Juil/200
L’Alhambra de Grenade… Wow! (4e partie)
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 27e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014
Grenade, Espagne, vendredi 9 mai 2014 — Le bref document publicitaire sur la ville de Grenade qui nous a été remis à l’achat de nos cartes Bono Turístico précise ceci : « Personne n’oublie sa première visite de l’Alhambra, un lieu unique au monde »!
Rien de plus vrai! Lorsque nous y sommes entrés ce matin pour la deuxième fois de notre vie, c’était comme si nous y étions venus la veille… et pourtant notre première visite ici remonte tout de même à 2005!
Comment résumer une journée de balade à l’Alhambra en peu de mots? Facile, un seul suffit : wow!
De l’époustouflant palais des Nasrides, d’où nous avons amorcé notre visite, un lieu où les merveilles se suivent en continu, la cour de la Chambre dorée, la cour des Myrtes et la célèbre cour des Lions, nous avons poursuivi nos découvertes avec l’Alcazaba, le palais de Charles Quint, l’église de Santa Maria de l’Alhambra, la Médina, les jardins et pour terminer le superbe palais du Generalife!
Une journée d’émerveillements… Voici le quatrième et dernier de nos textes sur cette inoubliable visite!
Photo ci-dessus : L’époustouflant « Patio de la Acequia », le patio du Canal en français. Un étroit bassin de presque 50 mètres de long qui est agrémenté de fontaines de jets croisés et d’une végétation dense.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Nous poursuivons notre visite de l’Alcazaba de l’Alhambra… dont il ne reste que les imposants remparts, des vestiges de bâtiments et quelques tours.
Nous arrivons dans le barrio Castrense, qui occupe le centre de l’Alcazaba. Il a l’apparence de quelques ruines, mais à l’époque musulmane, s’y trouvait les maisons de garnison où vivaient les soldats qui protégeaient l’Alhambra.
Au centre, il y a un trou, une sorte de puits… où à l’époque on entassait les prisonniers!
Photo ci-dessus : Voici le « Barrio Castrense » vue du haut de la « Torre de la Vela »…
Justement, nous grimpons au sommet de la plus haute tour de l’Alcazaba, la Torre de la Vela.
Photo ci-dessus : La « Torre de la Vela », c’est-à-dire « La tour de Guet » est haute de 26,80 mètres et large de 16 mètres. La base est massive et la tour a quatre étages avec des arcs soutenus par des piliers. Pendant un certain temps, cette tour a été utilisée en tant que logement et son aspect par conséquent a été modifié par rapport à son origine.
Photo ci-dessus : La « Torre de la Vela » est dotée d’une cloche depuis 1840. Toutefois, elle dut être reconstruite ultérieurement à cause de la foudre qui y tomba en 1882.
« La cloche, avons-nous lu sur le site Internet de l’Alhambra, est l’élément le plus important de cette tour. À l’époque, ses sons servaient d'horloge nocturne aux agriculteurs pour arroser leurs champs. Cette cloche a également été utilisée pour attirer l’attention des habitants de Grenade en cas de danger. »
« De nos jours, c’est le 2 janvier que la “Tour du Guet” est de nouveau dans la pensée de tous les Grenadins. Ce jour-là on commémore la reconquête de Grenade par les Rois Catholiques. Il existe une tradition selon laquelle toutes les filles célibataires de la ville qui font sonner la cloche ce jour seront mariées avant la fin de l’année! »
Photos ci-dessus : Du haut de la « Torre de la Vela », nous apercevons encore une fois Grenade… et même la terrasse de notre appartement!
Photos ci-dessus : Et les murailles de l’Alcazaba.
Photo ci-dessus : Des drapeaux flottent au vent au sommet de la « Torre de la Vela ».
Nous redescendons et filons en direction du Generalife et de ses jardins.
Photo ci-dessus : Pour nous rendre au palais du Generalife, nous marchons sur une longue allée encadrée de deux très hautes haies de cèdres!
Nous continuons à marcher durant un bon 25 minutes avant d’arriver au palais d’été de l’émir, lui qui comprend également un ensemble d’allées, de patios, de bassins, d’arbres vénérables et des fleurs. Le palais fait face à l’Alhambra.
Le Palacio del Generalife
Le « Generalife » occupe les côtes de la « Colline du Soleil », la Cerro del Sol, depuis laquelle on voit toute la ville de Grenade et les vallées des rivières Genil et Darro.
Il existe plusieurs interprétations de la signification du nom « Generalife », soit : « Jardin de l’intendant », « Jardin du maître d’œuvre », « Jardin potager du Zambrero », etc.
Le Generalife est devenu un jardin de récréation pour les rois de Grenade… lorsqu’ils voulaient s'échapper de la vie officielle du palais.
