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Le mot du jour : dol

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Vendredi, 28 août 2020

Source de la recherche
La phrase suivante tirée du roman « Le jeu de l’ange » de l’écrivain espagnol Carlos Ruiz Zafón (1964-2020), une œuvre traduite en français par François Maspero (1932-2015) :

« Après un bref préambule de Barrido concernant les terribles pertes que la débâcle occasionnée par l’échec de Pas dans la ciel allait causer à la maison d’édition, l’avocat se livra à un exposé sommaire qui, traduit en clair, revenait à dire que si je ne me remettais pas au travail en me réincarnant dans le personnage d’Ignatius B. Samson et ne livrais pas un manuscrit de "La Ville des maudits" d’ici à un mois et demi, ils se verraient obligés de me poursuivre pour non-respect de contrat, dol, préjudices et cinq ou six autres chefs d’accusation de plus qui m’échappèrent, car je cessai vite d’écouter. » (p. 123)

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom masculin dol, du domaine du droit, comme suit : « Tromperie, fraude. »

Le Larousse du français, un dictionnaire en ligne, propose la définition suivante : « Tromperie commise en vue de décider une personne à conclure un acte juridique (dol principal) ou à l’amener à contracter à des conditions plus désavantageuses (dol incident). [Le dol principal, s’il émane de l’un des contractants, est une cause de nullité du contrat (sauf en matière de mariage).] »

Le dictionnaire de droit privé https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/dol.php) apporte les précisions suivantes à la définition de dol : « On dénomme dol, l’ensemble des agissements trompeurs ayant entraîné le consentement qu’une des parties à un contrat n’aurait pas donné, si elle n’avait pas été l’objet de ces manoeuvres. Le dol suppose à la fois, de la part de l’auteur des manœuvres, une volonté de nuire et, pour la personne qui en a été l’objet, un résultat qui lui a été préjudiciable et qui justifie qu’elle obtienne l’annulation du contrat fondée sur le fait que son consentement a été vicié. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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