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La charmante ville toscane de Pistoia… le Musée Marino Marini (3e partie)!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 26e d’une série de textes relatifs à nos découvertes en Italie avec notre petite-fille Chloé. Un magnifique périple réalisé au cours des vacances scolaires de l’été 2019… alors que Chloé venait de terminer ses études primaires!

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Pistoia - Lucques, Italie, samedi 6 juillet 2019 – Après Rome, Lucques, Pise et Florence, des villes que nous avions déjà visitées avant d’y mener Chloé à leur découverte, aujourd’hui nous y allons de l’exploration d’une ville que nous ne connaissons pas : Pistoia!

Le « Guide Vert Michelin de la Toscane » mentionne ce qui suit de Pistoia : « Nichée au pied des Apennins, Pistoia, promue capitale italienne de la Culture en 2017, dévoile tous ses charmes l’été lors du Festival de blues…

Ses visiteurs ont alors la surprise de découvrir, serrée autour d’une place médiévale, la Piazza del Duomo, un ensemble de monuments parmi les plus suggestifs d’Italie, et des ruelles bordées de boutiques médiévales aux étals en pierre! »

Et c’est vraiment ce que Pistoia nous a offert. Pourtant, elle demeure une petite cité oubliée des touristes.

Photo ci-dessus : L’artiste originaire de Pistoia, Marino Marini, a développé son art autour de trois sujets fondamentaux : le cheval et le cavalier, le corps humain et le portrait. Voici une de ses œuvres les plus célèbres. Elle est intitulée « Piccolo Cavaliere »… et elle a été produite dans une large gamme de formats.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Depuis l’édifice de l’Ospedale del Ceppo, nous marchons jusqu’au Musée Marino Marini où nous entrons à 15 h 15.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Le bâtiment abritant le musée a été construit à la demande de Marino Marini, au cœur de la cité de Pistoia. (Photo provenant du site Internet du musée)

Dans les documents qui nous ont été remis lorsque nous avons acheté nos billets pour la visite guidée des souterrains de Pistoia, il y avait un coupon de réduction pour l’entrée au Museo Marino Marini. Ainsi, il ne nous en coûte que 10 € pour entrer tous les trois au musée.

D’entrée de jeu, on nous invite à visionner un court film sur l’artiste, Marino Marini et sur la fondation qui porte son nom.

Marino Marini (1901-1980) a été l’un des artistes italiens les plus importants du XXe siècle, en particulier en tant que sculpteur. Il est né à Pistoia, mais il a étudié l’art à Florence, avant de déménager à Monza en tant que professeur et enfin d’arriver à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan.

Deux musées lui sont consacrés en Italie, un à Florence et celui où nous sommes présentement. Celui-ci abrite la plus grande collection de ses œuvres.

Sa vie, ses voyages, ses recherches sur les productions artistiques et la tradition passées ont profondément influencé son art, qui se développe principalement autour de trois sujets fondamentaux : le cheval et le cavalier, le corps humain et le portrait.

Le « Musée Marino Marini » abrite actuellement le « Centre de documentation » et la « Fondation » du même nom et conserve, en plus de nombreuses œuvres d’art, de riches archives photographiques et une bibliothèque spécialisée qui permettent une lecture approfondie de la vie de l’artiste et de l’évolution de sa pensée.

Les œuvres du musée sont réparties sur les trois étages de l’édifice.

Nous commençons la visite et présentons ici les œuvres qui nous ont le plus impressionnées.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Sculpture d’une femme nue.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un portrait réalisé par Marini en 1942.

