11
Mar/03
0

Les miracles des grands hommes et les petites contributions des autres

Texte de création de Jacques Lanciault rédigé dans le cadre d’un cours de rédaction à l’Université de Montréal. Le texte devait se terminer par voir Naples et mourir.

Notre civilisation moderne compte son contingent de grands hommes et de grandes femmes. Des gens qui, par altruisme, par dévouement et par compassion pour leur prochain, ont contribué au bien-être de l’ensemble de la société. Des hommes comme Albert Schweitzer, comme le Cardinal Paul-Émile Léger ou des femmes comme Mère Thérèsa, comme Indira Gandhi et comme bien d’autres encore, ont œuvré à l’échelle planétaire et y ont réalisé de véritables miracles.

L’immensité de l’œuvre qui est la leur n’a pas de commune mesure et s’il fallait ne s’en remettre qu’à ces surhommes pour faire évoluer notre société, la morosité serait souvent au rendez-vous.

Tant mieux si notre société donne encore naissance à ces super héros, qui de par leurs actions vont améliorer le sort de la planète tout entière. Moi, je ne serai jamais l’un d’eux, mais malgré cela, je compte bien apporter ma pierre à l’édifice.

Ainsi, depuis une vingtaine d’années, j’œuvre dans le monde du baseball amateur. Soyons francs, je m’y suis impliqué parce que j’aime ce sport et surtout parce que mon fils y jouait. Mais, tout au long de mes années de bénévolat, j’ai constaté les bienfaits que la pratique d’un sport apporte à notre jeunesse. Les jeunes adultes qui pratiquent un sport bénéficient, outre les bienfaits du conditionnement physique, d’un encadrement de tous les instants, de l’application d’une discipline stricte et de l’encouragement à se donner une bonne éthique de travail, tant d’avantages qui manquent à cette génération d’amants de télé, d’ordinateur et de jeux vidéo.

Mon fils a cessé de pratiquer le baseball depuis longtemps et moi j’y suis toujours, aussi impliqué voire plus encore qu’à son époque. J’en suis rendu à penser que la plus belle chose qui puisse arriver à nos jeunes, est qu’ils adhèrent tous à la pratique d’un sport. Le jour où je verrai cela, je pourrai dire « voir Naples et mourir ». Ce sera mon petit miracle à moi.

Remplis sous: Textes de création Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant