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Củ Chi : 200 km de tunnels permettant aux paysans-guerriers d’être invisibles… mais présents partout!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 23e d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019

Củ Chi, Vietnam

Hô Chi Minh-Ville - Củ Chi - Hô Chi Minh-Ville, Vietnam, mercredi 13 novembre 2019 — Sans encore avoir eu la chance de vraiment découvrir Hô Chi Minh-Ville, nous partons ce matin en direction de la toute petite ville de Củ Chi, sise à une quarantaine de kilomètres de l’ancienne Saïgon.

Củ Chi est devenu un site touristique majeur de la région, en raison de l’ouverture au public d’une minime partie de son réseau de galeries souterraines creusées dans l’argile. Les tunnels s’étiraient sur quelque 200 km et s’étageaient sur plusieurs niveaux… permettant ainsi aux paysans-guerriers de vivre à l’insu de l’ennemi.

Ce sont les membres du Viêt Minh (1), à la fin des années 1940, qui ont commencé à creuser ces galeries dans le cadre de leur guerre contre les Français. Puis, ceux du Viêt Cong (2) ont terminé le travail lors de la guerre du Vietnam.

Outre les tunnels, le site présente, avec une fierté non dissimulée, nombre de pièges visant à capturer des ennemis, voire à les tuer ou à tout le moins à les blesser sérieusement!

(1) : Le Viêt Minh se présentait comme un front commun regroupant des nationalistes de toutes obédiences, et visant à lutter pour l’unité et l’indépendance du Vietnam, alors sous contrôle français. (Wikipédia)

(2) : Le Viêt Cong rassembla, entre 1955 et 1975, des adversaires du régime sud-vietnamien de Ngô Đình Diệm, dont d’anciens Việt Minh, pour lutter pour la réunification dans la région Sud pendant la guerre du Vietnam. (Wikipédia)

Photo ci-dessus : Un de nos camarades de voyage, Louis, s’est hasardé à s’introduire dans l’une des bouches d’entrée très étroites d’un des tunnels de Củ Chi! Claustrophobe s’abstenir.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Réveil un peu avant six heures ce matin. Le soleil brille dans le ciel, mais Galarneau peine à percer l’épaisse couche de smog qui enveloppe la ville.

Nous prenons un excellent petit-déjeuner, très très varié, au restaurant de notre hôtel, le Renaissance Riverside de Hô Chi Minh-Ville.

Durant le repas, nous apprenons que les météorologues locaux prévoient une possibilité de pluie pour cet après-midi et un maximum de 32 degrés Celsius. Toutefois, la température ressentie pourrait atteindre les 42 degrés, nous dit-on.

Nous remontons à la chambre et nous nous préparons pour notre escapade hors de la ville, dans la nature. Il faut tout prévoir : chandails légers, cirés et chasse-moustiques. Déjà, on nous a avisés que dans la région, en raison de l’humidité, il y a des moustiques.

Nous rejoignons le groupe dans le hall d’entrée à 7 h 55.

L’autocar n’est pas arrivée lorsque nous sortons. À voir la lourdeur de la circulation devant l’hôtel, il est tout à fait compréhensible que le car ne soit pas au rendez-vous.

À l’extérieur, c’est déjà très chaud et l’air est oppressant.

Sur le boulevard, c’est un défilé incessant de motocyclettes s’avançant à 4 ou 5 de large! Il y a quelques autos, peu de camions, mais une multitude d’autocars de touristes. Ça klaxonne de tout bord tout côté… C’est un incroyable capharnaüm.

Malgré la buée qui a entièrement envahi mon appareil photographique à notre sortie de l’hôtel, je tente d’immortaliser cette circulation hors de l’ordinaire pour des touristes québécois.

Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Photos ci-dessus : Le nombre de motocyclettes est effarant… et les quantités phénoménales de marchandise qu’ils transportent est incroyable.

L’autocar arrive finalement et nous partons à 8 h 5.

Củ Chi où nous nous rendons, est situé à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Hô Chi Minh-Ville… mais avec cette circulation nous nous interrogeons sur l’heure à laquelle nous y arriverons.

En cours de route, nous apercevons de grands stationnements payants réservés exclusivement pour les motos!

Échos de la guerre
Notre guide national au Vietnam profite du trajet pour nous entretenir de la guerre, des conséquences de celle-ci et de l’après-guerre.

Selon Hoc, le Vietnam a demandé l’aide des États-Unis, en ressources et en argent, afin de déminer le pays et de voir à sa reconstruction… « Ils ont refusé », affirme-t-il.

Rappelons qu’au total durant la guerre du Vietnam, les États-Unis ont largué 7,08 millions de tonnes de bombes… soit plus que le double des 3,4 millions de tonnes larguées par l’ensemble des alliés sur tous les fronts lors de la Seconde Guerre mondiale.

