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Jerez de la Frontera : spectacle d’art équestre fascinant et dégustation de vin de xérès!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 77e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Monumento al Enganche, Plaza del Mamelón, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Séville-Jerez de la Frontera, Espagne, jeudi 29 mai 2014 — Dernière expédition de notre séjour à Séville aujourd’hui. Pour l’occasion, nous nous rendons, en autobus, à Jerez de la Frontera, une ville située à quelque 100 km de la capitale de l’Andalousie.

Jerez de la Frontera est mondialement reconnue, entre autres, pour ses chevaux de la Real Escuela Andaluza, son école royale d’art équestre, et pour son xérès, un vin que nous appelons chez nous « le sherry », mais qui est pourtant du xérès!

C’est donc au terme d’une courte visite de la cathédrale, que nous nous rendrons à la Real Escuela Andaluza del arte ecuestre, là où, à midi, Céline, Carole et Claude vont assister à un grandiose spectacle de chevaux dressés. Pour ma part, asthme oblige, je me promènerai dans les petites rues avoisinantes en attente de la fin de la représentation!

Puis, nous nous rendons dans les locaux de la firme « Sandeman », pour une visite guidée de leurs caves… et, évidemment, pour une dégustation de leurs différents types de vin de xérès!

Photo ci-dessus : Jerez de la Frontera est une ville de chevaux! Un monument en bronze, avec cavaliers, chevaux et calèche, presque grandeur nature, sont à l’honneur sur une des grandes places de la ville, la « Plaza del Mamelón ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Levée dès potron-minet ce matin, c’est-à-dire à 5 h 50! Dès nos premiers pas dans l’appartement, nous constatons qu’il fait encore nuit noire à l’extérieur.

Nous prenons un rapide petit-déjeuner et filons en direction de l’arrêt taxi situé tout près de l’appartement. Nous sautons dans une voiture taxi alors qu’il n’est pas encore 6 h 30.

Dix minutes plus tard, nous descendons à la gare routière « Prado San Sebastián », c’est de cet endroit que partent les cars à destination de Cadix, Jerez de la Frontera, la Costa del Sol, Ronda, Jaén, Almería et même Barcelone.

Nous achetons nos billets pour Jerez de la Frontera au coût de 10 € chacun, pour un aller-retour.

L’autobus amorce son périple à 7 h 15… au moment où le soleil se lève sur Séville. Pour l’heure, le mercure affiche 18 degrés Celsius.

Le car file en direction de Cadiz.

Nous roulons sans arrêt durant quelques 55 minutes, puis le chauffeur immobilise son véhicule pour une très courte pause dans la petite ville de El Cuervo de Sevilla, sise à la frontière entre les provinces de Séville et de Cadix. Ici, nous sommes à 72 kilomètres de la capitale, Séville.

Tout au long du trajet, l’autobus roule à travers des champs, tantôt de tournesols, en d’autres temps d’oliviers… des champs à perte de vue.

Nous arrivons finalement à 8 h 42 à la gare routière de Jerez de la Frontera… la Estacion de Autobuses de Jerez de la Frontera.

Premier arrêt à notre programme de visites, l’office du tourisme de Jerez de la Frontera! Leurs bureaux sont situés au cœur du centre historique de la ville, c’est-à-dire sur la plaza Arenal. Pour nous y rendre, nous y allons d’une marche de 1,3 kilomètre.

Minotaure, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : En direction du centre historique de Jerez de la Frontera, nous croisons la « Plaza del Minotauro », un rond-point où il y a une gigantesque statue du Minotaure. L’œuvre en bronze, réalisée par l’artiste madrilène Víctor Ochoa Sierra (1954- ) en 2003, est considérée comme l’une des plus grandes sculptures extérieures d’Espagne. Elle représente la partie humaine du Minotaure vaincu par Thésée.

Nous arrivons aux bureaux de l’office du tourisme de Jerez de la Frontera pile à l’heure de l’ouverture, soit 9 heures.

