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Le mot du jour : volapük

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…

Mercredi, 19 février 2020

Source de la recherche
Les paragraphes suivants tirés d’un texte collectif publié sur la page « Idées » du quotidien Le Devoir du 30 janvier 2020 :

« Les universités et les cégeps québécois n’ont ainsi de français que le nom : pratiquement tout l’esprit est maintenant soumis à l’Empire. En témoignent l’indifférence aux penseurs français et la tombée en pâmoison devant les real thinkers américains. Au mieux, les Français ne sont lus que lorsqu’ils font preuve d’anglophilie bien affichée. C’est un fait : le Bob Gratton de 2020 possède une charge de cours.

Dans ce sillage, la novlangue s’enrichit d’année en année : islamophobie, transphobie, décolonialisme, capacitisme, spécisme, séparatisme lesbien et système de domination genrée ne sont là que quelques termes du volapük universitaire. L’indifférenciation fait son œuvre : il n’y a plus d’hommes et de femmes, simples sexes désignés à la naissance, ne reste que des genres fluidifiés dans les théories absconses. »

Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit le nom volapük comme suit : « Langue artificielle internationale créée en 1879 par l’Allemand Johann Martin Schleyer. Exemple : L’espéranto a supplanté le volapük. »

Antidote ajoute qu’au sens figuré il signifie péjorativement « mélange de langues différentes ».

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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