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Cordoue : le Musée des Beaux-Arts, le Musée Julio Romero de Torres et le Musée taurin!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 40e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Las très edades de la mujer, Musée des beaux-arts, Cordoue, Andalousie, Espagne

Cordoue, Espagne, mercredi 14 mai 2014 - Pour terminer notre journée de découvertes à Cordoue, nous y allons de la visite de trois musées!

En fait, les deux premiers musées que nous visitons, le Musée des beaux-arts et le musée Julio Romero de Torres ont regroupé leurs œuvres à un seul et même endroit, puisque les salles d’une des deux institutions muséales sont en restauration.

D’ailleurs, ces deux institutions prennent place dans le même édifice, soit celui de l’ancien hôpital de la Charité, l’Hospital de la Caridad, une institution parrainée par les Rois Catholiques à la fin du XVe siècle!

Après avoir été impressionnés par plusieurs des œuvres présentées dans ces musées, nous revenons dans le quartier de la Juderia pour explorer le Musée Taurin de Cordoue… tout récemment rouvert après neuf années de travaux de restauration.

Photo ci-dessus : Une des magnifiques pièces du Musée des beaux-arts de Cordoue, une œuvre de Mateo Inurria Lainosa réalisée en 1923 et intitulée « Las très edades de la mujer », ce qui se traduit par « Les trois âges de la femme ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Il n’est pas encore 15 heures lorsque nous entrons au Museo de Julio Romero de Torres… car les salles du Museo de Bellas Artes de Córdoba sont fermées en raison de travaux de restauration.

L’entrée est gratuite et on nous informe que plusieurs œuvres du Musée des beaux-arts ont été transférées ici durant les travaux.

Tout est en espagnol… Mais étant en Andalousie depuis plus de deux semaines, nous pouvons lire de mieux en mieux le castillan.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une des premières salles du musée présente un très beau crucifix.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Puis tout près, une œuvre un peu plus moderne.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne
Photo ci-dessus : Et dans une autre salle, on nous présente quelques fresques.

L’essentiel de la collection du Musée des beaux-arts est constitué d’œuvres provenant de siècles différents.

Ces œuvres ont été, pour la plupart, confisquées dans les couvents cordouans en 1835 et en 1868. Plus tard, d’autres se sont ajoutées suite à des achats et à des donations.

Depuis son origine, le Musée des beaux-arts dépendait du Conseil provincial de Cordoue et du ministère de l’Instruction publique. À la chute du régime franquiste, en 1978, les musées ont été confiés au Conseil des musées nationaux.

Nous pouvons voir plusieurs anciennes affiches annonçant le « Festival des patios ».

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’affiche annonçant le festival des patios de 2006.

Plusieurs toiles présentent aussi des patios fleuris.

Nous arrivons dans une salle où sont exposées des œuvres, sculptures, bas-reliefs et toiles, représentant des scènes religieuses.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne
Photo ci-dessus : Une très belle « Vierge à l’enfant » en marbre.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Deux fragments murals représentant le visage de la Vierge et celui du Christ. Ils ont été retrouvés en 1880 dans une ancienne chapelle dédiée à Saint-Pierre et Saint Paul à la mosquée-cathédrale. Les œuvres sont signées Alonso Martínez… et datées de 1351!

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une toile représentant un saint.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une toile intitulée « Dolorosa ». Il s’agit d’une œuvre de Antonio Fernández de Castro (1659-1739).

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Deux bas-reliefs réalisés par « Miguel de Verdiguier », un artiste français de son vrai nom « Jean-Michel Verdiguier » (1706-1796). Le premier est titré « Guérison d’un paralytique à Capharnaüm » et le deuxième « Visite de Pierre à la maison du centurion ». Des œuvres datant de 1775!

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une très belle toile de Rafael Romero Barros (1832-1895), une œuvre très réaliste, intitulée « Un recuerdo de África », « Un souvenir d’Afrique ». Cette toile réalisée en 1878 est la seule œuvre orientaliste que l’artiste a réalisée dans sa carrière, la signant en sa qualité de « Peintre de la Chambre Royale », titre qui lui avait été accordé par Alfonso XII en 1877.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une autre toile de Rafael Romero Barros, celle-ci intitulée « Bodegón de naranjas », « Nature morte d’oranges ». L’artiste a réalisé son œuvre en 1863, un an après sa nomination comme conservateur-restaurateur du « Museo Provincial de Pinturas de Córdoba », aujourd’hui le « Museo de Bellas Artes de Córdoba ».