Nous obtenons une carte de la ville et des informations, notamment sur les spectacles à l’école équestre ainsi que sur les bodegas pour les dégustations de xérès.

Étant donné l’heure matinale, nous nous installons à une terrasse, au soleil, et savourons un bon café.

Puis, nous nous rendons à l’Alcazar… mais ce n’est pas encore ouvert. Nous poursuivons donc en direction de la cathédrale toute proche.

Tout près de la cathédrale de Jerez, nous nous retrouvons devant un monument honorant « Tio Pepe ».

En fait, le monument honore la mémoire de Manuel María González Ángel (1812-1887) qui s’est installé à Jerez de la Frontera en 1835 où il a créé l’entreprise vinicole González Byass.

Manuel María a été le premier exportateur de vins à s’installer à Jerez. Il a fondé plusieurs institutions commerciales importantes et a collaboré dans de nombreuses autres entreprises, l’une d’elles étant le chemin de fer Sanlúcar-Bonanz.

Manuel María González Ángel, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument à Manuel María González Ángel est l’œuvre du sculpteur valencien Manuel Boix (1942—). Il a été inauguré en 1997. La sculpture se veut un témoignage que Jerez rend à celui qui a créé la grande industrie de la région, et ce, tout en promouvant des améliorations sociales dans la communauté.

Nous sommes sur la Plaza de la Encarnación… dominée par une statue du pape Jean-Paul II.

Monument à Jean-Paul II, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Monument à Jean-Paul II, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Tout près de la cathédrale prend place depuis 2005 une statue du pape Jean-Paul II.

Fontaine, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Sur une toute petite place, devant de superbes orangers il y a cette belle fontaine.

Cathédrale de Jerez de la Frontera
Nous nous retrouvons devant une immense église qui n’est plus utilisée pour la célébration du culte, et ce, puisqu’elle a été transformée en musée.

Il s’agit d’une construction du XVIIe siècle qui combine les styles gothique, baroque et néoclassique. Elle a été érigée sur le site de l’ancienne « Grande mosquée de Jerez ».

Ce n’est qu’en 1980 qu’elle a été élevée au rang de cathédrale par le pape Jean-Paul II. Elle prit alors le nom de Catedral de Nuestro Señor San Salvador.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La construction de la cathédrale de Jerez de la Frontera, en fait la cathédrale de Xérès selon le document qui nous a été remis, a été commencée en 1695 pour se terminer en 1778.

Nous attendons quelques minutes, car l’ouverture est prévue pour 10 heures. Nous sommes les premiers visiteurs à entrer… après avoir payé les 5 € exigés par personne.

C’est une très jolie cathédrale. Elle compte cinq nefs et un très haut plafond supporté par d’immenses colonnes. À la rencontre de la nef principale et du transept, nous nous retrouvons sous un magnifique dôme laissant passer la lumière du jour.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une vue d’ensemble de l’église.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le dôme de la cathédrale est octogonal et se retrouve à 40 mètres de hauteur.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le maître-autel de la cathédrale de Xérès.

Une des petites chapelles latérales est dédiée à Jean-Paul II. Elle affiche une toile représentant Jean-Paul II… L’autel conserve également des reliques du saint pape.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une belle sculpture de Vierge sur une colonne.

Un autel est dédié à Notre-Dame de Bethléem… la Nuestra Señora de Belén.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le retable de la chapelle de la « Nuestra Señora de Belén » affiche une très belle statue de la Vierge.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une autre belle statue représentant San Juan, une œuvre du sculpteur José de Arce (1600-1666).

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Derrière l’orgue de la cathédrale, nous apercevons un vitrail coloré.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Un autre autel décoré d’une très belle Vierge… vêtue d’une superbe robe.

Nous prenons l’escalera secreta, mais il n’y a rien en haut! Curieux.

Il y a de larges arcs-boutants, ainsi qu’un plafond de pierre aux délicates ornementations… elles sont remarquables.

La cathédrale est devenue un musée en 2012…

On y conserve de nombreuses œuvres d’art, dont celles réalisées par Francisco de Zurbarán et Francisco Pacheco, deux artistes dont nous avons admiré des œuvres hier au musée des beaux-arts de Séville.

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cathédrale, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Et une autre Vierge… celle-ci représentant la « Nuestra Señora del Socorro », « Notre Dame du bon secours », elle qui est co-patronne de la ville depuis 1610.

Nous entrons dans la sacristie, où il y a une chapelle… C’est ici qu’est conservé le trésor de la cathédrale, dont la pièce maîtresse est un ostensoir en argent pesant plus de 700 kilos.

La salle du trésor présente des objets religieux exposés en vitrine. La plupart sont en or ou en argent et ils datent de plusieurs siècles.

Nous sortons à 10 h 45.

Nous retournons vers l’Alcazar que nous avions indiqué à notre programme comme deuxième visite du jour… Nous apprenons qu’il est fermé du 20 au 30 mai!

Nous poursuivons notre promenade et arrivons sur la plaza de la la Asunción… où se trouve l’église San Dionisio, un édifice de style gothique mudéjar dédié au saint patron de Jerez de la Frontera…

Elle est également fermée, et ce, contrairement à ce qui est indiqué sur les documents qui nous ont été remis par l’office du tourisme. Nous sommes vraiment malchanceux dans nos visites.

Au centre de la place s’élève le monument à La Asunción. Il est entouré de l’ancien hôtel de ville, de l’église de San Dionisio et d’autres bâtiments néoclassiques.

Monument de l’Assomption de Marie, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne
Photo ci-dessus : Le monument à l’Assomption de la Vierge est une simple colonne de calcaire blanc surmontée d’une statue de la Vierge qui y apparaît entourée d’apôtres. L’œuvre a été réalisée par le sculpteur de Cadix Juan Luis Vassallo Parodi (1908-1986).

Nous croisons l’église Santo Domingo où il y a sur la place s’ouvrant devant son portail un autre monument. Il s’agit d’un monument édifié en hommage aux confréries.

Monumento a las cofradías, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Monumento a las cofradías, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Monumento a las cofradías, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le monument aux confréries est une œuvre de l’artiste Sebastián Santos Calero (1943- ).

Nous arrivons à la Plaza del Mamelón… où il y a un ensemble de sculptures rendant hommage à l’art équestre. Il s’agit du Monumento al Enganche. Il est situé au pied d’un grand étang artificiel qui semble alimenté par de nombreuses fontaines.

Monumento al Enganche, Plaza del Mamelón, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le monument en bronze est un ensemble sculptural de grande envergure, dans lequel, en plus de l’attelage et de la calèche, il y a aussi deux autres personnages à cheval. Il est presque de grandeur nature… et il pèse environ six tonnes. Il s’agit d’une œuvre du sculpteur Eduardo Soriano, qui y a représenté un type de calèche connu sous le nom de « Gran Break a la calesera ».

Toujours sur la Plaza del Mamelón, il y a un monument à Saint Jean-Baptiste de La Salle. Ce dernier est né à Reims en France en 1651. Il s’est consacré à la formation d’enseignants pour les enfants des artisans et les enfants pauvres de son temps. Il est le fondateur des Frères des Écoles Chrétiennes.

Monument à Saint Jean-Baptiste de La Salle. Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Monument à Saint Jean-Baptiste de La Salle. Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le monument honorant la mémoire de Saint-Jean-Baptiste de la Salle a été ajouté à la en 1952.

La Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre
Nous arrivons finalement sur le site de l’école équestre de Jerez… elle qui a été fondée en 1973.

Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Le site de l’École royale andalouse d’art équestre est impressionnant.

« La Fondation de l’École royale andalouse d’art équestre, nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia, est une institution espagnole de dressage de chevaux dont les objectifs incluent le maintien de diverses formes de dressage traditionnel du cheval andalou. »

« Fondée par Álvaro Domecq Romero en 1973, elle a son siège dans le palais Duque de Abrantes et dépend du département du tourisme, du commerce et des sports du gouvernement régional andalou. »

On y présente un spectacle intitulé Cómo Bailan los Caballos Andaluces, qui peut se traduire par « Comment dansent les chevaux andalous ». Il a été interprété pour la première fois par Álvaro Domecq Romero devant le roi!

