 2006)

Recherche de Jacques Lanciault

Mardi, le 28 février 2006, le mot du jour : dilettante

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une chronique de Jocelyn Coulon, publiée dans le quotidien La Presse du 22 février 2006 : « À Washington, la dilettante à la tête du département d’État, Condoleezza Rice, a cru faire un bon coup en concoctant un plan visant à couper tous subsides américains et étrangers destinés à financer le paiement des salaires des enseignants, des infirmières, de la police et des travailleurs sociaux palestiniens. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot dilettante comme suit : personne qui s'occupe d'une chose en amateur.

Lundi, le 27 février 2006, le mot jour : nenni

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Fabien Deglise, publiée dans le quotidien Le Devoir du 24 février 2006 : « La légende risque de prendre un coup. La multinationale américaine Coca Cola, mère de la célèbre boisson gazeuse du même nom, n’a visiblement pas qu’une seule recette secrète pour expliquer son succès. Que nenni!. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot nenni comme suit : adverbe de négation signifiant non.

Dimanche, le 26 février 2006, le mot du jour : ostracisant

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Réjean Hébert, publiée dans la page Idées du quotidien Le Devoir du 20 février 2006 : « Pire, on ne relève même pas l'allusion ostracisante. »

Définitions :
Le grand dictionnaire terminologique de la langue française, définit tout d’abord d’une manière historique le mot ostracisme, soit : bannissement de dix ans prononcé à la suite d'un jugement du peuple, à Athènes et dans d'autres cités grecques. Puis, par extension, on arrive à la définition suivante : Hostilité (d'une collectivité) qui rejette un de ses membres.

Samedi, le 25 février 2006, la locution du jour : faire fi de

Source de la recherche : Le titre suivant d’un texte de Zeeshan Haider publié dans le quotidien Le Devoir du 20 février 2006 : « Mille manifestants pakistanais font fi de l’interdit gouvernemental. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert , définit la locution faire fi de comme suit : dédaigner, mépriser.

Vendredi, le 24 février 2006, le mot du jour : fana

Source de la recherche : La phrase suivante tirée d’une publicité publiée dans le magazine Loulou de Noël 2005 : « Les coups de cœurs de Véro : l’animatrice-vedette est fana d’escarpins griffés. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot fana comme suit : fanatique.

Jeudi, le 23 février 2006, l’expression du jour : lingua franca

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Antoine Robitaille, publiée dans le quotidien Le Devoir du 21 février 2006 : « Certes l’anglais est la lingua franca aujourd’hui reconnaît Lise Bissonnette (en parlant de la langue en usage aux Jeux olympiques de Turin) et il n’est pas question de lutter contre cela. »

Définitions :
Le grand dictionnaire terminologique de la langue française, définit l’expression lingua franca comme suit : « Toute langue utilisée comme moyen de communication entre des personnes dont les langues maternelles sont mutuellement incompréhensibles. La langue véhiculaire peut être la langue maternelle d'une des deux personnes, ou une troisième langue neutre. » (Smith).

La langue anglaise est devenue la lingua franca du monde scientifique moderne. Elle joue le rôle que jouait le grec à l'époque de Jésus-Christ (le Nouveau Testament a été écrit en grec), du latin au Moyen-Age et du français jusqu'au siècle dernier. Il semble donc que la communauté des lettrés ait de tout temps utilisé une langue de communication, sans doute parce que ses nombreux avantages dépassent de loin ses inconvénients.

Le choix d'une lingua franca est essentiellement déterminé par la puissance économique ou militaire d'un des peuples qui la parle ainsi qu'au prestige qui en découle. Dans le cas du latin, c'était le pouvoir spirituel de l'Église catholique qui était déterminant. Il se trouve que c'est l'anglais qui occupe maintenant cette position, en raison de la domination économique et culturelle des États-Unis.