Nous avons lu qu’en 1973, lors de la signature des « Accords de Paris » qui stipulaient les conditions de la mise en place pacifique de la réunification, les États-Unis se sont engagés à déminer le port d’Haiphong et à contribuer financièrement à la reconstruction du Vietnam. La somme a été fixée à 3 milliards 250 millions de dollars… mais les dollars n’ont jamais été versés!

Quant à l’opération déminage du port d’Haiphong, elle a été réalisée entre février et juillet 1973.

Hoc souligne que « d’autres pays, dont le Canada, ont aidé, notamment par l’envoi de médicaments ».

Les États-Unis ont toutefois accueilli chez eux nombre d’immigrants vietnamiens.

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés : « Au total, trois millions de personnes ont quitté la péninsule indochinoise entre 1975 et 1997 ».

Plus d’un million de Sud-Vietnamiens ont fui le pays à bord d’embarcations de fortune. Le nombre de Boat-people n’ayant pas survécu est estimé par le Haut Commissariat entre 200 000 et 250 000.

L’encyclopédie libre Wikipédia mentionne que « Les Sud-Vietnamiens qui ont fui leur pays constituent aujourd’hui une force économique aux États-Unis et ailleurs. »

Hoc soutient que les États-Unis ont fait la guerre au Vietnam parce qu’ils s’étaient investis du rôle de grand libérateur du fléau du communisme à l’échelle mondiale.

« Aujourd’hui, affirme notre guide, les deux pays (le Vietnam et les États-Unis) font le commerce d’un grand nombre de produits. »

L’autocar avance à pas de tortue, la circulation est pare-chocs à pare-chocs. Il y a des milliers de motocyclettes!

Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Photos ci-dessus : Les motocyclettes sont partout autour de l’autocar.

« Quand les Américains se sont retirés du Vietnam, le Sud s’est retrouvé très affaibli, ce qui a permis au Nord de gagner la guerre. »

« Et étant donné qu’en quittant le Vietnam, les Américains ont tout laissé sur place, leurs équipements, leurs armes, les tanks et autres… Tout cela a été une véritable manne pour la nouvelle armée quand elle est partie en guerre premièrement contre le Cambodge, puis contre la Chine. »

Rappelons qu’après la guerre contre les Américains, à la fin 1978, résultat de plusieurs années de tensions entre les partis communistes cambodgien et vietnamien, le Vietnam est entré en guerre contre le Cambodge… réussissant, au final, à chasser les Khmers rouges du pouvoir et à installer au Cambodge le régime pro-vietnamien de la « République populaire du Kampuchéa ».

Mais, cette guerre en crée une autre cette fois-ci contre la Chine, un conflit qui s’est étiré jusqu’en 1986.

Notre chauffeur a réussi à mener son véhicule hors de la ville. C’est toujours très congestionné, mais nous avançons.

Nous apercevons un train filant en bordure de la route. Hoc en profite pour nous mentionner qu’eux aussi ont leur « TGV », le train à grande vibration!

Il y a toujours beaucoup de déchets le long de la route.

Plantation d’hévéas
Nous traversons une forêt où tous les arbres semblent identiques! L’autocar s’immobilise.

Hoc nous informe qu’il s’agit d’une forêt d’hévéa, l’arbre à caoutchouc!

Nous descendons à 9 h 45 et nous nous approchons des arbres. Il ne semble pas y avoir d’arbres entaillés pour le moment. « Ce n’est pas la saison de la récolte », souligne notre guide.

Plantation d'hévéas, Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Plantation d'hévéas, Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Photos ci-dessus : Une forêt d’hévéa où certains arbres portent des stigmates des dernières entailles.

Selon l’encyclopédie libre Wikipédia : « L’histoire de l’hévéa au Vietnam a commencé en 1899 avec les premières plantations du Français Alexandre Yersin (1863-1943), un chercheur de l’Institut Pasteur. »

« Ce sont les frères Michelin qui ont acheté, en 1903, les premières récoltes. Puis, de 1912 à 1945, les plantations industrielles d’hévéas se sont développées à vitesse grand V. »

« Le développement rapide de l’exploitation de l’hévéa, précise Hoc, découle du fait que l’arbre à caoutchouc s’est acclimaté à merveille aux conditions climatiques du Vietnam, un peu comme le riz. »

« Sans oublier, ajoute notre guide, le nombre toujours croissant de débouchés pour le produit… fabrication de pneus, d’instruments médicaux, de matelas, des préservatifs, etc. »

Wikipédia mentionne que ces plantations françaises ont même inspiré le film « Indochine » avec Catherine Deneuve en 1992.

Le sol est mou, les herbes sont hautes… et il y a beaucoup d’insectes.