Depuis, il est présenté annuellement devant environ 150 000 spectateurs!

Le spectacle, connu dans le monde entier, met en vedette des chevaux et des cavaliers vêtus comme au XVIIIe siècle qui œuvrent au son de la musique de Luis Cobos et Manolo Carrasco!

Il est 11 h 45 et le spectacle commence à midi.

Céline, Carole et Claude vont assister à un grandiose spectacle de chevaux dressés. Pour ma part, asthme oblige, je m’en abstiens.

Après avoir acheté leurs billets, au coût de 21 € chacun, ils entrent pour assister au spectacle d’une durée de 1 h 30.

Ils ont de bons sièges… Entre autres, il n’y a personne devant Céline, elle pourra bien voir.

D’ailleurs, de leurs places ils ont tous les trois une très belle vue sur la piste… mais les photos sont interdites!

Selon Céline, les numéros de scènes sont bien réalisés et interprétés, mais chacun est un peu trop long.

Cómo Bailan los Caballos Andaluces, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cómo Bailan los Caballos Andaluces, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Cómo Bailan los Caballos Andaluces, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Trois scènes du spectacle « Cómo Bailan los Caballos Andaluces » présenté par l’École royale andalouse d’art équestre… retrouvé sur Internet.

Le spectacle prend fin à 13 h 35.

Visite guidée en français… et dégustation de Xérèz
Je retrouve Céline, Carole et Claude à la sortie des spectateurs… et nous filons rapidement vers la Bodega Sandeman… où une visite guidée en français commence à 14 heures!

Pendant le spectacle, j’ai joué les éclaireurs et je me suis rendu à la Bodega Sandeman, donc nous y arrivons rapidement.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Devant la « Bodega Sandeman » il y a un très beau monument honorant D. Zoilo Ruiz Mateos (1900-1962). La sculpture est l’œuvre du Sévillan Sebastián Santos Calero (1943- ). L’homme apparaît assis et souriant. On le connaît avant tout comme l’un des grands commerçants de Jerez de la Frontera. De nos jours, il existe des marques bien connues qui font référence à cette figure connue de Jerez.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Sur le site de la « Bodega Sandeman » il y a un superbe jacaranda en fleurs.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Et quoi de plus normal… des barils de vin.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Et au sommet d’une cheminée… un immense nid de cigognes… habité!

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Dans l’entrée nous croisons ce vieux pressoir.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Nous traversons un passage sous une couverture de vignes!

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Dans l’entrée de « l’usine de xérès », il y a une murale aux belles couleurs.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Et un très beau petit bassin.

Nous entrons et achetons nos billets. Pour la visite guidée, qui inclut une dégustation de trois différents xérès, le prix est de 7,50 € par personne.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Notre guide pour la visite se nomme Gonzalo et il parle un excellent français.

Il y a un autre couple avec nous, un couple de Français.

« Sandeman est une compagnie écossaise fondée en 1790 », nous dit-il d’entrée de jeu.

« Avec le xérès, l’autre vin phare de la compagnie est le porto. Mais nous produisons également du brandy et du vin de Madère. »

Gonzalo nous explique que le xérès, c’est la même chose que le « sherry »… mais très différent du porto.

Notre guide nous mène dans les caves à vin de l’entreprise. « Elles sont situées au niveau de la mer », précise-t-il.

« Le sol est recouvert de sable pour mieux contrôler l’humidité. »

« Les barils sont fabriqués de chêne américain… qui provient de Californie et du Canada. »

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : « La capacité de nos barils de xérès varie entre 450 et 500 litres. Ils ont une durée de vie se situant entre 90 et 100 ans! Dans nos caves nous avons quelque 3 000 barils », lance notre guide.