Mercredi, le 22 février 2006, le mot du jour : prométhéen

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Cayouette, publiée dans le magazine L’Actualité du mois de février 2006 : « Douce vengeance. Il (Vincent Lecavalier) fut choisi le "joueur par excellence" de ce tournoi qui réunissait les meilleurs du monde. Son but quasi prométhéen, en prolongation, contre la République tchèque restera dans les annales. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot prométhéen comme suite : relatif à Prométhée. Caractérisé par le goût de l'action, la foi en l'homme.

Mardi, le 21 février 2006, le mot du jour : pinté

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Cayouette, publiée dans le magazine L’Actualité du mois de février 2006 : « "Hey! La capitale du hockey ce n’est plus Montréal, c’est Tampa!" Me lance un lascar déjà suffisamment pinté pour que je me contente de lui sourire plutôt que de risquer l’affrontement. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot pinté comme étant le participe passé du verbe pinter qui veut dire boire beaucoup. Pour le mot « pinté », le Grand Robert propose les synonymes suivants : ivre, saoul; pété.

Lundi, le 20 février 2006, le mot du jour : stipe

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Cayouette, publiée dans le magazine L’Actualité du mois de février 2006 : « Des lumières de Noël éparpillées dans les stipes des palmiers cherchant tant bien que mal à nous convaincre que nous sommes à quelques jours du congé des fêtes. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot stipe comme suit : tige ligneuse des plantes monocotylédones arborescentes et des fougères, qui n'a pas de rameaux inférieurs.

Le Grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française propose, sous « foresterie », une définition courte mais précise : tronc de palmier-dattier.

Dimanche, le 19 février 2006, le mot du jour : ersatz

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Katia Gagnon, publié dans le quotidien La Presse du 18 février 2006 : « Il s'est transformé, au fil d'années de petits travaux, en un ersatz de CHSLD. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot ersatz comme suit : ce qui remplace (qqc ou qqn) en moins bien.

On propose « substitut » comme synonyme.

Samedi, le 18 février 2006, le mot du jour : foutoir

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte signé Chrystine Brouillet, publiée dans le mensuel Châtelaine du mois de novembre 2005 : « Oui, mon bureau, en haut, est un foutoir

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot foutoir comme suit : endroit où règne un grand désordre.

Vendredi, le 17 février 2006, le mot du jour : nihilisme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Lise Ravary, publié dans le mensuel Châtelaine du mois de novembre 2005 : « Dès le XIXe siècle, des philosophes et des écrivains ont fait du nihilisme leur fonds de commerce. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot nihilisme comme suit : doctrine qui nie la vérité morale, les valeurs et leur hiérarchie. Un synonyme proposé est : négation.

On définit également ce mot comme l’idéologie d'un parti philosophique et politique caractérisée par le refus de reconnaître toute contrainte exercée sur l'individu, par la recherche de la liberté totale.

Jeudi, le 16 février 2006, le mot du jour : bouter

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’une lettre ouverte de monsieur Pierre Roy adressée au P.D.G. de la Société des alcools du Québec et publiée dans le quotidien Le Devoir du 16 février 2006 : « Vous êtes arrivé chez nous en boutant dehors un gestionnaire compétent…»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le verbe bouter comme suit : pousser. Ex. : « Bouter l'ennemi hors de France ».

En guise de synonyme, l’on propose : bousculer, refouler.

Mercredi, le 15 février 2006, le mot du jour : cothurne

Source de la recherche : Le titre suivant d’un texte de Michel David publié dans le quotidien Le Devoir du 12 février 2006 : « Les cothurnes ».

Définitions :
Le dictionnaire Le Petit Robert , définit le mot cothurne comme suit : brodequins, souliers portés par les acteurs de la tragédie grecque qui pouvaient les enfiler indifféremment dans l’un ou l’autre de leurs pieds. Le nom est resté pour désigner un politicien changeant de parti.

Mardi, le 14 février 2006, le mot du jour : hébéphile

Source de la recherche : Hugo Meunier, dans un texte publié dans le quotidien La Presse du 11 février 2006, nous informe de la définition du mot hébéphile : se distingue des autres agresseurs sexuels par son attirance envers les adolescents, des jeunes filles dans la majorité des cas.

