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Août/20
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Le mot du jour : faena

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Corrida à Séville Lundi, 17 août 2020

Source de la recherche
Les phrases suivantes tirées du roman « Le jeu de l’ange » de l’écrivain espagnol Carlos Ruiz Zafón (1964-2020), une œuvre traduite en français par François Maspero (1932-2015) :

« L’art de la tauromachie est mort, proclamait-il. Aujourd’hui, tout ça n’est plus qu’une affaire d’éleveurs cupides et de taureaux sans âme. Le public ne sait plus faire la distinction entre un spectacle destiné à la masse ignare et une faena exécutée dans les règles de l’art, que seuls apprécient les vrais connaisseurs. » (p. 23)
 
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom féminin faena comme suit : « En tauromachie, travail à la muleta, celle-ci étant “le carré de tissu rouge tendu sur un bâton avec lequel le matador provoque la charge du taureau”. »

Le dictionnaire lintern@ute offre plutôt la définition suivant : « Figure d’une corrida consistant à passer le tissu rouge au-dessus du taureau avant la mise à mort de celui-ci. C’est la troisième partie de la course ».

lintern@ute précise « que la faena est un mot tiré de l’espagnol; la tauromachie étant originaire du pays. »

Photo Jacques Lanciault prise en juin 2014 lors d'une corrida présentée à Séville en Espagne.

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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