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une troisième œuvre du même auteur, Rafael Romero Barros, celle-ci intitulée « Colón saliendo de la Mezquita », c’est-à-dire « Christophe Colomb quittant la Mosquée de Cordoue », une toile réalisée en 1892, 400 ans après la découverte de l’Amérique par Colomb.

Et nous arrivons devant un ensemble de sculptures très très impressionnant!

Il s’agit de trois sculptures de femmes nues réalisées par le sculpteur cordouan Mateo Inurria Lainosa (1867-1924)… L’œuvre s’intitule « Las Tres Edades de la Mujer », soit « Les trois âges de la femme ».

Elles sont titrées individuellement Crisálida, Coquetería et Flor de granado.

Cet ensemble, réalisé entre 1920 et 1923, lorsque le sculpteur était à pleine maturité, représente, à travers trois sculptures indépendantes, une femme, qui peut être la même, à différentes étapes de sa vie.

Las très edades de la mujer, Musée des beaux-arts, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’œuvre « Las Tres Edades de la Mujer » de Mateo Inurria Lainosa est une commande du Casino de Madrid, où l’œuvre originale se trouve encore. Les œuvres qui sont devant nous sont plutôt l’esquisse finale, grandeur nature, réalisée par l’artiste en plâtre patiné, simulant un marbre rosé.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Chrysálida, est présentée debout, alors que ses compagnes sont assises. Elle affiche un visage espiègle. En couvrant la nudité de ses seins naissants de ses bras, elle révèle malgré tout un corps jeune et changeant. Son nom, « Chrysalide », nous fait penser au papillon qui n’a pas encore subi de métamorphose naturelle pour atteindre sa maturité.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La sculpture de gauche est intitulée « Coquetería ». Elle représente une jeune femme assise qui se regarde dans un miroir en jouant avec ses cheveux; c’est l’image de l’adolescence, de la découverte de la beauté et de la sensualité.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Las Tres Edades de la Mujer, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : La troisième sculpture du groupe, celle de droite est titrée « Flor de granado ». Inurria y est allé de la représentation du triomphe de la femme mature et sûre d’elle-même. Assise également, elle montre toute son anatomie sans aucune honte en s’étirant vers l’arrière. Un bras est porté sur son front et elle tient dans la main une grenade mûre.

Nous poursuivons notre déambulation. Nous sommes maintenant dans une salle où les œuvres présentées sont de Julio Romero de Torres (1874-1930).

Romero de Torres est le fils du peintre cordouan Rafael Romero Barros (1832-1895), dont nous avons présenté quelques toiles ci-dessus.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une toile que l’artiste Julio Romero de Torres a réalisée en 1923 : « Mujeres sobre mantón » ce qui peut se traduire par « Femmes avec châles »! On y voit deux femmes allongées sur un châle face à face. Il s’agit des modèles Elisa Muñiz, « La Amarantina », à gauche et Elena Pado à droite.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une autre toile de Romero de Torres, celle-ci datant de 1900 et intitulée « Pereza Andaluza », c’est-à-dire « Paresse andalouse ». L’artiste a représenté sur son tableau son épouse dans le jardin de la maison familiale. Le titre de l’œuvre s’inspire de celui d’un des chapitres du roman « Pays andalou », qui décrit la sieste d’une jeune femme dans un jardin, un livre publié en 1900 par Julio Pellicer, le beau-frère de Julio Romero.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre tableau de Romero de Torres, celui-ci intitulé « La chiquita piconera », qu’il a réalisé en 1930. Cette toile, la plus connue de l’artiste, est considérée comme son chef-d’œuvre. Le modèle du tableau, María Teresa López, était alors âgée entre 13 et 14 ans. L’œuvre a été reproduite sur un timbre espagnol.

Museo de Bellas Artes de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Tout juste avant de sortir, nous nous arrêtons devant une toile qui représente la fontaine que nous avons vue en entrant. « La fuente del patio del Museo » est une œuvre de 1990 de Rafael Botí Gaitán (1900-1995).

