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Encore quelques années pour Karl Gélinas

Revue de presse

Samuel Matte, Le Journal de Québec, le 8 août 2019

Karl Gélinas, Capitales de Québec

Bien des choses ont changé au stade Canac et bien des joueurs ont porté l’uniforme des Capitales de Québec à travers les années. Il y a cependant un nom qui résiste au passage du temps : Karl Gélinas.

Le lanceur québécois, arrivé avec l’équipe en 2007, a fêté son 36e anniversaire le 6 août dernier. N’allez toutefois pas croire que la retraite approche pour lui.

«Je me sens bien physiquement et à la hauteur pour performer au niveau. Avec le temps, on a des petits bobos de vieillesse qui ressortent, mais rien de trop handicapant», a-t-il illustré

Gélinas s’est fixé, depuis quelques années, le chiffre magique de 40 ans, au minimum, avant de prendre sa retraite.

«J’espère m’y rendre, mais on ne sait pas ce qui peut arriver. Chaque fois que j’ai la balle, je la lance comme si c’était potentiellement la dernière fois. J’apprécie les moments un peu plus».

Le vétéran a également ajouté que le support des amateurs de Québec joue un rôle majeur dans la poursuite de son aventure dans la Vieille Capitale.

Photo ci-dessus : Karl Gélinas. (Photo : Agence QMI, Simon Clark)

De son côté, le gérant Patrick Scalibrini ne tarit pas d’éloges envers le vétéran.

«C’est Monsieur constance. C’est l’as de ta rotation. Il va te donner départ de qualité après départ de qualité et c’est une machine à lancer des prises.»

Préparer l’après-carrière

Gélinas, qui n’a jamais eu de fiche perdante depuis son arrivée avec les Capitales, occupe également le rôle d’instructeur des lanceurs. C’est une façon pour lui de préparer le futur», a-t-il mentionné.

En 2014, après un essai infructueux avec les Phillies de Philadelphie où il a été libéré, le directeur général des filiales lui a proposé un emploi à titre d’entraineur. Alors âgé de 30 ans, il était flatté de l’offre, mais a refusé puisqu’il n’était pas rendu là dans sa carrière. Le DG a toutefois dit quelques mots qui ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

«Il m’a dit que la porte sera toujours ouverte. J’espère que ce sera encore le cas lorsque je serai rendu là», a conclu Gélinas.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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