Il y a plusieurs esquisses encadrées, des sculptures, dont certaines font partie de la série « Cavallo » de 1945.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Petite sculpture d’un cheval datant de 1945.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un dessin intitulé « Cavalier » réalisé en 1950.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un autre dessin, celui-ci intitulé « Giocoliere », ce qui signifie « Jongleur ». L’œuvre de 1945 ressemble étrangement à la « motion » d’un lanceur droitier au baseball.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Esquisse d’une femme nue, un dessin datant de 1927.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un autre beau dessin, dont nous n’avons malheureusement pas retrouvé le titre.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photos ci-dessus : Deux toiles de paysages, celui de gauche, de Bretagne, celui de droite de France. Les deux toiles ont été réalisées en 1929.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photos ci-dessus : Une autre toile, celle-ci intitulée tout simplement « Paysage ». Elle est datée de 1929-1930.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une peinture représentant la ville de Zurich, une œuvre datant de 1943.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photos ci-dessus : Une toile de 1966 intitulée « Ballerino », « Ballerine ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une peinture intitulée en italien « Piccola Ribalta », ce qui signifie « Sous les feux de la rampe », une œuvre de 1950.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photos ci-dessus : Une salle où l’on peut admirer des toiles colorées.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : C’est en 1966 que Marino Marini réalisa cette toile intitulée « Giochi nello spazio », ce qui signifie en français « Jeux dans l’espace ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une peinture intitulée « Visione », « Vision » datant de 1967.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Deux sculptures de 1940 intitulées « Marina ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : « Incontro », c’est-à-dire « Rencontre » en français, est une œuvre de 1964.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une autre sculpture de femme nue. Celle-ci date de 1947.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un dessin de femme nue, « Disegno di Nudo », daté de 1960.

La plupart des peintures sont très colorées. Il y en a beaucoup qui affichent le corps humain. Selon Céline, l’artiste faisait une fixation sur le corps des femmes.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une toile de 1950 représentant un cavalier. Elle est pourtant intitulée « Il trovatore », c’est-à-dire « Le troubadour ».

Parfois, les toiles ressemblent étrangement à des Picasso.

Musée Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une toile plus moderne. Elle date de 1960 et s’intitule « Guerriero », soit « Guerrier ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une belle statue faisant penser au « Penseur » d’Auguste Rodin… devant une fresque au mur.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une autre sculpture de la série des « Cavaliers ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une sculpture datant de 1958-1959 et nommée « Guerriero », soit « Guerrier ».

Nous arrivons dans la salle des bustes et des petites sculptures…

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un buste de l’architecte allemand Mies van der Rohe daté de 1967.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Un autre buste, celui-ci intitulé « Portrait de Monique » et datant de 1950.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photos ci-dessus : Une salle exposant de nombreuses sculptures.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une sculpture de femme intitulée « Baigneuse ».

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Et beaucoup d’autres sculptures.

Museo Marino Marini, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Une toile de 1964 baptisée « Il Grido », soit « Le cri ».

Nous redescendons.

Tant Chloé, que Céline, que moi, avons plus apprécié les toiles que les sculptures.

Nous sortons à 16 heures et marchons tranquillement jusqu’à la gare.

Gare ferroviaire, Pistoia, Italie

Photo ci-dessus : Nous disons au revoir Pistoia!

Nous grimpons dans le train de 16 h 16, même si nous avons réservé pour celui de 17 h 44.

Il n’est pas permis d’agir ainsi. En fait, les billets de Tren Italia sont valides pour l’heure prévue du départ et pour les trois heures qui suivent, mais pas trois heures avant. Une gentille surveillante de train nous avisera de ne plus recommencer!

Nous arrivons à Lucques à 17 h 25… et nous nous arrêtons de nouveau au super marché Conad, histoire d’acheter une bouteille de vin pour l’apéritif de ce soir et des provisions pour le petit-déjeuner de demain.

Il est 18 heures lorsque nous rentrons à l’appartement.

Au cours de la journée, notre hôtesse ici à Lucques nous a confirmé par courriel qu’un taxi passera nous prendre demain matin à 7 h 45 pour nous amener à la gare avec nos valises, car demain nous transportons nos pénates à Venise!

Plus tard en soirée, Chloé et moi retournons à l’époustouflante « sandwicherie » que nous avons découverte sur la piazza del Salvatore. Nous achetons deux paninis, une frite, et une rondelle d’oignon (16 €).

Avec notre bonne bouteille de vin, nous savourons pleinement notre « souper d’adieu » à Lucques.

À suivre…
Trajet en train Lucques-Florence-Venise… et arrivée dans la « Sérénissime »!

Venise, Italie

Photo ci-dessus : Chloé immortalisée en pixels à Venise!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Italie avec Chloé, cliques sur le lien suivant : Italie du nord

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