Nous rentrons dans l’autocar. Un arrêt vraiment inutile.

L’autocar se remet en route.

Notre guide souligne que dans ce pays, beaucoup d’arbres vivent dans l’eau de sorte qu’on peut brûler leurs feuilles, mais l’arbre, lui, survit toujours.

« Les Américains, ajoute-t-il, ont voulu détruire les forêts pour repérer les Viêt Congs cachés par les arbres. Ils ont utilisé un défoliant. Leur réussite a été très mitigée, car ici tout pousse et repousse très rapidement… les racines des arbres étant pratiquement toujours dans l’eau, ce qui les a empêché de mourir. »

Les tunnels de Củ Chii
« Aucun lieu lié à la guerre du Vietnam n’est aussi sacré que les tunnels de Củ Chi », peut-on lire dans le guide Vietnam du National Geographic.

« Củ Chi a servi de refuge à 18 000 paysans guérilleros qui combattaient en empruntant 200 km de passages et de salles creusés à la main », précise-t-on encore.

« Ceux qui le désireront pourront descendre dans un des tunnels et marcher sur une courte distance de cinq mètres, histoire de prendre le pouls de la vie sous terre », nous indique Hoc.

Nous arrivons à 10 h 10. Il y a une multitude d’autocars de touristes. Dix minutes plus tard, nous entrons sur le site.

Củ Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Une grande affiche nous indique le plan du site des tunnels de Củ Chi.

Nous descendons dans une sorte de salle de cinéma souterraine pour visionner un court film.

Avant d’entrer, notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Krystyna Wozniak, nous remet un dépliant en français sur les « Tunnels de Củ Chi ».

Củ Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Avant la présentation du film, Hoc se transforme en professeur et nous explique, carte à l’appui, ce qu’était la piste Hô Chi Minh.

« Les tunnels de Củ Chi, laisse entendre Hoc, sont le point d’arrivée de “La piste Hô Chi Minh”. »

« Cette route, ou plutôt cet ensemble de routes, constituait un réseau élaboré de voies de différentes tailles, à travers la montagne et la jungle, d’une longueur totale d’environ 2 000 km… de la chaîne montagneuse de Truong Son, passant au Laos et au Cambodge, notamment dans les zones d’activité des Khmers rouges, en bordure de la frontière vietnamienne. »

« La piste Hô Chi Minh, avons-nous lu sur Wikipédia était divisée en deux parties, celle du nord et celle du sud. La section sud débouchait sur le delta du Mékong, la destination finale. Le réseau des tunnels de Củ Chi fut l’un des points d’arrivée le plus connu.

« Ces tunnels ont été utilisés par les combattants en tant que caches durant les combats, comme voies de communication, d’approvisionnement, d’hôpitaux, de réserves de nourriture, d’armurerie et de véritables quartiers. »

« Ce réseau de tunnels a été en opération durant 20 ans », poursuit notre guide.

« Ce qui est remarquable, affirme Hoc fièrement, c’est qu’il a été construit sans aucun plan et sans l’aide d’ingénieur. Les paysans ont creusé les tunnels avec des outils élémentaires. Ils utilisaient des bâtons d’encens pour tester l’arrivée d’air. »

« Ils disposaient de la terre qu’ils enlevaient en la transportant dans les nombreux trous laissés par les bombes américaines. »

« Le premier étage des tunnels était creusé en forme de tranchées. Impossible alors d’imaginer qu’il y avait des étages inférieurs. »

« À l’intérieur des tunnels, il y avait des postes de secours, des cuisines, des théâtres, des dortoirs, des caches d’armes, des puits, des imprimeries et toutes sortes d’autres salles! »

« À l’extérieur, il y avait des pièges partout au cas où l’ennemi se pointe. »

« Des chiens étaient utilisés pour pister les Américains. Pour ce faire, ils utilisaient les vêtements qu’ils avaient récupérés des GI morts. »

On nous présente un court film en noir et blanc avec des images d’époque. Nous voyons les Viêt Congs poser les bombes dans le sol de la forêt pour piéger et tuer les GI.

Certaines séquences montre des cérémonies où on honore des paysans qui ont réalisé des exploits… tuant des ennemis!

Il est clair que quand ils étaient attaqués, les paysans se défendaient.

Puis, quand l’ennemi quittait les lieux, les paysans recueillaient le matériel qui n’avait pas explosé… pour l’utiliser plus tard contre les Américains.

Le film montre comment la vie s’organisait dans les souterrains.

Nous voyons des Vietnamiens installer des pièges mortels dans lesquels certainement des soldats américains sont tombés.

Selon un commandant de l’armée américaine : « Les maquisards de Củ Chi sont invisibles, mais ils sont partout. »

Le film rend vraiment hommage aux combattants du Viêt Cong!

