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L’expression du jour : monter le bourrichon

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Mercredi, 20 mai 2020

Source de la recherche
La phrase suivante tirée du roman « Blanc mortel » de l’écrivaine britannique J. K. Rowlings (1965- ), une œuvre signée sous le pseudonyme de Robert Gallbraith et traduite en français par Florianne Vidal (1959- ) :

« Elle se demandait si Mitch Patterson avait appelé Kinvara pour lui monter le bourrichon. » (p. 529)

Définition
Le Larousse du français, un dictionnaire en ligne, propose la définition suivante pour l’expression monter le bourrichon : « Monter le bourrichon à quelqu’un, l’exalter, lui faire accroire quelque chose. »

Le dictionnaire lintern@ute propose, pour sa part, la définition et une explication de l’origine de l’expression monter le bourrichon :

Définition : « Faire croire quelque chose à quelqu’un, lui monter la tête contre quelque chose. »

Origine : « On doit l’origine de cette expression à Gustave Flaubert. En 1860, il emploie pour la première fois le mot “bourrichon”. Autrefois, la “bourriche” désignait un panier sans anses qui servait à transporter le gibier, sa tête principalement. En argot, il est fréquent que la tête soit appelée “bourriche ou bourrichon”. Par extension, l’expression est née. Au figuré, “se monter le bourrichon” signifie donc exciter son imagination sur quelque chose de faux, se le mettre en tête, s’exciter pour rien. »

Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote propose, quant à lui, la définition de l’expression se monter le bourrichon, soit « Se faire des illusions. »

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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