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La locution du jour : dies irae

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Jeudi, 3 décembre 2020

Source de la recherche
Le titre Dies irae (p. 31) de la deuxième partie du roman « Le labyrinthe des esprits » de l’écrivain espagnol Carlos Ruiz Zafón (1964-2020), une œuvre traduite en français par Marie Vila Casas, de son vrai nom Marie Christine Vila (1958- ).

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom dies irae comme suit : « Hymne chanté lors de la messe des morts, dans le rite catholique romain. Air sur lequel est chanté cet hymne latin. »

Antidote précise que le mot vient du latin dies irae signifiant « jour de colère ».

L’encyclopédie libre Wikipédia présente, quant à elle, une définition plus détaillée, soit :

« Le Dies iræ (“Jour de colère” en latin), aussi appelé “Prose des Morts”, est une séquence médiévale chantée, adoptant la forme d’une hymne liturgique. L’inspiration du poème est partiellement apocalyptique.

Les prémices de cette séquence sont apparues dès le début du XIe siècle, la version actuelle datant du XIIIe siècle. C’est à cette époque et sous cet aspect qu’elle a été intégrée au corpus grégorien. Le Dies iræ a ensuite été chanté pendant des siècles dans la messe de Requiem (elle peut toujours l’être, mais n’est pas obligatoire, sauf lors de l’utilisation de la forme extraordinaire du rite romain). »

Photo ci-dessus : Panneau central du triptyque « Le Jugement dernier » de Memling (vers 1467-1471).

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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