Définitions :
Ce mot n’apparaît ni au dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, ni au Grand dictionnaire terminologique de la langue française de l’Office québécois de la langue française.

Lundi, le 13 février 2006, le mot du jour : forfanterie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Anne Richer, publiée dans le quotidien La Presse du 12 février 2006 : « Sans forfanterie, mais sans détour non plus, si on lui demande pourquoi que c’est au Québec que l’on a inventé un tel système, François Savard répond : "parce qu’on est les meilleurs".»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot forfanterie comme suit : caractère d'une personne qui fait montre d'une impudente vantardise, ou qui pose des actions, ou émet des paroles de fanfaron, de vantard.

En guise de synonyme, l’on propose : bravade, fanfaronnade, rodomontade, vanterie.

Dimanche, le 12 février 2006, l’expression du jour : succès d’estime

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Fabien Deglise, publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 février 2006 : « Un succès d’estime : les fromages du terroir québécois ne remplacent pas (encore) leurs cousins français.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit l’expression succès d’estime comme suit : se dit d'un ouvrage de l'esprit (livre, pièce de théâtre…) qui est accueilli avec estime par la critique, mais n'obtient pas la faveur du grand public.

Samedi, le 11 février 2006, la locution du jour : se faire hara-kiri

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Stéphane Baillargeon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 février 2006 : « Le Publicité club de Montréal pourrait se faire hara-kiri cette semaine. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit la locution se faire hara-kiri comme suit : mot japonais signifiant « ouverture du ventre », utilisé pour signifier suicide par éviscération, particulièrement honorable, au Japon.

Au figuré, l’expression se faire hara-kiri, a le sens suivant : se sacrifier, renoncer à des avantages.

Vendredi, le 10 février 2006, le mot du jour : magistère

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Stéphane Baillargeon, publiée dans le quotidien Le Devoir du 8 février 2006 : « Au plus fort de son magistère, il y a encore une décennie le Publicité Club de Montréal (PCM) pouvait se réclamer d’un bon millier et demi de membres. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le nom masculin magistère au figuré comme suit : autorité doctrinale, morale ou intellectuelle s'imposant de façon absolue.

À son sens propre, ce mot comporte deux définitions encore usitées : dignité de grand maître d'un ordre militaire et formation universitaire de deuxième cycle, en trois ans, à vocation professionnelle; diplôme sanctionnant cette formation.

Jeudi, le 9 février 2006, le mot du jour : strapontin

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Bernard Descôteaux, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 février 2006 : « Les réserves que suscite l’octroi au Québec d’un strapontin à l’UNESCO sont bien connues.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot strapontin au figuré comme suit : place d'importance secondaire et souvent éphémère (dans une assemblée, une conférence, un organisme).

Au propre le mot strapontin désigne deux objets : premièrement, un siège à abattant dans une voiture ou dans une salle de spectacle et deuxièmement un coussinet que les femmes attachaient par-derrière, à la taille, et qui faisait bouffer la robe.

Mercredi, le 8 février 2006, le mot du jour : satisfecit

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Josée Boileau, publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 février 2006 : « Cette fois, plus seulement question de distribuer les satisfecit » (en parlant des réalisations de chacun des deux partis politiques se fusionnant pour créer Québec Solidaire).

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot satisfecit comme suit : billet de satisfaction, attestation qu'un maître donne à un élève dont il est content. Il signifie également : approbation.

satisfecit est un nom masculin invariable. En latin ce mot signifie "il a satisfait".

Mardi, le 7 février 2006, le mot du jour : sérail

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un éditorial de Josée Boileau, publiée dans le quotidien Le Devoir du 7 février 2006 : « René Lévesque n’avait pas que des idées et du charisme quand il a créé le PQ : il avait été ministre! Et son entourage était issu du sérail. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot sérail comme étant le palais du sultan, et de certains hauts dignitaires, dans l'ancien empire ottoman.