Nous sortons de la séance cinématographique à 11 heures et nous amorçons notre promenade sur le site.

Nous voyons un premier trou. Des membres de notre groupe tentent d’y entrer. C’est très étroit. C’est à peine la largeur d’un homme moyen, voire petit.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Vraiment, c’était de très petits trous. C’est à se demander si des occidentaux peuvent s’y glisser.

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Mais oui, comme le démontre ici un de nos compagnons de voyage, Louis.

Un peu plus loin, nous voyons une sorte de piège… visant à faire tomber les soldats américains. Des piques de fer ont été plantées au fond du trou!

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

Photos ci-dessus : Notre guide, nous démontre le fonctionnement de ce piège.

Nous poursuivons dans la forêt.

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Hoc mentionne que les Vietnamiens pouvaient aussi se cacher dans les termitières.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Un autre type de trou.

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Un trou beaucoup plus grand. Patrick, un autre de nos compagnons de voyage, qui est lui aussi entré dans le trou très étroit, doit considérer cette entrée comme celle d’un centre commercial!

Des mannequins représentant des soldats Viêt Cong nous permettent d’appréhender leur mode de vie.

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Des hommes, mais aussi des femmes vivaient dans la forêt. Un hamac, un instrument indispensable des guerriers vietnamiens, comme nous l’a déjà expliqué Hoc il y a quelques jours.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Nous passons devant ce qui nous semble être une autre termitière.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : La terre des longs sentiers que l’on retrouve sur le site de Cu Chi est recouverte de feuilles mortes.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Un tank américain laissé en l’état sur le site des tunnels de Củ Chi.

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Puis, on nous présente une série d’exemples de pièges, souvent mortels, qui étaient installés dans la forêt.

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

Photos ci-dessus : Et comme pour ramener un peu de beauté dans toute cette violence… de belles fleurs.

Mais, ça ne dure pas. Nous entendons des pétarades épouvantables provenant d’un champ de tir. Dans la forêt, l’écho crée un vacarme très inquiétant.

Nous passons devant une petite fabrique de galettes de riz.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Dans la forêt, les gens devaient manger et les galettes de riz étaient la nourriture privilégiée. Cuites à la vapeur dans un bouillon avec du riz. Une dame les cuit et les place à sécher sur des supports en bambous!

Plus loin, un homme fabrique devant nous des sandales… en utilisant des pneus usagés!

Nous poursuivons notre promenade dans la forêt…

Cu Chi, Vietnam

Cu Chi, Vietnam

Photos ci-dessus : …où nous croisons un long ver de terre et une fleur plutôt curieuse.

Puis devant nous, il y a l’entrée d’un tunnel que nous pouvons emprunter sur cinq mètres. Je m’y aventure.

Photo ci-dessus : Pas vraiment inquiétant. Ce tunnel a certainement été aménagé uniquement pour les touristes. Je ne crois pas que ça donne une bonne impression des véritables tunnels utilisés par les Vietnamiens.

Nous continuons en empruntant un chemin qui descend tranquillement… et nous arrivons dans ce que Hoc nomme l’hôpital.

Cu Chi, Vietnam

Photo ci-dessus : Nous voyons une cheminée qui fume, provenant probablement des cuisines souterraines. Elles sont camouflées par des herbes.

Cu Chi, Vietnam

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Photos ci-dessus : Céline photographiée avec des mannequins représentant du personnel soignant.

Hoc, souligne qu’il y avait des tunnels dans tous les villages des environs, mais qu’ils ne communiquaient pas entre eux.

Nous marchons tranquillement vers la sortie.

C’est extrêmement chaud et humide.

Nous remontons finalement dans le car à 12 h 30. Notre visite de presque 2 h 30 a été intéressante et très instructive, mais toujours aussi peu objective.

Ainsi, après avoir attiré notre attention hier sur les horreurs commises par les Américains durant la guerre, voilà qu’aujourd’hui on nous montre, avec une certaine fierté, les instruments de torture inventés par les combattants du Viêt Cong.

… Et toujours pas un mot sur les atrocités perpétrées contre les Vietnamiens du Sud qui ont combattu avec les Américains.

Nous filons vers le restaurant où nous sommes attendus pour le dîner.

À suivre
Dîner dans un restaurant entouré d’une végétation luxuriante et promenade au cœur de Hô Chi Minh-Ville, notamment sur l’ancienne rue Catinat, aujourd’hui la rue Dong Khoi.

Monument à Hô Chi Minh, Hô Chi Minh-Ville, Vietnam

Photo ci-dessus : Un magnifique monument honore la mémoire de celui qui a donné son nom à la ville… Hô Chi Minh... en arrière-plan l'Hôtel de Ville.

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Vietnam

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