Nous sortons à 15 h 45… Il fait maintenant très chaud.

Plaza de la Corredera
À quelques pas du musée, nous nous retrouvons sur la plaza de la Corredera. C’est comme une plaza mayor entourée d’édifice avec des galeries en arcade. C’est très vaste, il y a plusieurs restos-terrasses et cafés.

C’est très semblable à ce que nous avons vu à Bologne en Italie et à la place des Vosges à Paris.

Plaza de la Corredera, Cordoue, Andalousie, Espagne

Plaza de la Corredera, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Nous sommes sur la « Plaza de la Corredera », qui est, nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia « un des lieux les plus emblématiques de Cordoue. Elle est l’unique “plaza mayor” quadrangulaire d’Andalousie. Elle se trouve au centre de la ville. L’espace occupé par la place a profondément été remodelé avec le temps. La place a été utilisée à différentes fins, principalement festives, telles que les courses de taureaux, desquelles dérive l’actuel nom des lieux ».

Plaza de la Corredera, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Dans un restaurant sur la plaza de la Corredera… une image de Batman. Un anachronisme dans le paysage!

Le Museo Taurino de Córdoba
Nous revenons vers le quartier historique de Cordoue et filons de nouveau vers la Juderia, et ce, afin de visiter le Museo Taurino de Córdoba, devant lequel nous sommes passés ce matin sans le visiter.

Le musée est situé sur la Plaza Maimónides, tout près de l’hôpital del Cardenal Salazar.

Le musée de la tauromachie est situé dans un ancien manoir majestueux du XVIe siècle. « La forte tradition taurine de la ville de Cordoue a permis de rassembler de nombreux artefacts rendant hommage aux grands “matador” originaires de Cordoue : Lagartijo, Guerrita, Machaquito, Manolete et Manuel Benítez, El Cordobés! », nous apprend le document publicitaire qui nous est remis à l’entrée du musée.

D’ailleurs, le Musée vient tout juste de rouvrir… le 30 mars dernier… et ce, après neuf ans de fermeture, années au cours desquelles des travaux de restauration ont été réalisés.

L’édifice, un bâtiment historique, a été entièrement restauré. L’arrêt des activités a permis aux responsables du musée de rénover entièrement son contenu… pour offrir maintenant un programme muséal innovant adapté aux technologies du XXIe siècle.

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Nous traversons un beau patio et entrons dans le musée.

Nous payons 4 € chacun et entrons dans une salle où il y a de magnifiques pièces de vaisselle en porcelaine… affichant de superbes motifs taurins.

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une superbe collection de plateaux décoratifs.

On nous invite à entrer dans une petite salle de cinéma pour regarder un vidéo en anglais intitulé « L’art de toréer »… une présentation diffusée juste pour nous.

Le film nous présente les toréadors les plus célèbres de Cordoue, et ce, sur trois écrans.

Nous voyons des séances d’entraînement pour de jeunes toréadors, des entraînements qui ont lieu dans des champs pour commencer, puis dans des arènes.

On insiste sur l’habillement du toréador, un véritable rituel où concentration et superstitions sont au rendez-vous.

Le film se termine sur quelques scènes de corrida!

La tauromachie fait partie de la vie culturelle de la ville, les peintres et les poètes se sont inspirés de la tauromachie pour leurs œuvres, dont entre autres Julio Romero de Torres… dont nous venons justement d’admirer quelques œuvres au Musée des beaux-arts.

Le musée profite maintenant d’installations à la fine pointe de la technologie.

Notre parcours se déroulera à travers du matériel photographique, des vitrines de costumes de lumières, des affiches d’anciennes foires, des gravures, des instruments de combat, des sculptures et des peintures… un véritable tour guidé à travers l’histoire de la tauromachie!

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Buste de Luis de Góngora (1561-1627), un poète baroque espagnol ayant fréquemment fait la part belle à la tauromachie dans ses œuvres. La sculpture est une réalisation de 1906 de Mateo Inurria Lainosa… celui-là même qui a réalisé l’ensemble de sculptures « Las Tres Edades de la Mujer » que nous venons tout juste d’admirer.

NDLR : Assez curieusement, il y a peu, j’ai fait du « gongorisme », un mot dérivé de Luis de Góngora mon « Mot du jour »!

