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Phillippe Aumont charmé par l’Asie

Revue de presse

Jean-François Plante, Le Droit, le 5 novembre 2019

Phillippe Aumont

Dix jours en Asie avec l’équipe canadienne de baseball ont suffi à Phillippe Aumont pour le convaincre de deux choses.

Un. Il n’a pas perdu la forme fastueuse qui lui a permis de dominer la Ligue Can-Am en 2019.

Deux. Le Japon et la Corée du Sud ont passé le test haut la main. Les deux endroits pourraient s’avérer une terre d’accueil idéale pour sa petite famille en 2020.

Après avoir vu le Gatinois à l’oeuvre pendant trois manches sans accorder de point dans un match préparatoire contre le Japon devant 30 000 spectateurs au stade Okinawa Cellular à Naha le 31 octobre, le gérant de l’équipe canadienne Ernie Whitt lui a confié la balle pour lancer le tournoi du Premier 12 face à Cuba tard mardi soir à Séoul.

Le Premier 12 regroupe les 12 puissances mondiales du baseball. Les deux premiers laissez-passer pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020 seront octroyés ici. Aumont a commencé à affronter les frappeurs cubains peu après 22 heures (heure normale de l’Est) mardi. Les Canadiens vont ensuite se mesurer à la Corée du Sud mercredi et à l’Australie jeudi dans le groupe C. Les deux premiers clubs du groupe vont accéder à la ronde éliminatoire à Tokyo.

«Nous n’avons pas le droit de dormir. Il faut gagner deux matches sur trois pour jouer à Tokyo. J’étais content qu’on me donne la balle pour le premier match du tournoi. J’ai déjà lancé contre Cuba. J’ai mon plan de match. On veut me donner environ 70 lancers, donc j’espère franchir la cinquième manche», a raconté Aumont au Droit mardi matin.

Le grand droitier âgé 30 ans n’a montré aucun signe de ralentissement à sa première sortie depuis l’élimination des Champions d’Ottawa. Devant des gradins remplis à craquer contre l’équipe classée numéro un au monde, il a limité le Japon à un coup sûr et deux buts sur balles en trois manches jeudi dernier. Le Canada avait remporté ce match 6-5 avant de s’incliner 3-0 le lendemain dans la Série du Samouraï qui servait de préambule au Premier 12.

«J’ai connu une bonne sortie. L’équipe aussi. Les gars ont bien joué derrière moi. Les Japonnais sont durs à retirer sur des prises. J’ai passé juste un frappeur dans la mitaine. Je n’étais pas nerveux du tout. J’étais concentré, mais j’étais surpris de voir les gradins remplis pendant mon réchauffement. Je pensais que ça pouvait m’affecter, mais je suis resté très calme. Finalement, je me suis plutôt nourri de cette énergie-là. J’ai lancé des prises. J’ai défié les frappeurs pour les rendre inconfortables.»

Incroyable Séoul
Après trois matches préparatoires au Japon, l’équipe canadienne est débarquée en Corée pour la phase préliminaire du tournoi où les matches seront disputés au Gocheok Sky Dome. Jusqu’à présent, tout a charmé Phillippe Aumont.

«La Corée, c’est incroyable. Séoul, c’est comme 300 fois Toronto fois! Il y a des gratte-ciel de 50 étages partout. C’est immense. Il y a du monde partout. Il y a une autre société qui vit sous terre avec le système de transport et tout. Au Japon, les gens étaient tellement respectueux. Je tripe raide!»

Séduit par tout ce qu’il voit, Aumont se verrait pleinement poursuivre sa carrière en Asie. Jusqu’à quel point?

«Je ferais n’importe quoi pour jouer ici. Je sacrifierais une couple d’orteils s’il le fallait! Nous allons jouer dans un stade des Ligues majeures ce soir. C’est un dôme sur du gazon artificiel. Tout est impeccable, incluant le club-house.»

On le sent heureux au bout du fil, mais chaque chose en son temps. Mardi soir, Aumont tentait d’aider le Canada (10e tête de série) à démarrer son tournoi du bon pied.

«Ça se joue entre les lignes. Le Mexique a causé une surprise en battant les États-Unis dans l’autre division. Nous avons divisé notre série contre le Japon. Nous sommes confiants.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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