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Josué Peley a pu mettre à profit son expérience avec les Blue Jays

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 27 juillet 2019

Josué Peley et sa fille que sa fille Nayla.

Il avait hâte de mettre à l’essai tout ce qu’il a appris pendant son séjour de trois saisons complètes avec les Blue Jays de Toronto. Même s’il était l’interprète des joueurs d’expression espagnole, Josué Peley a profité de son passage dans le baseball majeur pour approfondir ses connaissances. Et son court séjour de trois matchs avec les Capitales de Québec, cette semaine, lui a donné des réponses.

Inséré à l’alignement par mesure d’urgence en raison du départ de plusieurs joueurs pour les Jeux Pan-Am, de la suspension de quelques autres et de la libération du vétéran Tyson Gillies, le joueur de 31 ans, dont le dernier match remontait à la saison 2015, a frappé pour ,419 (6 en 14) en plus d’évoluer à quatre positions en défensive.

«J’avais hâte de voir où j’étais rendu. J’ai observé le baseball sous un œil différent avec les Blue Jays, j’ai appris des choses au niveau de l’approche, de la préparation, de l’entraînement, de la nutrition, du repos, je suis vraiment content des résultats», disait-il vendredi, tout juste avant son dernier match.

Photo ci-dessus : Josué Peley se réjouissait que sa fille que sa fille Nayla ait pu le voir en action, cette semaine, au Stade Canac. (Photo : Yan Doublet, Le Soleil)

Peley avait disputé quatre saisons dans l’uniforme des Capitales, de 2012 à 2015, avant d’être embauché comme interprète par les Blue Jays. Il n’a pas semblé rouillé par sa longue absence du losange, même qu’il se sentait en meilleure condition physique que jamais.

«Je n’ai jamais été en forme comme je le suis présentement. Je voulais vouloir si je pouvais mettre en application ce que j’avais appris, avec le stress d’un match, face à des lanceurs compétitifs. Ce serait vraiment hot de pouvoir le faire sur 150 ou 200 présences», imaginait celui qui ne pouvait pas prolonger son séjour avec les Capitales pour des raisons familiales.

Jouer à temps plein, ça voudrait dire refiler les responsabilités parentales à sa conjointe, ce qu’il n’est pas prêt à faire. Il se réjouissait que sa fille Nayla ait pu le voir en action, cette semaine, au Stade Canac.

Aider en séries?
«Ça donne le goût, c’est certain. Je me sens plus jeune, aujourd’hui, qu’à l’époque où je jouais. Si Patrick [Scalabrini] a encore besoin de moi, il n’y a aucun doute que je viendrais l’aider. Mais à temps plein, c’est impossible. On n’a pas eu cette discussion, mais je pourrais peut-être m’arranger pour les séries, sauf qu’il a probablement plus besoin d’un vétéran qui peut jouer tous les jours», disait celui qui a évolué au premier but, au deuxième, à l’arrêt-court et comme receveur dans la série contre Trois-Rivières.

«J’ai pu être le joueur que j’étais quand j’ai signé mon premier contrat. Quand je jouais avec les Capitales, c’était aussi ça mon rôle, je passais d’une position à l’autre. Défensivement, ç’a bien été. Je joue à la balle-molle, ça vient vite à l’avant-champ. Offensivement, par contre, j’avais l’impression que la balle rentrait à 120 milles à l’heure sur les premiers lancers», indiquait en riant celui qui a frappé six coups sûrs en 14 présences et produit deux points.

Peley a été le deuxième ancien joueur des Capitales à venir à la rescousse de l’équipe, ces derniers temps, puisque Jonathan Malo l’a aussi fait pendant quelques matchs. Coéquipier de Peley dans leur club de balle-molle, Malo participera aux Jeux Pan-Am avec l’équipe nationale du Canada, tout comme les lanceurs des Capitales Scott Richmond et Dustin Molleken. Les Cubains Yordan Manduley et Stayler Hernandez représentent aussi leur pays à ce tournoi international.

NOTES : Blessé, jeudi, la recrue Francis Désilets souffre d’une fracture à la tête radiale du coude gauche…

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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  1. Quelle belle photo et excellent article de Carl Tardif !

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