Nous montons à l’étage… où l’on présente « le paysage du taureau ». On y dresse l’éloge de la bête : bravoure, tempérament, aptitudes au combat, etc.

On vante les lignées de taureaux provenant des élevages cordouans.

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une sculpture de taureau.

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Et nous pouvons admirer de véritables « habits de lumière »… tout comme le chapeau typique des toréadors.

Le dictionnaire en ligne lintern@ute précise que « l’habit de lumière désigne l’habit que porte le torero lorsqu’il combat le taureau dans l’arène. Ce costume, qui comprend sept éléments (dont une veste, une culotte et une chemise), est réalisé en soie, brodé et arbore des couleurs vives. »

On ajoute également que « Cette expression est née au cours du XVIIIe siècle et a toujours conservé son sens actuel. Le terme “lumière” faisant référence aux couleurs vives du costume et à son aspect brillant que lui procurent la soie et les broderies. »

C’est dans cette pièce que l’on rend hommage aux cinq Califa del toreo. Certains de leurs costumes sont présentés en vitrine ornés de beaux bijoux, des perles, des dorures, le tout cousus main.

« Le terme “Calife de la Tauromachie”, nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia, est un titre honoraire donné aux grands toreros originaires de la province de Cordoue, et ce, en souvenir du Royaume maure de Cordoue. »

Nous voyons plusieurs photos originales de corrida, année après année. Elles sont accompagnées d’articles de journaux… traitant surtout des corridas tenus lors des ferias du mois de mai.

Il y a aussi de très belles affiches annonçant les « ferias »!

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : L’affiche d’une « Feria de Mayo »… celle de 1953, l’année de notre naissance!

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Le buste de Manuel Rodríguez, le célèbre « Manolete » (1917-1947).

Manolette a combattu un peu partout en Europe… et même en Amérique.

Les toréadors cordouans ont connu de beaux succès en Amérique, au Mexique, au Pérou, en Équateur, en Colombie, au Venezuela, etc.

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photos ci-dessus : Une sculpture représentant un taureau… L’œuvre est du sculpteur Mariano Benlliure (1862-1947) et est titrée « La estocada de la tarde ».

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un portrait de Manolete… une œuvre de 1950 du peintre cordouan Rafael Pellicer (1906-1963).

Museo Taurino de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Une toile intitulée « Brindis a mi amigo Eugenio Noel », ce qui peut se traduire en français par « Toast à mon ami Eugenio Noel ». L’œuvre est une réalisation du peintre Rafael Botí Gaitán… dont nous venons également d’admirer d’autres toiles au musée des beaux-arts.

Nous entrons dans une salle imitant une arène et où se trouve un écran géant! On nous présente une corrida avec mise à mort. C’est tout comme si nous y étions. Wow!

Je suis content, car en venant en Espagne, je voulais vraiment assister à une corrida.

Dans une autre salle, nous voyons le « trophée Manolete », une récompense qui existe depuis 1950.

Tout autour du trophée, il y a de nombreuses photos montrant ceux qui ont remporté le trophée au fil des ans. Il y a des gagnants jusqu’en 2011!

Nous redescendons et sortons à 17 heures, emballés de notre visite.

Nous revenons tranquillement à l’appartement en marchant sous la chaleur. En cours de route, nous achetons une série de cartes postales des œuvres de Romero de Torres… ainsi qu’un livre intitulé « La Mosquée de Cordoue racontée aux enfants ». Il est de la même série que celui que nous avons acheté à l’Alhambra de Grenade.

Nous arrivons à l’appartement à 17 h 15…

Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : Un autre agréable souper avec Carole et Claude dans notre appartement de Cordoue.

Vers 21 h 30, nous montons tous les quatre sur la terrasse… Il fait encore jour et très chaud, mais une légère brise rafraîchissante souffle et fait du bien après une autre journée torride en Andalousie.

À suivre
Demain, visite du monument phare de Cordoue… la Gran Mezquita de Córdoba, « la mosquée-cathédrale de Cordoue » en français.

Gran Mezquita de Córdoba, Cordoue, Andalousie, Espagne

Photo ci-dessus : La grande mosquée de Cordoue, un ensemble architectural inscrit à la liste mondiale du patrimoine de l’UNESCO!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse

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