« La production du porto dans la ville de Porto au Portugal est le double de la nôtre », souligne notre guide. « À Porto, ils produisent 15 millions de produits par année, tandis qu’ici nous ne produisons que 7,5 millions de xérès. »

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un véritable palais, tout juste à côté de la fabrique. « Il appartenait jadis à la famille Sandeman », souligne notre guide.

Nous revoyons le nid de cigognes sur le toit de l’usine. « Les cigognes reviennent ici tous les ans », soutien Gonzalo.

« En juin, elles partent pour l’Alsace et en octobre elles reviennent ici, et ce, année après année. »

Nous nous promenons sur le site, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Puis, notre guide nous invite à nous installer pour regarder un court film qui résume l’histoire de la compagnie.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Gonzalo attire notre attention sur l’emblème de Sandeman, qui est également le logo qui apparaît sur les bouteilles. « Il représente un homme vêtu d’une cape d’étudiant portugais et d’un large chapeau noir espagnol. C’est le même logo que pour le porto de Sandeman. »

Nous arrivons dans un grand patio andalou bien décoré. « Ça sent beaucoup l’alcool », fait remarquer Céline.

Notre guide nous explique tout le processus de fabrication du xérès… partant de la cueillette du raisin dans les vignobles et toutes les transformations qui surviennent dans les caves…

Pendant ses explications, nous entendons les cigognes claqueter.

« Le xérès est un vin muté à l’alcool. Selon les dosages d’eau-de-vie utilisés pour la fortification ainsi que les conditions de vieillissement, les vins de xérès seront de type »fino, amontillado ou oloroso.

Les finos, provenant du cépage palomino, sont fortifiés à environ 15 % d’alcool et ils constituent 95 % de notre production.

L’autre 5 % de la production est constitué de « pedro ximénez » et de « muscat ».

« Nous mélangeons le vin jeune avec du vin vieux… Une bouteille de 20 ans d’âge est notre plus jeune vin. Elle a été mélangée avec du vin plus vieux. C’est là le processus exclusif au xérès. »

Une bouteille de xérès se conserve au maximum durant une année et seulement deux à trois semaines lorsqu’elle est ouverte.

C’est maintenant l’heure de la dégustation.

On nous sert un premier vin. Il est blanc et sec… titrant à 15 % d’alcool. Il a passé cinq années dans le baril… Il est servi froid.

Le deuxième vin a une belle couleur ambre… Il affiche 16,5 % d’alcool. Notre guide nous informe que c’est celui que préfère le président Obama.

Le dernier est plus foncé… Il a 12 ans d’âge, il se nomme « Armada » et est à 18 % d’alcool… C’est quasiment un sirop.

Bodega Sandeman, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Carole et Claude lors de notre fabuleuse dégustation de xérès.

« Ce vin est très très bon ajouté dans le café… ou encore pour accompagner un dessert », fait valoir Gonzalo.

C’est le préféré de Céline qui le trouve délicieux!

La dégustation se termine ainsi.

Avant de quitter les lieux, nous fraternisons quelques instants avec le couple français… tout en remplissant le formulaire de sondage sur la visite guidée qui nous a été remis.

Nous avons grandement apprécié la visite… et surtout la dégustation.

Avec Carole et Claude, nous achetons une boîte de trois bouteilles d’Armada Créma (26,65 €). Chaque couple rapportera une bouteille au Québec… tandis que nous boirons l’autre en digestif d’ici à la fin du périple.

Nous sortons à 15 h 40. Nous sommes affamés… et un peu sonnés par l’alcool… avouons-le!

À suivre
Poursuite de notre promenade à la découverte de la très belle ville de Jerez de la Frontera…

Divina Pastora de San Dionisio, Jerez de la Frontera, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La « Divina Pastora de San Dionisio », une magnifique Vierge ressemblant à une gitane. Elle arbore des boucles d’oreilles, un foulard multicolore noué à la taille… Elle a une main posée sur une brebis ayant une clochette dans le cou.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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