Il y est précisé que ce mot est souvent utilisé en parlant de quelqu'un qui a une longue expérience d'un milieu, d'un corps constitué, ce qui est le sens dans lequel madame Boileau l’utilise.

Le dictionnaire du correcteur Antidote y donne le sens suivant : milieu restreint, entourage immédiat d’une personnalité où se nouent de nombreuses intrigues.

Lundi, le 6 février 2006, le mot du jour : croupion

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jocelyn Coulon, publiée dans le quotidien La Presse du 2 février 2006 : « … et ainsi soutenir un régime croupion qui a déjà accepté l’installation de bases permanentes américaines sur son territoire. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot croupion lorsque placé en apposition après un nom, comme suit : Le Parlement Croupion : dans l'histoire d'Angleterre, Nom donné au Parlement (Long Parliament) convoqué par Charles Ier en 1640, dissous par Cromwell en 1653 et rappelé à deux reprises (Rump parliament). Par extension, se dit d'un organisme politique qui n'est plus que le résidu d'un autre qui était réellement représentatif.

Dimanche, le 5 février 2006, le mot du jour : émasculer

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Joseph Facal, publiée dans la page Idées du quotidien Le Devoir du 31 janvier 2006 : « Personne au Québec n’a remarqué qu’au lendemain de son discours de Québec le 19 décembre, le Globe and Mail de Toronto avertissait Stephen Harper qu’on ne le laisserait pas émasculer le gouvernement central… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot émasculé comme suit : au propre, c’est priver (un mâle) des organes de la reproduction. Au figuré, comme utilisé par Joseph Facal, c’est enlever sa force à (qqn), rendre efféminé.

Les synonymes proposés sont : abâtardir, affaiblir, diminuer, efféminer, énerver, mutiler.

Samedi, le 4 février 2006, l’expression du jour : le pis-aller

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Joseph Facal, publiée dans la page Idées du quotidien Le Devoir du 31 janvier 2006 : « Les ententes administratives sont le pis-aller sur lequel se rabat le Québec quand il est placé devant le fait accompli d’une intrusion fédérale dans ses juridictions. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit la locution pis-aller comme suit : ce qu'on accepte ou qu'on propose à défaut d'autre chose; solution, moyen de fortune.

Remarque : on écrit aussi pis aller (sans trait d'union).

Vendredi, le 3 février 2006, le mot du jour : bizutage

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de l’Agence France Presse, publiée dans le quotidien La Presse du 29 janvier 2006 : « Quelque 200 personnes ont manifesté dans le centre de Moscou pour demander la démission du ministre russe de la Défense après la mutilation d’un soldat amputé des deux jambes à la suite d’un bizutage. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, définit le mot bizutage comme suit : manifestation estudiantine d'initiation des bizuts (débutant, novice) comportant des brimades.

Jeudi, le 2 février 2006, le mot du jour : docte

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Phil Stewart de l'agence de presse Reuter, publiée dans le quotidien Le Devoir du 28 janvier 2006 : « Cascioli, l'air docte, a présenté son livre, La Fable du Christ, à une foule de journalistes venus le voir au tribunal. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française, précise que le mot docte est un mot vieilli ou littéraire utilisé souvent ironiquement qui signifie : qui possède des connaissances étendues, principalement en matière littéraire ou historique.

Les synonymes proposés sont : érudit, fort, instruit, savant.

Mercredi, le 1er février 2006, l’expression du jour : grands-messes

Source de la recherche : La phrase suivante tirée d’une chronique de Denise Bombardier publiée dans le quotidien Le Devoir du 28 janvier 2006 : « Le fossé entre les deux Québec se creuse inévitablement, et ce ne sont pas les grands-messes médiatiques qui rejoignent des millions de personnes à la fois qui y peuvent quelque chose. »

Définitions :
Le dictionnaire Le nouveau Petit Robert, définit la locution grand-messe au sens propre comme suit : messe chantée. Mais, au sens figuré, comme utilisé dans le texte de Denise Bombardier, le nouveau Petit Robert mentionne : réunion ou manifestation (politique, syndicale ou culturelle) à caractère solennel.

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