Sa réalisation est une œuvre du deuxième sultan de la dynastie nasride, Muhammad II (1273-1302), et il a été redessiné par Ismaïl Ier en 1319.
Le Generalife est séparé de l’Alhambra par un ravin. Bien que la visite actuelle du Generalife soit unie à celle de L’Alhambra, en réalité le Generalife est un site totalement indépendant.
Photo ci-dessus : Notre première vue sur le palais du Generalife… et surtout sur ses jardins.
C’est magnifique. Les lieux sont calmes, nous n’entendons que les oiseaux gazouiller.
Il fait très chaud et ici l’ombre est rare.
Photos ci-dessus : La végétation est partout.
Photo ci-dessus : Au delà de végétation… Grenade.
Photo ci-dessus : Le Generalife était entouré de murailles… et de tour de guet, comme celle-ci.
Photos ci-dessus : Cèdres, cyprès, fleurs et bassin d’eau sont omniprésents.
Photos ci-dessus : L’ensemble formant de magnifiques jardins
Photos ci-dessus : Des jardins où les roses sont à l’honneur.
Photo ci-dessus : Les allées sont taillées dans les cèdres.
Photos ci-dessus : Des jardins… cachant aussi des fontaines!
Photo ci-dessus : Une tour servant d’entrée pour accéder au palais.
Photos ci-dessus : Du haut de la tour, nous avons une belle vue sur les jardins… sur Grenade et sur l’Alcazaba.
Photo ci-dessus : Des fleurs magnifiques.
Photo ci-dessus : Et une autre bâtisse superbe.
Photo ci-dessus : … affichant de belles décorations.
Nous nous retrouvons dans un patio complètement fermé. C’est le Patio de la Acequia… le patio du Canal en français. Y prend place un long et étroit bassin agrémenté des jets croisés d’une fontaine.
Le bassin est long de 48,70 mètres et large de 12,80 mètres, toutefois, son apparence a été changée de façons importante depuis la période musulmane.
Photo ci-dessus : L’eau joue un rôle prépondérant dans l’aménagement paysager du « Patio de la Acequia ».
Dans une cour, il y a le tronc d’un cyprès vieux de 700 ans!
Photo ci-dessus : Une très belle bâtisse.
Photo ci-dessus : Un escalier qui mène à un autre mirador nous permettant d’admirer l’Alhambra de haut.
Photo ci-dessus : Je profite de ma présence sur le mirador pour photographier Céline qui est demeurée dans les jardins.
Photos ci-dessus : Des jardins vraiment magnifiques.
Photos ci-dessus : Encore des roses, dont des roses de Damas… La « rosa damascena », symbole de l’amour et de la beauté depuis des siècles.
Photo ci-dessus : Nous croisons d’autres murailles de pierre.
Nous filons maintenant vers la sortie… traversant encore de beaux jardins.
Photos ci-dessus : Nos derniers jardins pour aujourd’hui!
Nous sortons finalement à 14 h 45… au terme d’une balade de tout près de cinq heures dans l’Alhambra!
Nous redescendons la colline à pied… cherchant un restaurant pour dîner!
Nous nous arrêtons sur la terrasse d’un restaurant nommé Seis Peniques sur la Calle Santa Escolástica… il est 15 h 15!
Céline commande une salade mixte en entrée, suivie d’une omelette espagnole. Pour ma part, j’y vais une autre fois d’une gaspacho pour commencer et d’un plat de poisson comme assiette principale.
Après que Céline et Carole se soient offert des crèmes glacées vanille et chocolat… la serveuse nous apporte, courtoisie de la maison, un digestif sans alcool.
Photo ci-dessus : Le restaurant est situé tout près du « Museo Casa de los Tiros », un musée qui a ouvert en 1929 et qui est dédié à l’art populaire andalou.
Finalement, nous repartons à 16 h 30… alors que le mercure a maintenant atteint la barre des 33 degrés Celsius.
En cours de route, nous nous arrêtons au El Corte Inglés… y achetant quelques provisions.
… Nous arrivons à l’appartement épuisés à 17 h 30!
En soirée, alors que le soleil a amorcé sa descente pour la nuit et qu’il a perdu de son intensité, nous grimpons sur la terrasse de notre appartement. Il est 21 h 30 et il y a beaucoup d’animation dans les rues avoisinantes. Les terrasses des restaurants sont bondées, il y a des joueurs de guitares, des chanteurs, des danseuses… À cette heure en Espagne, les gens se préparent pour le souper.
À suivre
Nous partons à la découverte d’un autre quartier de Grenade, « le Sacromonte », un coin de la ville essentiellement habité par des gitans et où partout le « flamenco » et les habitations troglodytes sont à l’honneur.
Photo ci-dessus : Une superbe vue sur la colline de Sacromonte.
Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse
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