Mai/200
Le mot du jour : abouler
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
Les phrases suivantes tirées du roman « Blanc mortel » de l’écrivaine britannique J. K. Rowlings (1965 -), une œuvre signée sous le pseudonyme de Robert Gallbraith et traduite en français par Florianne Vidal (1959-) :
« “Il paraît qu’ils se pissent dessus quand ils meurent, Chiswell. Est-ce vrai ? Aboule les 40 000, sinon je verrai combien les journaux sont prêts à me donner”. » (p. 381)
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit verbe abouler comme suit : « Donner, rendre (quelque chose). Exemple : Aboule le magot ! ».
Antidote précise qu’au Québec le verbe abouler a une signification différente, soit : « Se dépêcher, aboutir. Exemple : Envoye, aboule. »
Le dictionnaire lintern@ute y va dans le même sens proposant deux définitions pour abouler, soit :
« Sens 1 : Abouler désigne le fait de réclamer qu’une chose soit donnée, de façon péremptoire.
Sens 2 : La seconde signification indique que l’on débarque de façon inattendue et brusque. Exemple : Il a aboulé sur scène comme une tornade. »
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