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Baseball professionnel à Trois-Rivières et à Québec: ça se joue cette semaine

Revue de presse

Michaël Fréchette, Le Nouvelliste, le 23 juin 2020

Trois-Rivières — Cette semaine s’annonce cruciale et décisive en ce qui concerne le projet de ligue à quatre équipes opposant les meilleurs espoirs du baseball canadien à Trois-Rivières et Québec.

«Il y a un mois, on était en neuvième manche tirant de l’arrière 4-0 avec deux retraits et personne sur les buts. Là en ce moment, on est en neuvième, les buts sont remplis et on est à un seul coup de bâton d’égaliser la partie», a soutenu le président des Capitales de Québec, Michel Laplante, rappelant toutefois que ce n’était pas dans la poche.

Compte à rebours
Désireux de commencer la saison à la mi-juillet, le compte à rebours est entamé pour le président des Aigles de Trois-Rivières, Paul Poisson, et Michel Laplante, principaux organisateurs du projet.

«Si on ne peut pas débuter pour la mi-juillet, on ne pourra mener à terme ce projet. Il n’y aurait pas assez de matchs pour que ce soit attrayant pour les joueurs», a exprimé Michel Laplante.

«En tenant un camp d’entraînement de 10 à 14 jours, si on veut être dans nos délais, il faudrait que les joueurs arrivent dans la première semaine de juillet», a admis le directeur général des Aigles de Trois-Rivières, René Martin.

Photo ci-dessus : Une magnifique photo du stade de Trois-Rivières réalisée par Olivier Croteau.

Lumière au bout du tunnel
Pour que le projet soit viable, il faut qu’un minimum de 1000 spectateurs puissent assister aux matchs.

«À 1000 personnes, on respecte le 1,5 mètre de distanciation sociale. Sinon on perd trop d’argent», estime René Martin.

L’acceptation d’une telle présence de partisans dans les gradins fait partie des points restant à ficeler dans l’éventuel départ de cette ligue. Les organisateurs devront également s’assurer que le Baseball majeur est complètement à l’aise avec l’idée, tout comme les joueurs devront se sentir protégés par les différentes mesures.

«Il n’y a pas d’obstacle majeur, personne ne nous a dit que c’est impossible. Chose certaine, si ça ne fonctionne pas, ça ne sera pas par un manque d’effort», a ajouté M. Laplante.

Mieux vaut prévenir que guérir
Plusieurs détails restent à peaufiner, et ce, malgré l’incertitude qui plane toujours.

«Il y a des éléments comme la couleur des uniformes à établir, de l’équipement à acheter, puisque si le projet est accepté, on doit être prêt à débuter le plus rapidement possible», a renchéri René Martin.

La logistique en ce qui a trait à la formation des équipes reste également à être confirmée considérant que le Baseball majeur a accepté que les joueurs canadiens sous contrats dans ses filiales mineures participent à l’événement.

«Il reste à établir une liste des joueurs qui participeront, par la suite le nombre de lanceurs et de joueurs de position par équipe. Il pourrait s’en suivre un repêchage virtuel», toujours selon le directeur général des Aigles de Trois-Rivières.

Si cette idée a charmé les partisans de baseball québécois, ce projet revêt une importance dans la carrière de certains athlètes.

«Les joueurs ne peuvent pas se passer d’une année sans jouer, dans les circuits mineurs la compétition est féroce. Pour l’évolution d’un joueur, une année sur pause, ce n’est pas optimal, c’est donc attrayant pour eux», a conclu Martin.

Si tout ce passe comme les organisateurs le souhaitent, les Stades Quillorama et Canac seraient hôtes du projet dont les pourparlers ont débuté au mois de mai. Les quatre équipes disputeraient 45 parties en 50 journées.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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